Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Matthias T.
47 abonnés
612 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 29 décembre 2022
L'on peut regretter que la musique n'occupe finalement pas davantage de place dans "Kinshasa Kids", cependant ce documentaire reste plein d'une vitalité qui fait sans conteste plaisir à voir.
Un joli docu film qui ravira les fans de musique africaine. Le tout est ponctué de quelques scènes difficiles sur la vie de ces jeunes enfants mis à la porte de chez eux, et qui pour échapper à leur quotidien miséreux vont s'unir pour chanter et danser. J'ai adoré mais on est très loin du film musical gai et joyeux, ça reste sombre et destiné à un public adulte.
J'ai adoré ce magnifique film, qui véhicule une toute petite lueur d'espoir, mais parmi ces 30.000 ( et il semblerait que ce soit 50.000) combien en sortiront?
Car, en plus de la misère, il y a toujours la menace d'exorcisme, et là c'est l'horreur la plus complète. Il ne faut pas oublier qu'une grande partie est accusée de sorcellerie, il y a la torture et parfois la mort. Et le plus terrible c'est que cela se fait également chez nous. Que font nos dirigeants contre le martyrs de ces enfants? Pas grand-chose sans doute car personne ne semble au courant. C'est quand cela s'arrêtera que l'espoir sera vraiment en marche.
Entre le documentaire et le film, j’hésite, Marc-Henri Wajnberg nous convie à découvrir l’univers miséreux des gamins de Kinshasa qui à force d’en découdre avec les grands arriveront peut-être à, jouer, chanter et danser aussi bien qu’eux. C’est terriblement bien enlevé, mais sans la hargne de « Benda Bilili ». La peinture d’une ville anarchique et le portrait de ces gamins perdus constituent un point d’ancrage indéboulonnable. Les bonus ★★★☆☆ De nombreuses scènes coupées, dont certaines auraient mérité de ne pas l’être.
à l' image de Benda Bilili il y a deux ans , on suit ici des chanteurs des rues , des enfants , dans leur quotidien des plus précaires et dramatique mais avec une énergie de l'urgence qu'on ne retrouve nulle part ailleurs : c'est jouissif , on en ressort gonflé d'espérance , de bienveillance ! à voir absolument
J'irai en octobre présenter mon livre en RDC. Aussi je ne pouvais pas manquer ce film/documentaire sur les shégués, ces enfants accusés de sorcellerie qui hantent les rues de la capitale congolaise. Le jeune réalisateur belge a choisi de fictionnaliser leur vie en s'attachant à une bande de jeunes qui décident de monter un groupe de musique. Le scenario lorgne un peu trop du coté de Benda Bilili pour surprendre. Mais heureusement, le documentaire l'emporte sur le film. Il n'est jamais aussi convaincant que dans sa description de l'aube au crépuscule du quotidien misérable de ces gamins entêtés. On éprouve le même malaise nauséeux ressenti face au Cachemar de Darwin. Dans les rues de Kinshasa, la violence est omniprésente. Les policiers, loin de la combattre, sont ceux qui la nourrissent à force de corruption. Certains plans donnent froid dans le dos, malgré la moiteur équatoriale : les montagnes d'immondice, les chaussées défoncées, la marais humaine qui prend d'assaut un train de voyageurs ...
un film beau léger et lourd de sens en même temps, à la limite entre fiction et documentaire, ce film redonne foie en l'art, le partage et la force de vivre.
Film nécessaire, peinture d'une afrique sans concession, filmée à hauteur d'homme... KInshasa comme je me l'imaginais, grouillante et sale, belle et magique... Haute en couleur et créatrice, fleurie et accablée, cette société bien malade nous est servie sur un plateau depuis notre fauteuil par un réalisateur attendri mais conscient... Merci Marc Henri Wajnberg, cette fiction est plus vraie que nature et votre film fait du bien, même s'il est dur, nous voici recadrés.
Film allucinant qui nous fait voyager dans les rues de Kinshasa, traverser le fleuve Congo, transpirer de chaleur, sourire d'émoi y (re)découvrir une culture et une langue (lingala) à la fois riche et surprenante. Un film qui donne envie de prendre un avion et de partager une Primus avec les personnages. Un film qui interpelle et qui donne envie de s'ouvrir au monde. Un film unique, le meilleur que j'ai vu depuis très longtemps.
Un film plein d'espoir qui pourrait nous emmener mais qui peine à trouver son propos. Le réalisateur s'embourbe dans les rues de kinshasa en accompagnant les personnages du film. Une vision occidentale néo-colonialiste bien pensante qui essaye de nous faire croire que lorsqu'il y a la musique, il y a de l'espoir. "Lorsque l'on veut, on peut" pas si simple Mr Wajnberg.