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Alain D.
581 abonnés
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4,0
Publiée le 15 novembre 2014
1917, c'est la guerre, Stan et Oliver sont dans les tranchées. Ces scènes sont assez rares dans un comédie. 1918, c'est l'armistice, Oliver retourne aux USA , spoiler: Stan est oublié . Vint ans plus tard.... Oliver s'est marié ; il va fêter son anniversaire de mariage... spoiler: et retrouver Stan, enfin rapatrié.
De bons moments de rigolade, les deux compères enchainent catastrophe sur catastrophe. Des gags inédits : l'ascenseur, le fauteuil roulant, le camion de sable... mais aussi les classiques : la fausse pipe, la porte de garage automatique...
L'un des plus grands succès critique et public du duo le plus célèbre du 7è art, ce qui est exceptionnel c'est qu'il s'inspire, voire remake certains de leurs précédents sketchs et courts-métrages muets. Véritable succession de gags burlesques plus amusants les uns que les autres, Laurel & Hardy sont certainement avec ce film au sommet de leur art. Culte !
On a un peu peur au début parce que ça commence par de l'humour très très lourd, mais le film monte comme une mayonnaise, plus ça avance et plus le délire prend forme pour terminer dans une folie pure où tout est permis. A signaler le "réalisme" des scènes de ménage où tout le monde parle en même temps sans s'écouter. Un bon moment de détente.
"Block-heads", un des plus gros succès de Laurel et Hardy, est en grande partie constitué de remakes de précédents courts-métrages muets et parlants qu'ils avaient tourné auparavant. Le plus souvent, les scènes du film sont plus réussies que les originales, ce qui en fait un très bon divertissement burlesque, notamment avec la réplique récurrente de Laurel, "There's gonna be a fight !". Pas leur meilleur film non plus, mais une bonne comédie tout de même.
Des films avec des légendes du cinéma burlesque, j’en avais déjà vu pas mal. Que ce soit les films de Chaplin ou de Buster Keaton, tout simplement géniaux. Par contre, je n’avais encore jamais vu une œuvre de Stan Laurel et Olivier Hardy. Et je suis bien content de les avoir découverts et de ne pas être passé à côté de ça. Têtes de pioches est donc le premier film de ce duo culte que j’ai vu. Ils sont hilarants. Ils méritent largement leur place au panthéon des plus grandes figures du cinéma burlesque. Têtes de pioches raconte donc l’histoire de Laurel, qui ne sait pas encore que la première guerre mondiale est terminée. Il reste donc pendant vingt ans dans les tranchées, tout seul, à manger des haricots en boite de conserve. Alors qu’il canarde un aviateur, il apprend que la guerre s’est terminée il y a vingt ans de cela. Il est donc de retour dans sa ville. Laurel qui apprend tout dans un journal lu par un de ses voisins, décide d’aller le chercher et de le faire loger chez lui. C’est alors que tout commence à déraper. On se rend compte que Stan Laurel est un vrai fouteur de merde. Il fait toujours les 400 coups à son complice. La réplique de ce film est sans conteste celle-ci : ‘Il va y avoir de la bagarre !’ J’en avais mal aux côtes tellement j’étais plié en deux. En tout cas, c’est avec plaisir que je regarderais d’autres films avec ce duo exceptionnel !
Gabin mon petit-fils est resté devant ce moyen métrage à la qualité très moyenne en DVD noir et blanc. Il y a un démarrage inhabituel pendant la 1ere guerre, et quelques bons gags ( avec une belle voiture....) mais le rythme est plutôt lent en comparaison avec Buster Keaton par exemple. oct 2019
Célèbre pour être l'un des musts de Laurel et Hardy, je dois pourtant avouer ne pas avoir été emballé par ces "Têtes de pioche". Certes, certaines scènes sont très amusantes et il y a quelques bonnes trouvailles, mais l'ensemble se révèle rapidement un peu répétitif, avec un comique très porté sur le corps, ce qui n'est pas forcément ce que je préfère, les dialogues manquant quant à eux d'un peu de vigueur. Bref, un amusant moment à passer, mais pas forcément (du moins pour moi) un grand moment de comédie.
Un classique moyen-métrage de Laurel et Hardy, sympathique et prévisible, d’excellente qualité technique, avec quelques bonnes scènes dont surtout la finale, assez hilarante.
Peu de gags nouveaux, beaucoup de coups de pieds aux fesses. L'histoire avec la voisine aurait pu être plus subtile (et plus drôle) en permettant (pour une fois) à Stan et Ollie de gagner.
Un classique de Laurel et Hardy, qu'Arte rediffuse religieusement (on les en remercie !) pour les fêtes de fin d'année. Pas grand-chose à signaler, hormis le génie habituel des deux compères... L'argument est plutôt bien trouvé, bien que pas exploité à fond. J'ai personnellement beaucoup apprécié la manière dont était filmée la vie dans un immeuble californien des années 30 (son portier, son ascenseur, ses garages automatiques, ses voisins), cela m'a rappelé Chandler ou beaucoup plus tard le Barton Fink des frères Coen. Petit regret : le génie de la grimace de Laurel passe un peu au second-plan, sans doute un effet un peu dommageable du parlant... A recommander toujours, pour petits et grands.
Un bon Laurel et Hardy. Le burlesque est bien présent (ça alors !) Bêtises sur bêtises comme d'habitude, on ne s'en lasse pas. Deux comiques qui ont marqué l'histoire du cinéma.. et l'histoire tout court.