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stnrd
1 abonné
28 critiques
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4,5
Publiée le 30 décembre 2018
Film magnifique et bouleversant, avec un Rupert Everett exceptionnel, mais les seconds rôles sont parfaits également. C'est une histoire qui nous fait aussi réfléchir parce que, à plus d'un siècle de distance, la haine et la violence homophobes ressurgissent dans ce même pays, la France, qui était alors vu comme un refuge de civilisation pour Oscar Wilde qui les fuyait ...
Ce biopic prétentieux ( anglais, lol !) méritait une mise en scène moins académique on s'ennuie beaucoup, bien sûr R Everet joue magnifiquement bien et tous les seconds rôles sont excellents quelques belles images et reconstitutions de l'époque. Heureusement quelques moments drôles, voir cocasses en Italie. ça manque de peps !
Rupert Everett est bluffant. D'abord en tant que comédien incarnant magnifiquement un Oscar Wilde ostracisé puis comme réalisateur maitrisant parfaitement l'art du biopic. Pourtant, il eut été si facile de pondre une mièvrerie kitsch (au sens kunderien) en suivant bêtement la chronologie façon wikipedia. Il eut transformé son sujet en caricature, traitant de la gloire, de la déchéance et glanant au passage les applaudissements. Non, à la manière d'un Pablo Larrain, Rupert Everett a choisi un instant de la vie d'Oscar Wilde : les mois d'exil qui ont suivi sa condamnation pour homosexualité, cherchant à en extraire l'essence de l'artiste, ses aspirations et ce qu''il laissera dans la mémoire collective, celle d'un artiste libre ayant chèrement payé le prix de sa liberté. Il n'est pas seulement question d'Oscar Wilde. Il est aussi question de la vox populi qui condamne et rejette, au nom d'une morale collective idiote, de tout temps, depuis l'"Ecce homo" de Jérôme Bosch jusqu'à la fange malsaine des réseaux sociaux. La réalisation est originale, réfléchie et efficace. Un film magnifique et subtil.
Déçue que le film soit axé uniquement sur la déchéance de Wilde,les flashs backs sur sa période de gloire sont rares et confus .et s'intercalent n'importe quand ...je me suis ennuyée la plupart du temps m^me si les performances des acteurs sont bonnes.
Dandy des lettres, provocateur au verbe haut et à la morgue cynique, Oscar avait tout pour choquer la prude Angleterre. Born to be WIlde ! Et son homosexualité, c'était l'assurance de gros ennuis et d'une inéluctable déchéance. C'est cette dernière partie de la vie de l'écrivain irlandais que Rupert Everett a choisi de conter dans The Happy Prince, entre Dieppe, Naples et Paris. Un parti pris qui permet d'éviter les raccourcis d'un biopic mais qui l'oblige cependant à toute une série de flashbacks servis dans un grand désordre. Encore heureux que certaines scènes nous montrent le succès de l'auteur de pièces raffinées et caustiques car sinon l'esprit si vif et acéré de WIlde serait totalement absent d'un long-métrage qui insiste douloureusement (et avec complaisance ?) sur sa disgrâce. Rupert Everett, qui a joué avec infiniment de talent dans les adaptations d'Un mari idéal et de L'importance d'être constant, n'hésite pas à parler de parcours "christique" concernant la chute d'Oscar Wilde. Peut-être, en effet, mais cela n'empêche pas de trouver que le cinéaste s'est un peu égaré dans un exercice narcissique où le réalisateur s'efforce de faire briller l'acteur, se rendant à peine compte que l'exercice est autant narcissique que terriblement pathétique, à certains moments (la comparaison avec Mort à Venise se fait naturellement). Ce portrait d'Oscar Wilde, sous couvert de plaidoyer pour la tolérance et la liberté, est assez triste et peu flatteur, en définitive, et semble un prétexte pour flatter l'égo de son auteur.
Rupert Everett se lance dans la réalisation avec un projet qu'il porte depuis une dizaine d'années. Il s'intéresse aux dernières années de l'écrivain Oscar Wilde après son incarcération pour son homosexualité. Pour un début, l'acteur réussit son passage dernière la caméra. Même si on peut ressentir des inspirations, il arrive à s'approprier la caméra et à donner son style. L'histoire, quant à elle, est un peu plate. Il ne se passe pas grand chose, hormis les problèmes d'argent et les "je t'aime, moi non plus" partagés avec ses amants. La direction artistique est magnifique. Les acteurs sont bons sauf Rupert Everett qui en fait des tonnes. C'est dommage. Avec un autre acteur qu'il aurait dirigé, le film aurait surement eu plus de profondeur. Le film ne restera pas dans les mémoires mais il ouvre à Rupert Everett la possibilité d'en faire un autre.
" the happy prince " biopic consacré au dernières années du célèbre écrivain Oscar Wilde est un beau plaidoyer contre l'homophobie. En effet malgré un scénario peu soigné et classique, le film doit beaucoup à Rupert Everett dans le rôle principal le réalisateur dresse le portrait d'un homme seul, rejette et avec un talent immense.
Film très bien joué, notamment par Rupert Everett et Edwin Thomas. Cependant, le film est malaisant (et pas pour les bonnes raisons comme l’homophobie) et certaines scènes sont assez ridicules de par leue exageration. On aurait pu se passer de nombreuses scènes. La mort de Wilde est beaucoup trop longue, elle s’éternise.
Très bonne reconstitution de l'époque d'Oscar WILDE, aussi bien en Angleterre qu'en France. Film très esthétique, un bémol cependant, le maquillage de Rupper Everett qui n'est pas toujours réussi. S'agissant du personnage, il est parfaitement incarné et l'on assiste à un aspect de sa personnalité non encore exploité, notamment la souffrance endurée suite à ce qu'il appelait ses démons.
Heureusement que je ne me suis pas trop laissé influencer par les critiques des autres consommateurs. J'ai beaucoup aimé ce film, même si la bande sonore un peu bruyante empêche de correctement entendre les dialogues. Heureusement qu'il y a les sous-titres....
Quel navet ! On ne ressent rien de l'"esprit" de Wilde. On assiste au cabotinage pathétique d'un homme vieillissant. Une scène m'a paru particulièrement inepte. Wilde monte sur un podium dans une taverne parisienne et alors qu'il chante en anglais, le public populaire qui ne comprend certainement pas l'anglais s'esclaffe à chacun de ses "bons mots" pourtant peu drôles. Wilde fait l'effet d'une ruine et le fard à joue qu'il s'applique le rend encore plus sépulcral... En résumé : film très ennuyeux qui ne donne pas envie de lire Oscar Wilde.
Compte tenu que Rupert Everett a assumé dans la presse ses points communs avec Oscar Wilde, on a la sensation d’assister à de l’auto-flagellation de sa part. Ce biopic raté parce que partiel et désordonné, manque cruellement d’âme. De ce fait, on a juste un exercice de style de Rupert Everett, bon acteur et réalisateur honorable mais sans plus. Pour que ce biopic vive un peu, il aurait fallu le débuter dans la période faste d’Oscar Wilde, alors qu’il était un auteur reconnu et apprécié, justifiant par la même occasion qu’il s’est cru naïvement immunisé contre les foudres de la bonne morale anglaise conservatrice du XIXème siècle. Il aurait fallu également que l’on n’ait pas recours à tous ces flashbacks intempestifs qui n’ont rien à faire dans le biopic d’un défunt où l’ordre chronologique aurait été de mise. En conclusion, ce film maladroit est frustrant.