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nielrowbooks
25 abonnés
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3,0
Publiée le 5 janvier 2015
Une histoire qui ne devient thriller qu'au fur et à mesure de son déroulement. Lequel est posé, lent même, trop peut-être. Personne ne sera déçu des différentes prestations de l'équipe en général, mais il manque un souffle de suspense à cette intrigue à laquelle on s'accroche néanmoins. Et inévitablement, on reste un peu dans le doute, le mystère dévoilé, voire sur sa faim car il ne l'est qu'à moitié.
Moyen car décevant!!! Le film est prenant, tant que l'on ne sait pas mais en même temp, il ne se passe pas grand chose tout le long du film. Beaucoup de questions pour finalement pas beaucoup de réponse et une belle déception tout compte fait.
Avec au casting Daniel Auteuil, Kristin Scott Thomas, Richard Berry et Leïla Bekhti, “Avant l’hiver” nous démontre (une nouvelle fois) qu’il ne suffit pas qu’un film ait une distribution 3 étoiles pour qu’il soit un chef-d’oeuvre du 7ème art. En effet, bien que le film ne dure que 1h42, je peux vous assurer que pour ma part sa durée perçue est plus près des 2H42. J’ai trouvé le film incroyablement vide et donc particulièrement ennuyeux. Je ne suis pas pour que tout soit dit et explicité, il est aussi intéressant de suggérer certaines choses, de procéder par ellipses pour signifier un sentiment, un événement… Mais encore faut-il que ce soit fait de façon mesurée. Or dans ce film les non-dits sont récurrents et finissent par donner une impression de vacuité dans l’intrigue. Les personnages semblent lutter tous contre des manques, des désirs refoulés, des sentiments contradictoires, seulement le spectateurs est tenu à distance de ces luttes (beaucoup trop) introspectives et muettes. Résultat on regarde les personnages se débattre sans comprendre quels sont leurs problèmes et le temps passant en finissant par s’en moquer. Les personnages et l’intrigue en deviennent du coup insupportables et le film extrêmement ennuyeux. Le personnage de Daniel Auteuil est à ce titre spécialement exaspérant tant son mal-être est totalement incompréhensible pour le spectateur, et d’ailleurs il semblerait, pour lui-même également ! Le personnage de Leïla Bekhti est particulièrement gratiné lui aussi tant elle traîne, sans qu’on sache vraiment pourquoi non plus, une désespérance particulièrement irritante et le mystère qui l’entoure au lieu de nous intriguer nous exaspère plutôt , notamment quand à la fin vient la révélation qui tombe tellement à plat que s’en est grotesque. Un film bourré d'afféteries de réalisation (des plans contemplatifs sur des musiques dépressives) et de narration où les non-dits servent de cache misère à une vacuité de sens et d’intrigue qui fait de ce film un concentré de tout ce qui est détestable dans les films français : une apparence de profondeur qui n’est en fait qu’une incapacité à construire une intrigue solide et des personnages crédibles le tout caché dans mystères et des ellipses narratives absolument plombant. À fuir résolument “Avant l’ennui”.
Approche psychanalytique sur le temps, l'oublie, les secrets, la vie, la résilience ou autre thème du genre le film se regarde avec un détachement certain... Même si celui-ci n'est pas dénué d'une certaine poésie.
Romancier à succès, Philippe Claudel est passé depuis quelques années à la réalisation de films. En trois essais, il a affirmé un goût certain pour le drame psychologique de facture classique. Pour "Avant l'hiver", il a demandé à Daniel Auteuil de retrouver la tonalité de jeu de ses films avec Sautet, Garcia ou Haneke, qu'il avait un peu abandonnée ces dernières années au profit de sujets plus légers, pas toujours gratifiants. Avant l'hiver de sa vie, Paul, un chirurgien surmené, s'aperçoit horrifié qu'il s'est laissé mettre sur un rail qui l'a mené directement de la période des possibles à celle des renoncements. Quand on est enfant ou adolescent, par moments le temps ne passe pas assez vite car on a hâte de pouvoir accéder à des choses réservées aux adultes et puis l'entrée dans le monde du travail bouscule les événements qui finissent souvent par nous échapper en partie par un phénomène d'aliénation aux choses matérielles, au travail et plus généralement au conformisme. Pour certains, l'heure de la retraite approchant, que poétiquement Claudel nomme l'hiver, l'impression qui domine est de n'avoir rien vu passer de sa vie. C'est la nostalgie douloureuse de cet âge de la construction qui peut dès lors paralyser l'action ou amener des révolutions qui n'en sont pas. La mèche de cette remise en question latente est allumée par Lou (Leila Bekhti), jeune femme à la dérive qui réveille chez Paul tout à la fois le sentiment paternel et l'embrasement du cœur. Désormais Paul devient un étranger chez lui, pris par le vertige d'une vie laissée en jachère et le sentiment du vide devant soi. Sa femme aimante (Kristin Scott-Thomas) qui a accompagné Paul tout au long de son parcours d'adulte, assiste impuissante à cette brutale et sourde désintégration. Philippe Claudel qui met ses pas dans ceux du Haneke de "Caché" (2005) (les bouquets de rose remplaçant les cassettes vidéo) tente de manière moins virtuose que le maître autrichien d'insuffler le parfum du thriller à ce drame psychologique qui parle de l'incommunicabilité entre les êtres et du temps qui passe. Le casting convoqué par Philippe Claudel est en parfaite harmonie autour d'un Daniel Auteuil très à l'aise dans un registre qu'il maîtrise parfaitement, notamment un Richard Berry qui rappelle ici sa large palette d'émotions trop souvent perdue dans des productions alimentaires. Un joli film au climat glacial qui confirme que Claudel a puisé ici davantage chez Haneke que chez Sautet son autre modèle. Ajoutée le 20 avr. 2014 à 11h41
Un film à deux facettes. Très bouleversant mais en même temps choqué de ce qu'on apprend comme vérité. Cela donne une raison à ceux qui ne pensent voir qu'un film sur un sexagénaire qui rencontre une jolie femme (sujet classique). Personnellement j'ai préféré la première facette: l'automne de la vie, La rencontre avec la jeune fille "qui m'émeut", la fragilité des deux êtres. Le rythme lent ajoute une émotion palpable et une humanité à chaque personnage. C'est touchant
Sans parvenir à retrouver son inspiration vue dans "Il y a longtemps que je t'aime",Philippe Claudel propose un drame psychologique assez intriguant et tout à fait acceptable en l'état. Du haut de sa stature de sexagénaire qui a tout vu et tout connu,Daniel Auteuil est impérial,et parvient à faire passer toute la mélancolie de ce médecin empêtré dans les non-dits,les fantasmes refoulés,les occasions manquées... Kristin Scott Thomas en épouse délaissée et Richard Berry en meilleur ami toujours présent malgré le vécu commun sont très bons,ce qui est moins le cas de Leila Bekhti,hors-sujet. "Avant l'hiver" s'enferme dans une mécanique narrative assez pantouflarde,et son positionnement bâtard entre un Chabrol et un Sautet ne l'aide pas à s'affirmer.
Oulalalalala, c'était tellement long. Pourtant il y avait de vraiment bons acteurs mais les images trop "parfaites" et les dialogues mous pourrissent et rallongent tout le film...
Je n'ai pas l'habitude de regarder les drames français mais bon pour celui-ci j'ai fait exception. Et je regrette au final parce que c'est typiquement pur ça que je n'aime pas ces films. Pour ses nombreuses scènes inutiles et qui ralentissent déjà un rythme peu soutenu. Pour son histoire qui se veut intimiste mais qui en fait est très éloignée de la réalité. Pour son manque de message. Pour son manque de crédibilité par rapport à ses personnages. Pour son ensemble convenu et médiocre. Un film qui n'en vaut pas la peine !!
S il y avait un sous texte dans ce film, ce dont je ne suis pas sur, j avoue alors que je suis passé à côté. Du coup j ai traîné mon ennuie à suivre ce pseudo suspens bien fade avec des personnages qui m ont laissé de marbre. Tout l ensemble donne l impression de vouloir seulement assurer le service minimum et c est du coup loin de suffire.
Que ce film est dénué d'intérêt! Sans la présence d'Auteuil et de Scott Thomas, on aurait presque affaire à un navet. Ils sauvent ce qu'ils peuvent. Le scénario tient dans sur un timbre poste. Ca, encore, ça ne serait pas dramatique si l'histoire même simple était rendue intéressante. Mais c'est plat. Fade. Et on ne peut se défaire d'une impression de déjà-vu. On dirait un film qui a déjà été fait. Mais il y a 10 ou 20 ans. De plus, même pauvre, ce film réussit l'exploit d'être confus. Probablement pour "simuler" le mystère. Il y a des choses qu'on ne comprend pas, qui sont incohérentes ou qui débarquent de nulle part (comme l'un des "rebondissements" vers la fin du film). Bref, on y croit pas. En tous cas je n'y ai pas cru.
un casting en or mais un film lent encore ce n'est pas le réel problème, pas d'émotions, pas de réelle histoire, pas de moment fort, on s'ennuie ferme.
Ce drame signé Philippe Claudel repose sur un scénario intéressant et est interprété par un casting de grande qualité, cependant l'intrigue manquant de rythme et d'émotion, ne trouve pas de réponse et finit par trainer en longueur. Divertissant.
Un film un peu trop dépressif dans lequel D.Auteuil se débrouille bien. Un scénario un peu "deux de tension" avec un bouquet final surprenant. Nous constatons également que la petite Yasmine de "sheitan" n'a pas pris une ride... -----Octobre 2014-----