Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 janvier 2014
« Les Sorcières de Zugarramurdi » démarre à Madrid lorsque José et ses complices braquent une bijouterie. Un hold-up rocambolesque qui vire rapidement au tragicomique, il faut dire que les braqueurs en question ne sont pas vraiment coutumiers du fait. José, qui avait impliqué son enfant dans l’affaire, parvient malgré tout à échapper à la police avec son fils et un des complices. Ils décident alors de prendre un taxi en otage et lui demandent de les emmener en France ! Après quelques péripéties, les compagnons d’infortune finissent par atteindre Zugarramurdi, un vieux village isolé dans lequel ils vont tenter de passer la nuit. Ils s’arrêtent alors dans un vieux château, propriété d’une famille de sorcières qui n’aiment pas beaucoup les hommes. Les pensées féministes des sorcières sont très récurrentes dans le film et sont nourries par les discours misogynes des hommes, José en tête, qui n’a pas digéré les conditions de son divorce ! Alors on ne sait pas vraiment si le réalisateur a vraiment voulu défendre les femmes ou si au contraire il force le trait pour se moquer d’elles. A vrai dire, tout le monde en prend pour son grade d’une manière ou d’une autre et c’est ça qu’on retiendra ! Espèce de version loufoque de « Une Nuit en Enfer », « Les Sorcières de Zugarramurdi » peut également rappeler « La Famille Adams » pour son humour noir bon enfant. Il est parfois un peu gore, mais il est surtout très drôle. Quant à la plastique de la sublime Carolina Bang, elle devrait convaincre les derniers réticents d’aller voir le film. Film auquel on reprochera uniquement une dernière partie un peu longuette. Néanmoins, Álex de la Iglesia s’en sort plus que bien avec une réalisation à la fois esthétiquement réussie et au contenu quasi irréprochable, bien servie par des acteurs qui ne le sont pas moins!
Une place espagnole bondée. Au milieu de la foule, plusieurs personne déguisées. Soudain, Bob l'éponge fait un signe à Jésus-Christ. Ce dernier sort alors un fusil à pompe de sa croix et, accompagné du soldat de plomb, rentre en hurlant dans une banque où un gosse les aide à braquer le personnel : "Les Sorcières de Zugarramurdi" est lancé ! C'est bien la nouvelle réalisation barrée du non moins barré Alex de la Iglesia que l'on a sous les yeux. Et force est de constater que la surprise est au rendez-vous. Entre la scène décrite ci-dessus et la fin du film, celui-ci est animé d'une folle énergie, accumulant les situations plus loufoques les unes que les autres. Ne lésinant pas sur les effets spéciaux, plutôt réussis, et les litres d'hémoglobine, le réalisateur de "Balada triste" nous plonge dans un univers extraordinaire où il peut exprimer toute sa folie. L'histoire, complètement allumée, est pleine de rebondissements, partant dans un délire fantastique au bout d'une demi-heure rappelant ainsi furieusement "Une nuit en enfer" ! Intelligemment écrit, l'une des grandes forces du film se situe dans les dialogues, traitant majoritairement des relations homme/femme, et qui sont savoureux et souvent hilarants, prononcés par des personnages géniaux, désespérés par la crise économique et par le sexe opposé. De la Iglesia se fait un plaisir à mettre en scène ces braqueurs du dimanche perdus face à des forces fantastiques qu'ils ne comprennent pas et son plaisir est communicatif. On ressort de cet excellent spectacle heureux, et ce malgré une fin décevante, trop axé sur le grand spectacle où le réalisateur est moins à l'aise, et avec une seule envie, y retourner !
Alex de la iglesia continue son bonhomme de chemin et nous livre des films toujours aussi barrés. Un film sans temps morts avec des dialogues savoureux et des sorcières au top. Côté point négatifs : les effets spéciaux ne sont exceptionnels mais on a vu pire et on peut reprocher une histoire d'amour inutile. Sinon les acteurs sont tous bons et on s'éclate devant ce delire maitrisé de bout en bout.
Après son chef d'oeuvre Balada Triste (2011) Alex de la Iglesia va à avoir du mal à faire mieux. Ces Sorcières de Zugarramurdi ne sont qu'une petite pochade bien insignifiante à côté. C'est du n'importe quoi, ça part dans tous les sens mais du coup cela finit par être drôle. Ça commence fort avec un braquage plutôt savoureux, puis il y a un gros...
Un drôle de film, on aime ou pas, sans demi mesure. Complètement déjanté, absurdes, répliques décalées, ça part dans tous les sens. Effets spéciaux moyens mais c'est drôle et ça passe bien. Si vous avez aimez Braindead, ça peut vous plaire.
Un film totalement déjanté mais aussi parfaitement maîtrisé par un cinéaste qui sait fort bien où il veut aller... et, là, il va tout droit vers un affrontement hommes-femmes avec tout ce que cela peut avoir de comique et de fantastique...
Pour son 12ème long métrage, le déjanté Alex de la Iglesia a choisi de s'inspiré d'une légende urbaine sur le village de Zugarramurdi, petit village situé au nord de l'Espagne ou pendant le moyen age on aurai brûlé des sorcières. Mais comme bien sure s'est Alex de la Iglesia on a droit à une comédie horrifique décalée et déjantée.
Les Sorcières de Zugarramurdi commence avec une scène d'ouverture démente, sans doute un des braquages les plus déjantés de l'histoire du cinémas. Alex de la Iglesia nous présente une série de personnages loufoques dans un contexte qui lui est cher : la crise économique. De la maman hilarante à fiston badaas cette intro est délirante et fait démarrer le film à 100 à l'heure. On commence déjà par remarquer une direction artistique géniale avec notamment un générique assez drôle et très bien fait et aussi une très très bonne direction d'acteurs.
L'attachement aux personnages est direct et se renforce lorsque nos braqueurs amateurs arrive dans ce fameux villages de Zugarramurdi. Là le film prend une tout autre tournure, on commence à décelé le coté horrifique qui ne tarde pas à se montré lors de la scène dantesque du bar complètement incroyable avec une vielle sorcière à se plier en deux et un enchaînement de répliques jamais vue.
Spèce de voyeur Les Sorcières de Zugarramurdi ressemble à une sorte de croisement entre Quentin Tarantino et Guillermo Del Toro, déjà le style quelques par entre le réalisme et l’excentricité la plus totale et la direction artistique qui est sans doute l'atout majeur du film, cette dernière et parfaitement travaillée tout comme la photographie est les décors originaux qui renforce surtout le ton humoristique du film. Pratiquement aucune faute de gout à part peut être les effets spéciaux, en effets on voit directement ce qui est réel et ce qui ne l'est pas aussi bien dans les proportions que dans le design.
Il faut également saluer les prestations des acteurs tous absolument géniaux, surtout Carolina Bang excellente dans son rôle de sorcière sexy et Hugo Silva hilarant dans le rôle du anti-héro et surtout surtout Terele Pavez dans le rôle de la vielle sorcière clichée et hilarante qui est incroyable, on en avait déjà un aperçue dans la bande annonce avec sa réplique "C'est pas les sorcières dont j'ai peur, mais des fils de pute !" mais son personnage est sans doute le plus loufoque et le plus barré que j'ai jamais vu.
On pourrai en revanche bacher le film sur le fait qu'il est beaucoup trop long, certaines séquences traînent pour devenir beaucoup beaucoup trop longue et n'apporte rien à l'histoire du film. Egalement le changement de rythme pendant le dernier quart d'heure avec l'arrivé de la grosse créature qui dégomme tout, bien que très bien trouvé cette scène donne au film une toute autre atmosphère.
Bilan : Un film fou furieux, déjanté et décalé Les Sorcières de Zugarramurdi est un divertissement diablement efficace et une excellente surprise totalement jubilatoire.
Pourquoi cette excellente comedie n'est-elle pas davantage distribuée et sur une periode plus longue? parce-que ce n'est pas un film americain peut-etre... en tout cas allez la voir en espagnol!
Le cinéma de genre espagnol a encore de beaux jours devant lui. « Les Sorcières de Zugarramurdi », le dernier long-métrage d’Alex de la Iglesia, est une comédie d’horreur drôle, gore, frappée et déchaînée, menée tambour battant par un réalisateur talentueux, misanthrope et nihiliste, dont l'art maîtrisé et dynamique est ici le principal atout.
Après la réussite de Balade triste, j'attendais avec impatience le nouveau film d'Alex de la lglesia, cinéaste ibérique sacrément barré or le résultat est loin d'être à la hauteur de mes espérances. Voulant réaliser un film complètement barré, le réalisateur livre une oeuvre bâclée, une sorte de spectacle du grand-guignol grotesque et redondant dénué d'originalité.Si l'ensemble arrache quelques sourires, l'ensemble complètement fauché pâtit d'une mise en scène assez terne pour ne pas dire laide. Les acteurs s'amusent mais le spectateur se perd, tour à tour amusé et consterné par cette farce bancale et mal écrite qui accumule les poncifs. Il y a aussi des relans de misogynie assez gênantes dans le film même si l'on peut voir tout cela au millième degrés. L'ensemble ressemble plus à une série de sketchs fauchés plus ou moins réussis qu'à autre chose. C'est long, répétitif et parfois ennuyeux. J'aurai aimé trouvé ça génial mais ma déception est assez forte. A voir en streaming à la rigueur mais sans grand intérêt. Mais que fait Carmen Maura dans cette galère?
Petite déconnade à l'espagnole, où ça hurle et ça coure par tout... Vision loufoque des sorcières modernes ou modernisées qu'Alex de la Iglesia s'amuse à mètre au goût de nos jours, avec plus ou moins de succès (plutôt moins)... Mais bon, pour se distraire, ça le fait.
A part le premier quart d'heure qui est très drôle, le film est complètement foiré! Tout est grotesque dans le film, les effets spéciaux sont raté surtout spoiler: les déplacements des sorcières . C'est du grand n'importe pas quoi, tellement que finalement on s'en fout de ce qui arrive aux personnages.
Le film souffre en effet de certaines longueurs et courses poursuites grand guignolesques qui traînent vraiment. Par contre, on sourie souvent face au délire de La Iglesia (le sabbat final est vraiment amusant) et la scène d'ouverture très drôle et rythmé. Dommage que le reste du film soit un peu du remplissage.