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inspecteur morvandieu
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1,5
Publiée le 6 décembre 2024
Finalement, Rocambole n'est pas tant le criminel de retour à Paris dont on nous parle qu'un Arsène Lupin facétieux; il est décidé à ruiner et à ravir la maitresse d'un aristocrate véreux et à faire tourner en bourrique le sévère et obtus commissaire Agus (le trop méconnu Guy Delorme, habitué des rôles de méchants dans les divertissements des années 60). A cet égard -et je ne dis pas ça parce qu'il est le seul Français du casting- Delorme est le seul à tirer son épingle du jeu. Car le souriant Channing Pollock, plus magicien que comédien -et d'ailleurs il ne fera pas carrière- et le reste de la distribution, plutôt de seconde zone, issus de cette production franco-italienne, sont quand même assez fades.
Bernard Borderie ne s'est pas trop cassé la tête côté scénario et réalisation. Il réalise une comédie policière tout en costumes et intérieurs Belle Epoque, période Président Loubet, et ne sort quasiment pas prendre l'air. Rocambolesque. Le mot est employé par les personnages eux-mêmes. Il qualifie ici une intrigue qui n'a aucune envergure romanesque mais dont les incidents futiles à répétition forment une façon de vaudeville policier. Ça part un peu dans les tous les sens et ça parait finalement plus foutraque que rocambolesque.
Le realisateur des Trois Mousquetaires et d'Angelique, la marquise des Anges signe un film d'aventure savoureux, un casting de gueules, plein d'humour et un suspens sur fond de guerre contre la Prusse. Channing Pollock est parfait en Rocambole, le celebre heros des romans.