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Un visiteur
0,5
Publiée le 15 décembre 2013
Nul. Que dire de ce film? Mis à part que les dialogues sont creux, les scénarios sont inintéressant et ont s'attend à "une fin" mais malheureusement, il y en a même pas!! Zéro, navet, ./
Concernant le film, j'ai encore du mal à comprendre certaines critiques que je juge sévères, mais personnellement je l'ai bien aimé et le reverrais certainement. Peut-être me suis-je en partie identifié au personnage de Paul, remarquablement interprété par Daniel Auteui, mais j'ai également apprécié sa magnifique épouse Lucie (Kristin Scott Thomas) plein de justesse, de fidélité et de de compassion. Mais que dire de la prestation de Lou (Leila Behkti) exceptionnelle en tous points, mi- ange, mi- démon, jeune femme mystérieuse, rôle délicat pourtant joué à la perfection. Dommage que le réalisateur ne se soit pas davantage attardé à la scène de la philharmonie on l'on aperçoit Lou délicieuse dans sa robe rouge (Le rouge fil conducteur du film). En résumé un vrai bon moment de cinéma français que je vous recommande, signé et orchestré par un grand Philippe Claudel.
Eh bien moi, malgré des critiques moroses, j'ai bien aimé et j'ai "marché"... serais-je trop bon public ? Bien sûr, ce film n'est pas exempt de reproches divers (clichés, situation un peu trop attendues...) mais cela ne doit pas nous faire oublier toutes ses qualités. Un très haut niveau esthétique (photos, plans...musique) et des actrices impeccables... Un vrais suspens et une belle histoire d'amour au second degré. Nous avons passé une excellente soirée !
Service minimum. Au niveau du scénario, sans originalité, des interprètes qui nous ont habitués à beaucoup mieux, de la technique, des décors. Un film un peu décousu sans grand intérêt.
De belles images et des acteurs brillants. A part cela, rien ne ressort de ce film somme toute décevant. Une histoire banale – un homme à qui tout a réussi et qui se remet en question à l'automne de sa vie – et, surtout, une intrigue inconsistante. La situation bascule à partir du moment où Paul rencontre Lou, une attendrissante jeune femme trois fois plus jeune que lui et dont l'attitude se révèle vite plus qu'ambiguë. Hélas, la découverte des mensonges de Lou et le mystère qui entoure sa vie mettent le spectateur dans une attente qui ne sera pas comblée. En guise de suspense, Claudel ne nous livre qu'une affaire de bons sentiments invraisemblables. En guise de thriller, un ballon de baudruche. N'est pas Chabrol qui veut. La déception est d'autant plus grande qu'on se sent floué.
M. Le professeur superbe villa belles bagnoles tennis jardinage.. Ne réussit même pas à coucher avec la prétendue riche et cultivée marocaine.. n'y voit que du feu, traîne un air hébété du début à la fin.. Comment peut-on se faire financer une telle daube !?
Avant l'hiver, est un film d'acteurs à n'en pas douter. L'atmosphère, les silences et les dialogues délétères, forts, et en pleine pâte, sont interprétés par des comédiens d'exceptions. Pourtant, toute cette histoire de non dit, de frustration, dans un milieu de Bobos riches, dans de belles maisons, de gentils amis, de beaux jardins, de belles voitures et apparemment sans soucis,aurait pu être une souffrance pour le spectateur. Car on s'en fout ! (Sauf si c'est un Claude Chabrol) Mais là non, car l'humanité, le questionnement sur leurs vies, le malaise de tous ces personnages, vient par l 'implication des acteurs dans leurs rôles et de la précision de mise en scène, nous cueillir jusqu'à la fin sans ennui. Nous les sentons toujours au bord de la noyade et, à chaque fois, par des ressorts dramatiques judicieux, ils reviennent vous prendre la main et vous entraîner avec eux dans leur galères. spoiler: Notez la réplique de Kristin Scott Thomas à Richard Berry à l'hopital spychiatrique à propos de l'existence, tout le film est dans cette phrase.
Attiré par le casting, je suis allé voir "avant l'hiver" malgré les critiques plutôt négatives. J'ai suivi cette histoire jusqu'au bout sans vraiment rentrer dedans. Tout simplement un manque de réaliste, encore plus avec ce final. Pas un mauvais film mais décevant par rapport à l'équipe devant et derrière la caméra.
Soyons honnêtes : difficile de compatir à ces problèmes de riches s'apitoyant sur leur sort et leur condition, l'aspect très « drame bourgeois » ne faisant que renforcer ce sentiment, bien qu'il soit au moins assumé. L'ennui n'est du coup jamais loin, Philippe Claudel se complaisant beaucoup trop dans ce milieu ne nous parlant pas et ne nous intéressant pas, sauvé toutefois par la qualité des personnages et de certaines situations. Car ce que le réalisateur rend en revanche très bien, ce sont les non-dits, les tourments intérieurs rongeant notamment le héros, permettant à l'œuvre de garder du corps, une complexité quant à la relation unissant Paul et Lou. C'est l'autre vrai point fort du film : son interprétation, du quatuor Daniel Auteuil - Kristin Scott Thomas - Leïla Bekhti - Richard Berry à chaque second rôle, tous ont leur importance et apportent quelque chose au récit. Reste l'impression qu' « Avant l'hiver » ne s'adresse pas à tant de gens que cela, presque à un public de privilégiés voulant se donner bonne conscience et montrer qu'eux aussi sont des personnes « comme les autres » avec des problèmes « comme les autres »... Plutôt décevant pour l'auteur d' « Il y a longtemps que je t'aime » et « Tous les soleils ».
Avant d'aller voir le film, j'ai lu les différentes critiques sur Allo Ciné. J'étais assez hésitante au vu des critiques négatives. J'y suis allée quand même et ne le regrette pas. Ceux qui se plaignent de longueurs n'ont sans doute pas saisi le sens du film. Ces "longueurs" étaient nécessaires pour arriver à la réflexion qu'il suscite. Sans toutes les scènes de dialogue entre Daniel Auteuil avec Lou, on ne comprend pas à quoi il a réchappé de justesse. Sans les scènes entre le couple Auteuil-Scott Thomas, on ne comprend pas la force de ce qui les uni et ce malgré un lourd secret. C'est un film comme je les aime : il donne à réfléchir sur le vrai sens que l'on donne à sa vie. Mais pour cela, il faut du recul (de la maturité ?). A l'ère du "consommé-jeté" même dans les sentiments, je trouve ce film vraiment beau. Il redonne espoir en les vraies valeurs.