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    Joe
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    3,5
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    394 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    Bon film, bons acteurs. Le scénario n'est pas des plus originaux mais n'est pas sans intérêt. Fait penser, d'une certaine façon à Gran Torino. spoiler: Une amitié entre un jeune et un adulte, le chien à la fin, la voiture et Joe qui meurt.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Pour un film avec Nicolas Cage, c'est raté. Certe l'histoire est bien, triste, mais sa ne cache pas la nullité du scénario. Tu connais la fin à l'avance, des scènes longues, et on ne voit pas tous le film car sa se passe que dans le noir. Ils peut être bien pour le scénario et le casting, mais sinon, non.
    Kana57
    Kana57

    39 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Je n'ai pas trop compris l’intérêt de cette espèce de chose tant la mise en scène est lunaire et ne raconte rien
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    très moyen à voir qu'une fois je pence, Nicolas Cage joue très bien sont personnage rien a dire la dessus seulement je pence que l'histoire est trop plate a mon gout.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    David Gordon Green nous replonge une nouvelle fois dans le sud rural d’une Amérique déglinguée en adaptant le roman éponyme de Larry Brown. Joe, figure virile d’un milieu peu recommandable, d’une classe américaine sise au-dessous d’un certain seuil de pauvreté. Soyons franc, le Mississippi de Larry Brown, par analogie celui de Green, n’est pas rose. Sa teinte s’approche en fait carrément du sombre, du noir, comme l’était le roman. Une famille de vagabond dont un père alcoolique de dernier degré, une mère déjantée, une sœur mutique et un jeune garçon laissé pour compte font la connaissance de Joe, ex-détenu, lui aussi porté sur la bouteille mais concrètement en voix de rédemption. Si Joe ne semble pas être à qui l’on confierait sa destinée, l’attachement réciproque entre le jeune Gary et cette figure masculine changera le cours de leurs vies respectives. S’il est assez simple d’entrer dans l’histoire, il apparaît pourtant très vite qu’au même titre que Larry Brown, le cinéaste aux commandes s’entend très bien pour faire de cette rencontre un profond drame humain sur fond de précarité.

    Le sud, terre sauvage, peuplée de bonhommes peu reluisants, de serpents, d’inégalités crasses. De maison en maison, de bois en bois, le film de Larry Brown ne sort jamais du carcan de la décrépitude. La leçon est limpide tant l’Amérique dépeinte ici fait singulièrement peine à voir. Mais n’était-ce pas le but du romancier derrière le récit? Dresser le portrait d’un arrière-pays ravagé et complètement déglingué par l’alcool, la drogue, le vice et la violence. Bref, les personnages sont d’une rare justesse, à commencer par le vieux, père alcoolique, violent et franchement malsain. A l’instar de Mud, signé Jeff Nichols, on redécouvre pour l’occasion le jeune Tye Sheridan, adolescent marquant de par sa tenue, son faciès. Le jeune homme se heurte pourtant ici à plus fort que lui, en la personne d’un Nicolas Cage en pleine guérison artistique. Si Joe n’est sans doute qu’un passage dans la filmographie pantelante du célèbre comédien, il n’en reste pas moins que sa présente prestation s’apparente clairement à sa meilleure apparition depuis plus de dix ans maintenant. Clairement l’homme fort au casting, l’acteur, très mature, drôlement à l’aise dans son rôle de rédempteur, de redresseur de torts, marque sa carrière d’une nouvelle pierre angulaire.

    Mais dans le fond, qu’est-ce que Joe, je parle aussi bien du film que du roman, nous offre réellement? En somme que très peu de choses. Oui, peindre un tableau saisissant d’une Amérique foireuse, d’une société mal en point suffit-il pour qu’une œuvre marque réellement les esprits? A priori non. Malgré toutes les bonnes intentions du metteur en scène, qui raconte son histoire de manière très fidèle à l’œuvre écrite, l’ensemble ne fait que tourner en rond. Les esprits malsains le resteront quoiqu’il arrive et les âmes bienveillantes poursuivront elles aussi sur la même voie. Le monde n’est que crasse et décrépitude mais les personnages ne sont que des acteurs inutiles dans un marais gluant de personnalités similaires. C’est sans doute le crédo même de la littérature noire américaine, de Faulkner à McCarthy en passant par Brown, mais au cinéma, le postulat semble pourtant trop léger.

    Il convient pour autant de découvrir Joe, qui s’il n’est pas franchement captivant, est au moins une excellente fresque sociale dans un milieu que l’on en connaît que très peu. En antagonisme parfait avec l’Amérique capitaliste que l’on ne cesse de nous exposer, celle de Larry Brown, le mérite de Joe en revient au romancier, est aussi grisante que captivante. Je pense là notamment aux quelques séquences de bûcheronnage sauvage dans les bois du Mississipi, nous pas pour l’exploitation forrestière mais simplement pour que les arbres meurent et que d’autres puissent en profiter. Un constat qui caractérise parfaitement le monde dans lequel Joe et Gary vivent. Un monde absurde régi par la violence et le profit hypothétique. 11/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 septembre 2014
    "Joe" nous plonge dans une Amérique sauvage, une Amérique de misère et de violence. Comme l'avait fait "Mud" quelques temps avant. Ce film est très, très lent, mais tous le charme de ce film viens de cette lenteur. Je me suis un peu plus ennuyer que devant "Mud", mais le tout reste vraiment bon.
    C'est un univers bien réel dans certaines villes américaine malheureusement et je trouve que c'est très bien retranscrit a l'écran. Ce n'est absolument pas évident de voir des scènes aussi dur qu'un enfant se faisant taper par son père et de voir autant de mauvaise choses (qui sont bien réel pour certaines personnes) dans un seul et unique film. Ca fait mal au coeur.
    Nous avons un Nicolas Cage qui retrouve un vrai rôle pour servir ce film, un Nicolas Cage au talent incroyable qui nous avais énormément manquer durant ces dernières années. Et ce jeune acteur Tye Sheridan qui m'avait déjà surprend dans "Mud", je l'attend maintenant dans un tout autre registre parce que là on peu dire que ces deux films se ressemble.
    Pour conclure, une belle réussite, un film lent mais vraiment bon avec une très belle photographie. A ne pas regarder quand on commence a piquer du nez tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 septembre 2014
    Joe est un homme pas très sympathique... La seule raison qu'un tel homme ne se soit pas encore suicidé, même si quelque part il le fait à petites gorgées, c'est qu'il n'est pas encore assez usé pour y penser. Mais cela fait de lui un border-line, un homme capable d'avancer par la seule force de sa volonté et de ses propres règles. Mais cela n'a guère de sens. Jusqu'à ce qu'il croise le jeune Gary dans lequel il voit sans doute une part de sa jeunesse passée. Il va prendre ce jeune homme sous sa protection, tentant de lui éviter la violence de son père, et les nuisances d'un vieil ennemi, Willie.

    C'est un film sombre que voilà, très sombre. Un territoire quasi abandonné, une population à la frange de la marginalité que l'alcoolisme ronge. Mais au fin fond de la chaîne alimentaire, il reste toujours des prédateurs. Joe en est un, qui fait le drôle de métier de tueur d'arbres... Mais les autres sont plus dangereux encore, en quête de chair fraîche et de domination. Joe vit là reclus, avec son passé de taulard. Il a plus d'affection pour sa chienne et les serpents que pour le reste de l'humanité. C'est donc comme une offre de rédemption que va surgir Gary, une possibilité de transmission. On sait d'avance où va conduire ce chemin qui n'a qu'une issue possible, mais voir un homme se redresser permet de le suivre et de le comprendre.

    C'est aussi les retrouvailles avec un acteur qui n'a joué que dans des navets ces dernières années. Nicholas Cage retrouve enfin les chemins de réussite avec ce rôle puissant, magnétique, auquel il donne une chair massive, tatouée, blessée. Je ne l'avais pas vu aussi bon depuis Leaving Las Vegas, A tombeau ouvert ou bien encore Lord of war. Et c'est tant mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    la réalisation est lente et on s'ennuie assez vite, le dernier quart d'heure est le plus intéressant, le reste est une succession de violence, de débauche, de crasse et une caricature de l'Amérique sudiste profonde.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Une histoire touchante au fin fond du Texas,c'est long par moment un peu trop,c'est un film dur ou la loi du plus fort s'applique encore dans cette bourgade sudiste!La violence sous couvert d'une ambiance douce pourtant avec des images sublimes et le coté protecteur de Joe sur Gary est touchant,d'ailleurs je suis surpris de voir Nicolas Cage dans ce rôle la et dans ce petit film indépendant!tant mieux ça change son registre et ça fait pas de mal à sa carrière ^^.3/5.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Récemment, est réapparu avec Jeff Nichols un courant neuf de southern gothic dans les salles obscures. Une nouvelle vague qu'on peut mieux distinguer en observant Scott Cooper (Out of the furnace), Friedkin (Killer Joe) et maintenant David Gordon Green surfer dans ses remous. Ami de Jeff Nichols, DGG signe avec Joe une oeuvre qui ne peut que rappeler Mud. Si j'étais enthousiaste à l'idée de retrouver le Sud crasseux et délétère de cette Amérique redneck, j'avais vraiment beaucoup de mal à pardonner à Joe sa proximité insolente avec le grand film de Nichols, qui mettait lui aussi en scène Tye Sheridan dans le rôle d'un jeune adolescent au parcours déjà cabossé pris sous son aile par une gueule cassée du cinoche américain en pleine réhabilitation (Matthew McConaughey remplaçant Nicolas Cage, s'il est besoin de préciser). Les deux auteurs se partageant même leurs compositeurs, je craignais vraiment que Joe ne soit construit que pour s'inscrire dans le sillon vendeur de Mud, et ne se casse la gueule en en devenant une variante du pauvre, l'essence poétique et la tension dramatique égarées sous un maquillage destiné à lui donner une simili-identité. Après tout, on en a vu, des ersatz honteux et vulgaires. Mais Joe n'est pas de ce bois là, et c'était oublier un peu vite que David Gordon Green, enfant de ce Sud décadent qui a sans doute contribuer à le forger, a connu ses premières amours avec ces environnements hostiles et corrupteurs, avant un passage par la comédie qu'on décrit tour à tour comme mitigé et indigne du talent qu'il avait laissé entrevoir à ses débuts. En plus, Mud et Joe ont été produits en même temps, et l'argument du plagiat ne tient plus. Mais surtout, c'est par ce qu'il propose que le long-métrage ici en question peut le mieux se détacher de l'emprise de celui de Nichols. David Gordon Green se détache en effet de tout onirisme, déclinant un univers où tout n'est que sueur, sang et larmes. Un Monde perdu où la morale évanouie abandonne les hommes à leurs élans vitaux primaires, qu'il ne savent plus diriger, et libèrent comme ils peuvent. Un cloaque où le désœuvrement de l'esprit réduit à une aliénation inévitable, et où les corps agissent sans raison véritable, célébrant la victoire du Mal qui dépasse de loin la réelle nature des personnages, qui n'en sont plus que des intermédiaires. Des marionnettes régies par la noirceur, capables de tuer pour une bouteille de vin, dans un acte gratuit que DGG regarde comme fasciné, ses cadrages mouvants recevant de plein fouet l'impact psychologique de la situation. Et quand une once de conscience semble survenir, que le remords pousse enfin un de ces damnés au suicide, elle semble si improbable, si soudaine qu'on la croit presque aléatoire, sans réelle signification aucune. On pourrait alors se dire que tout est en place pour faire du duo central la bouée de sauvetage de Joe, le pilier sur lequel se recentrer pour trouver la lumière. Pourtant, je n'ai pas été convaincu - la faute n'en revenant pas à Sheridan ou Cage, loin de là. A mes yeux, David Gordon Green a de fait trop laissé son récit s'enfoncer dans un naturalisme dépressif pour que la poésie de cette rencontre, entre espoir de vie et espoir de rédemption, s'en dégage et en jaillisse comme il l'espérait. Et c'est à ce niveau, finalement, que finit par resurgir le spectre de Mud qui réussissait mieux ce pari. Je ne dis pas que le timide espoir que délivre la scène finale soit injustifié, et que le pessimisme soit une mauvaise chose, mais il est difficile de faire briller une lueur si fugace, et Joe n'y est pas tout à fait parvenu. Je regrette aussi une construction trop simple de beaucoup de personnages secondaires et leur assemblage pataud à l'histoire. Au contraire, la narration m'a plus dans ses quelques prises de risques, par le bonheur avec lequel elle fait très simplement dialoguer certaines scènes. Et on regarde quand même avec intérêt l'ascension du jeune Sheridan se poursuivre, ainsi que Nicolas Cage confirmer sa carrure et le standing qu'il prend à chaque fois qu'il est convenablement cadré. La rage intérieure de Joe transparaît à chaque plan, complétant une distribution de personnages au physique rugueux qui témoigne des injures de la vie. Âpre au possible, Joe vaut le détour, sans pour autant séduire à cent pour cent. Je conseille, malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Epoustouflant du début à la fin! Prend aux tripes dès les premières minutes. Un jeu d'acteur génialissime je suis contente de revoir cage qui s'était perdu depuis quelques années. On en vient à s'attacher à cet alcoolique violent et à vouloir tuer le père! Une musique là quand il faut! Mon coeur s'est arrêté de battre plus d'une fois!
    Une bonne leçon sur les différents degrés de l'alcoolisme et le fait que oui c'est une drogue dur qui peut pousser aux pires crimes.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    J'ai vu un film... d'une noirceur crépusculaire où Nicolas Cage campe un personnage extrême dans un environnement extrême... où la violence côtoie la douleur de laisser-pour-compte, et de personnages en souffrance. On suit avec une attention soutenue le parcours déglingué de Joe, et de son amitié avec un ado bousculé par son environnement alcoolique, violent, décalé... La BO est une tuerie de tension soutenue... Cette chronique sudiste de "fin du monde" est pleine de force, de haine et de larmes. L'oppression est constante et la montée de "la vague qui nous submerge" est vivace... Comment peut-il en être autrement tant la narration est maîtrisée, la réalisation est léchée et la BO, encore une fois exceptionnelle. Les comédiens sont littéralement époustouflants... Nicolas Cage prouve bien sûr que c'est un très acteur qui s'est un peu perdu dans qq navets ces dernières années, mais aussi la découverte de Tye Sheridan et surtout de Gary Poulder qui sue le mal et la mort par tous les pores de sa peau... Un vrai grand beau film dur...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Après une série impressionnante de navets, dignes de nourrir les pays souffrant de famine la plus sévère, Nicolas Cage se reprend avec ce film qui duplique les mêmes codes cinématographique que "Mud" sorti l'an dernier.
    Dans le rôle d'un ancien detenu alcoolique et irascible, Cage livre une de ses meilleure prestations depuis des années, et il est soutenu par l'extraordinaire Tye Sheridan; déjà très prometteur pour son jeune âge.
    Une histoire forte, cruelle aussi mais très prenante
    Ko_chang
    Ko_chang

    6 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Mais quelle nullité ce film ! Je met 1 étoile pour Nicolas Cage et je suis généreux, mais je me demande ce qu'il fait dans ce genre de film.
    L'histoire est inintéressante. Film psychologique à 2 sous.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Oui, enfin, Nicolas Cage dans une production "respectable". On avait presque oublié quel grand acteur il était, car, clairement, il fait le film à lui tout seul. Joe, c'est une gueule, une force de la nature, prêt à sacrifier sa liberté pour son honneur et sa recherche de la paix. Tye Sheridan, après Mud, n'est pas en reste non plus, et est sans doute destiné à une grande carrière, vu la maturité dont il fait preuve pour son jeune âge. L'oeuvre est noire mais esthétique, bien filmée, elle respire le souffre et la douleur. Le scénario ne renverse pas les montagnes en terme d'originalité, mais le tout est bien exécuté, et nous transmet quelques frissons. Nicolas, c'est comme cela que l'on veut te voir !
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