Derniers Avis sur Les Vivants

Tombé un peu par hasard sur ce film passé inaperçu à sa sortie en 2012, j'ai trouvé dans le personnage de Sita (Anna Fischer) un dynamisme intéressant. En effet, elle est dans une quête d'identité pour reconstituer le passé de sa famille quand elle apprend que son grand-père décédé était un SS. Barbara Albert signe un beau film sur la culpabilité (ou pas?), des agissements de ses proches, et l'on suit avec intérêt les voyages d'Anna Fischer, très convaincante dans sa recherche de la vérité.

Je ne peux pas m'empêcher d'être déçu après avoir vu ce film !! Le thème était passionnant et intrigant mais je trouve que le réalisateur est complètement passé à côté !!! On ne ressent aucune émotion, l'actrice est trop monotone et le passé du grand père n'est pas assez creusé !! A trop vouloir présenter l'histoire au présent, on s'égare et on s'ennuie !! Dommage...ce sujet encore tabou aujourd'hui méritait meilleur traitement !

Un film bien intentionné centré sur le passé nazi du grand père de l'héroïne. Mais c'est terriblement décousu et, disons-le, ennuyeux. On ignore au bout du compte ce que le réalisateur a voulu dire avec ce pensum, et même s'il a voulu dire quelque chose, sinon que c'est traumatisant d'apprendre qu'un parent proche a été a été gardien d'Auschwitz. Il y aurait certainement des éléments plus intéressants à apporter sur la façon dont le passé nazi de l'Allemagne marque encore cette société et surtout sur les causes du triomphe du nazisme, pour éviter que se reproduisent des événements aussi monstrueux, mais le réalisateur se contente de pleurnicher sur son héroïne...

Le sujet de Les vivants est de ceux que l'on peut qualifier de lourd. Pour une jeune femme de 25 ans, découvrir que son grand-père a été un officier SS, surveillant à Auschwitz, est une révélation qui s'apparente à un cataclysme. Le film brasse plusieurs thématiques autour de ce secret de famille : comment vivre avec un héritage pareil ? Que faire de cette culpabilité ? Doit-on fouiller plus avant à la recherche de la vérité ou tenter d'oublier ? Le parcours de l'héroïne, incarnée par une interprète lumineuse (Anna Fischer), qui veut savoir quoi qu'il puisse lui en coûter, la transporte de Berlin à un petit village de Transylvanie en passant par Vienne, Varsovie et Auschwitz. Une sorte de road-movie à travers un passé qui lui était jusqu'alors étranger et qui va la transformer. Cependant, comme le titre du film l'indique, Barbara Albert a choisi de parler au présent et on le regrette parfois tant Les vivants n'approfondit pas suffisamment les faits historiques. Quid par exemple de la communauté saxonne de Roumanie qui se rallia en masse à l'idéologie nazie durant la guerre ? Tel quel, le film a tendance a souvent perdre le fil et s'avère in fine plutôt victime de sa richesse scénaristique.

Ce film tellement particulier est d'une originalité bouleversante. L'histoire est peu banale et elle soulève un sujet tellement lourd et taboo, l'Allemagne Nazi. Lorsqu'elle découvre que son grand-père était SS pendant la seconde guerre mondiale, Sita se lance dans des recherches à travers la Pologne et l'Allemagne. Du haut de ses 25 ans, mellant à la fois une vie d'étudiante difficile un peu perturbée et de recherches confuses et longues. On se perd vite dans les méandre du film. Certains passages n'ont rien à voir avec l'histoire et d'autre sont interminables. C'est dommage car ça commençait par une originalité surprenante malheureusement on a du mal a nous tenir en haleine durant le film. On a vite fait de regarder sa montre. Ce qui sauve c'est Sita, alias Anna Fischer qui est très touchante ou émouvante.