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norman06
346 abonnés
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3,0
Publiée le 10 février 2016
Atypique dans la production de science-fiction, formellement séduisant, ce film longtemps maudit à tous les attraits du film culte mais pourra déconcerter par son ton psychédélique et un scénario obscur. David Bowie est d'un charisme fou.
Un film d'un autre temps où les dialogues rares n'apportent pas grand chose à la compréhension. Un film long qui aurait fait quitter les salles si le rôle n'était pas tenu par David Bowie himself. et....je vous laisse découvrir cette fin surprenante. PLV : une intrigue et une question
Ce film de science-fiction, teinté de violence, met en scène des personnages vils, égoïstes, qui ne savent pas se parler. Bref, c'est une belle projection US, intelligente certes et un peu ... osée.
Un chef d'oeuvre de la science-fiction avec la légende David Bowie. Rip Torn l'accompagne dans cette incroyable expérience. Une grande performance d'acteur pour un chanteur de renommée internationale. Des effets spéciaux bien maîtrisés pour l'époque.
David Bowie grande rock star des années 70 est au cœur de ce film quasi avant-gardiste, même en 1976 .Les codes habituellement admis de la science-fiction sont transgressés par un réalisateur qui les utilise souvent à contre-sens afin d’abandonner tout repère chronologique ou géographique. Ce qui donne à l’ensemble ce petit côté fourre-tout dans un film plus exploratoire que laboratoire. David Bowie qui ne fait pas grand-chose pour sublimer son personnage me paraît bien atone, mais si proche de ses propres préoccupations d’artiste. Ziggy Stardust n’a pas quatre ans et ses thèmes musicaux font bien souvent référence à l’ailleurs. Il faut alors retenir L’homme qui venait d’ailleurs comme une résurgence de l’histoire du cinéma, un chapitre indispensable au septième art, pertinent pour son côté prémonitoire, mais pas forcément inoubliable.
Avis bonus Deux journalistes évoquent le film à travers la personnalité de David Bowie, rock star avant d'être comédien Pour en savoir plus
Thomas Jerome Newton, sous ses airs d'être humain, est un extra-terrestre venu sur Terre pour récupérer de l'eau afin de sauver sa planète. Devenant très riche grâce à ses connaissances en technologie futuriste, Thomas découvre l'amour et la folie des êtres humains. Peu facile d'accès, cet ''homme qui venait d'ailleurs'' est un film qui mérite pourtant que l'on s'y attarde. Avec son sens de la mise en scène et du montage étonnant, Nicolas Roeg développe un univers troublant et nous fait passer des tas d'années aux côtés de Thomas, incarné à merveille par David Bowie dont les traits androgynes se prêtent à merveille au personnage. Sous le couvert de la science-fiction, Roeg dénonce les folies de l'être humain qui en viennent à pervertir Thomas et entretient le mystère quant au temps qui se déroule, donnant une étrange impression durant tout le film. Un peu long et parfois déroutant, ''L'homme qui venait d'ailleurs'' ne manque cependant pas de beauté, dénonçant avec force une humanité qui ne manque pas de cynisme.
Premier rôle au cinéma (en 1975) pour David Bowie qui prouve qu'il est un acteur talentueux, pour le reste malgré des idées intéressantes au niveau du scénario, ce film complètement kitch de 135 minutes (et oui quand même !) est aussi ennuyeux que pompeux.
Il est regrettable de voir un tel sujet aussi mal traité. Le film est lent (ce qui n'est pas forcément grave) et poussif (ce qui l'est beaucoup plus), on fait des bonds dans le temps sans s'en rendre compte, l'histoire avance par à-coups sans trop de logique ou d'explication. Il y a plein de silences et de scènes creuses dont on ne voit pas l'intérêt, et le jeu des comédiens fait plutôt pâle figure.
Un film aussi surprenant dans sa structure que dénonciateur de la société contemporaine ne pouvait être que source de division de la part de son public, mais l’imagerie très kitsch de L’homme qui venait d’ailleurs a également profité à ce partage entre les spectateurs y voyant une série B brouillon et ceux le considérant comme un film culte. Il est en tout cas certain que le scénario a les qualités de ses défauts, c’est-à-dire que sa construction elliptique et sa multiplication des points de vue sont parfois assez confuses et que ses sources de scènes très poétiques s’accompagnent souvent de baisses de rythme. Nous faire ainsi suivre le parcours d’un extraterrestre qui cherche à profiter du système capitaliste est une approche déroutante mais terriblement fataliste de notre société basé sur les pouvoirs de l’argent et des médias et de la cruauté qu’elle engendre, preuve que le scénariste Paul Mayersberg (qui signera d’ailleus Furyo également) sait mettre en avant les aspects les plus immoraux de l’humanité. David Bowie, justement, réussit à faire de cet extraterrestre ce qui est est sans conteste l’un des personnages les plus charismatiques de l’histoire de la science-fiction et ce grâce au jeu plein de nuances et à son irrésistible charme magnétique. Cette fable fantastique reste, même si elle a très vieilli, une œuvre capitale des années 70 qu’il serait dommage de faire tomber dans l’oubli.
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3,0
Publiée le 28 février 2012
Des envahisseurs venus d'ailleurs ont bènèficiè de toute une haute technologie des maquillages et des effets spèciaux qui n'a plus rien de comparable avec celle, très sommaire des films de S.F des annèes 50 qui ont inspirès certains films! Mais le plus inquiètant et le plus ambigu des nouveaux extraterrestres nous a rendu visite en 1976! il est interprètè de façon incroyable par David Bowie dans "The Man Who Fell to Earth", rèalisè par Nicolas Roeg! Ange venu se brûler les ailes sur la planète Terre, d'abord maître puis esclave, Promèthèe a jamais enchaînè au pays des hommes, Bowie, en messie androgyne, nous oblige à un bien triste constat sur notre sociètè de profit ègoïste incapable de s'ouvrir à l'autre! C'est d'ailleurs sur lui que repose l'histoire de cet être douè de pouvoirs extraordinaires! Un classique du genre avec la belle musique de John Phillips et Stomu Yamashta...
J'ai abordé ce film avec curiosité et naïveté pour Bowie et pour le scénario. La lenteur est parfois exaspérante, mais j'ai essayé de la comprendre; l'ensemble m'a paru ennuyeux, brouillon, confus mais j'ai tenu le coup crânement pour essayer de démêler l'écheveau ; les personnages s'anéantissent dans l'alcool et le sexe, et finalement je me suis dit que je venais de regarder avec générosité un film d'une platitude extrême, un bon vieux navet.
Une fable plutôt boursouflée et datée sur l’aliénation de la richesse, de la médiatisation… On pense au prototype du milliardaire fou, Howard Hughes. Certaines séquences sont d’un kitsch frôlant le ridicule, d’autres ont de la grâce. La construction narrative éclatée est curieuse et intéressante. La manière de filmer le sexe est bien dans la manière des années 70.
Un film qui a mal vieilli notamment dans son rythme. Un remake dynamique serait le bienvenu et il faudrait même le faire encore une fois avec David Bowie qui a vraiment une gueule et qui malheureusement a été trop peu exploité au cinéma en dépit de quelques grands films ("Furyo" en première ligne!). Bref, de très bonnes idées mais trop mou pour aujourd'hui.
Film bien étrange encré dans son époque, "L'Homme qui venait d'ailleurs" peut surprendre par sa mise en scène rappelant quelque peu celle d'un certain David Lynch. Personnages énigmatiques notamment David Bowie, ce long-métrage ne marquera pas les esprits par sa qualité mais plutôt par son originalité totalement inédite. Il est tout de même difficile de concevoir l'idée qu'une personne quelle qu'elle soit puisse se délecter de ce spectacle. Scénario pas franchement attractif tout comme les personnages, "L'Homme qui venait d'ailleurs" n'a pas su ravir à sa sortie et ne ravira certainement plus jamais aucun spectateur des nouvelles générations qui le jugeront démodé.
David Bowie, déjà star international en 76 et figure mythique de tous les genres musicaux touchant au rock, se livre ici dans un exercice de style bien étrange (avec un look de warholien plutôt sage mais très songeur). Un film totalement space qui tire légèrement vers l'expérimental, il s'inscrit dans la lignée de la SF pessimiste des 70s ('THX 1138', les suites médiocres de 'La Planète des singes', 'Solaris', 'Soleil vert', 'Alien') mais n'est pas plus daté que ça : décors certes kitsch mais les costumes de Bowie restent décents, la BO cole bien au film (étrange que Bowie lui-même ne l'ait pas lui-même signée). Certainement le film le plus connu de N.Roeg, la mise en scène ne brille d'aucun effet particulier : plate, linéaire, des baisses de régime régulières. Le récit est vraiment décousu mais ne souffre pas d'un manque de créativité, au contraire, mais le sujet diverge sur la relation entre Newton et Mary-Lou et se perd dans les digressions successives au détriment de l'intrigue principale. Les effets spéciaux sont peu nombreux et c'est peut-être mieux ainsi quand on compare avec d'autres assez datés. Un film moyen qui vaut simplement le coup d'être vu pour Bowie qui tient tout de même ici son premier vrai rôle (principal en plus) et pour un pseudo culte qui s'installe peu à peu autour de lui -la scène de l'auto opération de l'extraterrestre laissant apparaître sa véritable nature puis la découverte par la compagne horrifiée est superbe…