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    La Treizième Lettre
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

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    3,0
    Publiée le 25 mars 2018
    En 1951, Otto Preminger est une pièce maîtresse de la Twenty Century Fox pour laquelle il a réalisé en 1945 le mythique "Laura" qui en plus d'avoir fait de Gene Tierney une star a permis au studio de s'immiscer dans la vague du film noir. Dans la foulée, le réalisateur autrichien toujours associé à Gene Tierney a proposé "Le mystérieux docteur Korvo" (1949) et "Mark Dixon, détective" (1950) deux autres petites perles du genre. Avant qu'il n'enchaine avec "Un si doux visage", son second chef d'œuvre où Jean Simmons face à Robert Mitchum remplace Gene Tierney dont la santé est défaillante, il s'attèle à ce remake du sulfureux "Corbeau" d'Henri-Georges Clouzot dont la Fox pense qu'il est dans le prolongement tu travail réalisé jusqu'alors par Preminger. Howard Koch, le scénariste de "Casablanca" reprend très fidèlement l'intrigue tricotée par Louis Chavance à partir de l'affaire de Tulle (entre 1917 et 1922 plus de 110 lettres anonymes avaient semé le trouble dans la ville) sans toutefois en reprendre la thématique liée à la pratique illégale de l'avortement par le médecin, objet principal des dénonciations, en raison d'une censure sur les dents depuis le tout récent avènement du maccarthysme. En dehors d'une vision purement opportuniste on comprend donc assez mal la justification de cette redite plutôt sage. Preminger que l'on sent peu impliqué fait malgré tout preuve d'un professionnalisme irréprochable. Le casting est plutôt crédible avec un Michael Rennie sans aucun doute très impliqué, étant le seul à devoir faire ses preuves car très nouvellement arrivé à Hollywood. Sa prestation empreinte de rigueur est dans la droite ligne de celle de Pierre Fresnay, inoubliable docteur Remy Germain chez Clouzot. Charles Boyer et Linda Darnell en revanche n'ont pas la viscosité de Pierre Larquey pour l'un et le charme malsain de Ginette Leclerc pour l'autre. Le film se laisse certes voir sans déplaisir mais assurément il vaut s'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints en revoyant encore une fois le chef d'œuvre indémodable de Clouzot.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Une histoire de corbeau que Preminger a bien du mal à rendre consistante on est loin d'un Hitchcock ou d'un Clouzot, la direction d'acteurs ne passe pas et le dénouement n'est guère concluant, clairement pas un genre idéal pour le réalisateur.
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