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Un visiteur
3,5
Publiée le 7 janvier 2015
Enfin ! Nicolas Cage en tête d’affiche d’un vrai film, cela faisait un bye (Lord of war commence à dater…) De par son casting (Tye Sheridan confirme film après film) et son côté amérique profonde, on pense inévitablement à Mud. Joe se suit avec plaisir mais ne peut pas rivaliser avec le film de Jeff Nichols, la faute à un scénario un peu trop prévisible.
j'étais septique en regardant la bande annonce. Finalement après avoir vu le film, j'ai passé un très bon moment. L'histoire est touchante, Nicolas Cage est très bon dedans. Le scénario est bien monté. Un bon film.
Après Prince Avalanche du même David Gordon Green, on reste au Texas et en forêt avec Joe. Le ton du film est cette fois-ci encore plus sombre. Nicolas Cage retrouve enfin un rôle intéressant et à la mesure de son talent, dans la peau d'un ancien taulard au passé violent, alcoolique et toujours empli d'une rage durement contenue, nouant des liens avec un jeune ado, dont le père (Gary Poulter, empreint d'un charisme inquiétant assez hors norme, sdf acteur amateur engagé exprès pour le film et décédé juste après) est lui-même très violent. En plus de ça, un truand malfaisant, auquel Joe a eu affaire, revient lui chercher des noises. C'est donc très chargé, la tension monte crescendo, on sait très rapidement la direction tragique que le film prend, comme si la fatalité pesait sur les personnages, ne pouvant échapper à leurs destins. Ils sont ce qu'ils sont, et le pourquoi des événements n'a donc que peu d'importance, L'intérêt est de savoir comment les émotions destructrices vont se libérer, et quelles conséquences vont en découler, en particulier pour le garçon.
Nicolas Cage qui se fait de plus en plus rare au cinéma est le héros du nouveau film de David Gordon Green. Le film nous plonge dans les eaux marécageuses de ce que l’on peut considérer comme une Amérique profonde dans laquelle règne la violence et la cruauté. On tombe ici en plein dans le film de antihéros dans lequel on ressent de l’antipathie pour presque l’ensemble du casting. L’histoire est celle d’un jeune homme au destin bien sombre qui vit au fin fond d’une Amérique profonde et surtout dans une famille bien sombre. Dans cet univers bien sombre frappé par le racisme et la violence, ce jeune homme essaye tant bien que mal de s’en sortir. Il va faire la rencontre de Joe qui engage des ouvriers pour empoisonner des arbres. Alcoolique, et avec un passé sombre, ce dernier va servir de second père et surtout de protecteur pour le jeune Gary. [...] En effet, le jeune homme est frappé par son père, un marginal alcoolique détestable (rien que ça!), capable du pire et … du pire ! Dans le Sud des États-Unis, Gordon Green nous dépeint d’ailleurs de nombreux marginaux : des employés de Joe avec leur accent improbable, au méchant du film au visage renfrogné, en passant par la tenancière du bordel du coin. On ne peut vraiment pas dire qu’il nous offre une carte postale nous donnant envie d’y passer nos prochaines vacances. Le récit qui nous est proposé est finalement assez brouillon, le scénario a la fâcheuse tendance de trop se disperser. C’est ainsi qu’une scène horriblement longue nous fait suivre le père de Gary dans un moment de pure violence gratuite qui n’apporte vraiment pas grand chose au récit ni au développement de la relation père / fils. Le pitch du film est finalement assez proche de celui de « Mud » de Jeff Nichols sorti en 2013. Aucun romantisme ne se dégage pourtant dans cette région sudiste abandonnée et délabrée. [...]
Le film, adapté d'un roman de Larry Brown des années 1990, nous prouve que le cinéma indépendant américain a encore de beaux jours devant lui. Si le thème est lourd et parfois trop lourdement traité, on retrouve un Nicolas Cage au top de sa forme, et une véritable révélation en la personne du jeune Tye Sheridan.
Une plongée dans l’Amérique des bas-fonds ruraux qui mise sur une réalisation nerveuse, et sur un environnement crasseux, illettré, débauché : la route d’une famille de vagabonds fraichement arrivée dans un village va croiser celle de Joe, entrepreneur local au bon fond mais à la vie dissolue. Le gros point fort du film est son atmosphère très bien rendue et vraiment immersive. Nicolas Cage, de son coté, s’en sort pas mal dans un rôle différent et plus complexe que ceux (oubliables) auxquels il nous a habitué récemment. Quelques ombres au tableau en particulier du côté du scénario, trop prévisible, à l’image de plusieurs passages fades et peu inspiré dans la seconde partie. Imparfait, Joe reste néanmoins un film plaisant.
un très bon film qui se concentre surtout sur la psychologie des personnages. On pourrait facilement critiquer le manque d'originalité du fait que ce film sorte peu de temps apres "Mud" et avec le même acteur, mais pour ma part j'ai trouvé les personnages bien plus travaillés et authentiques. un film plus sombre que "Mud" qui apporte son lot de réflexions. Pour les amateurs du genre, je recommande.
Violence, alcoolisme, méchanceté, déprime, saleté, David Gordon Green ne nous épargne rien et nous dresse un tableau peu reluisant de ce coin là de l’Amérique où l’on peut tuer pour une bouteille de vin, où l’on peut rosser son fils pour lui voler quelques dollars. Pourtant, malgré son côté misérabiliste, le film ne tombe jamais dans la démonstration facile ni dans l’apitoiement, mais propose une somme de portraits brut de décoffrage de personnages pour la plupart attachants, un peu comme c’était le cas dans l’excellent « Winter’s Bone » sorti en 2011, préférant s’appuyer sur une solide mise en scène pour nous raconter le parcours de Joe, cet homme cabossé interprété assez un Nicolas Cage plutôt sobre dans un western moderne, un drame social captivant de bout en bout.
Dramatiquement éprouvant, Joe nous plonge dans l'âme humaine propre à la rédemption et la vision de soi. Rarement Nicolas Cage n'a été aussi profond et juste dans un film, s'effaçant même souvent pour laisser ce gosse briller de mille feux face à la caméra. Joe, c'est le mec que tout le monde craint et respecte, celui qui ne supporte "plus" l'injustice malgré le fait qu'il en soit une souvent. Avec son méchant trop humain pour être vrai, Joe nous donne des envies de rébellion et de coups de poings dans la gueule. On regrettera toutefois ce face à face avec la Police (bâclée et presque immorale) et cette cuite en cherchant le chien (inutile). On en ressort malgré tout pas vraiment indemne, dans un final où l'ombre de cette homme plane sur ceux qui restent.
à travers Joe on ne peut pas dire que c'est un grand Nicolas Cage mais il est sûr que cela n'a rien à voir avec ceui que nous avons vu des derniers temps. avec ce film on retrouve l'acteur le vrai, avec un grand A celui qui à composé son rôle avec brillo dans une certaines retenu et complexité, nicolas cage à su aller chercher de quoi nourrir le le rôle dans le bouquin duquel le film est adapté, le film en lui même nous reconstitue l'Amérique profonde, on y retrouve l'athmosphere magnifiquement mise en place par la lumière, le mouvement de caméra et la musique qui nous maintienent tout le long dans la tension permanente, bien que pas assez intense à mon goût.Avec une tension dramatique plus forte je pense que l'on aurait pu avoir quelques chose de plus grand, mais c'est un partit prit de la part du réalisateur qui nous montre tout çela avec une certaine retenu voir interiorisation avec ce film on est pas dans l'accès mais dans une sorte de pudeur et de constat d'ailleur quand on regarde celui-ci dans son ensemble, on y trouve une certaine densité, une profondeur notamment grâce à un casting de talent. Réalisateur que je découvre sur ce film à petit budget qui sera à suivre note 3.5/5
Une belle histoire (sur la rédemption, la lutte contre l'injustice), un Nicolas Cage qui renoue avec un beau rôle, mais un traitement trop léché, trop esthétisant, qui ne nous emporte pas. Une déception.
On n’ira pas par quatre chemins : l’immense satisfaction qu’apporte ce JOE, est la performance de Nicolas Cage. A travers ce rôle plein d’authenticité et de charisme, on retrouve enfin l’acteur talentueux qu’on avait perdu après de piètres prestations dans « Le Pacte », « 12 heures », ou « Effraction ». Au delà de cette prestation, on retient aussi celle de Tye Sheridan qui, après un rôle similaire dans MUD (2012), continu d’impressionner avec un jeu sans fausse note. Ces deux acteurs incarnent des personnages dont la rencontre bouleversera leur existence. Dans cette rencontre initiatique pour Gary, Joe trouvera la rédemption en aidant cet adolescent désorienté. En plus d’autopsier une Amérique reculée, crasseuse et rongée par la pauvreté, David Gordon Green analyse la relation père/fils. Au sain d’une relation conflictuelle, le réalisateur évoque le besoin qu’a l’adolescent d’avoir un modèle même si ce n’est pas la figure paternelle.
C’est donc dans un film âpre et plein de réalisme que le réalisateur traite des relations humaines et de l’Amérique profonde. Il puise cette authenticité en allant jusqu’à prendre un acteur non professionnel pour jouer un des rôle principaux du film. C’est en effet dans les rues d'Austin que le directeur de casting du film a déniché l'acteur Gary Poutler. Vagabond qui pratiquait le breakdance pour se nourrir, il a alors été convié aux auditions pour finalement incarner le rôle de Wade, le père de Gary. Le comédien est malheureusement décédé en mars 2013, et n'a pas pu voir la version finale de Joe.
Joe est un sale type : il boit, va aux putes, insulte les flics et tue des arbres. Joe est aussi hyper réglo, son entreprise emploie des dizaines d’hommes noirs payés à exterminer les arbres de la forêt. Il paye cash, toujours à l’heure, et est fidèle avec ses employés. Gary, lui est un ado d’une famille à tuyaux de poêle, un père alcoolique et hyper violent ; il cherche du boulot. Joe va investir sur ce jeune et essayer de laver tous ses pêchers passés. David Gordon Green investit à plein régime le cinéma social américain glaçant. La description de ces îlots de perdition américains texans, déjà vu dans de multiples films récents, fait bien ressortir à nouveau la crasse, la moiteur ; la misère financière et intellectuelle. Le réalisateur, à travers cette rencontre, veut nous conduire sur le chemin du récit initiatique. L’esprit du Sud, le vieux brigand prenant sous son aile une jeune pousse, Tye Sheridan dans le rôle du garçon ; tous les ingrédients sont là pour nous faire penser à « Mud ». Mais Gordon Green n’est pas Jeff Nichols. L’ambiance du Sud et de la vie dépravée de ces Rednecks est juste. Après il perd le fil de l’imaginaire et du conte cher au film de Nichols pour se complaire dans la violence et un réalisme plat. Il perd donc toute subtilité pour devenir caricatural. Bien dommage, mais quoi qu’il en soit « Mud » avait déjà été fait. Ensuite, quelques scènes sont très bien menées ; entre autres, celle ou le père de Gary suit un Noir, dans une poursuite alcoolique, pour lui dérober sa bouteille et sa menue monnaie. Là et à plusieurs reprises, le film lorgne vers le récent « Killer Joe ». En définitive, ce film lorgne bien vers « Mud » et « Killer Joe » jusqu’à nous faire loucher. Intéressant pour l’ambiance du Sud mais aussi pour un retour gagnant de Cage et pour le très prometteur Tye Sheridan, qui a 17 ans a déjà tourner avec de grands noms. Mais préférez tout de même les originaux « Mud » en premier lieu et « Killer Joe » ensuite.
film qui aurai put être exploité autrement. J'aime bien cette acteur (Nicolas Cage) mais personnellement il manque un petit quelque chose, peut-être un peu d'action ou de nervosité. mais ça va quand même, ne zappé pas, regardez le et venez donner votre avis...
Un magnifique portrait d'un personnage âpre, dérangé au coeur d'une amérique méconnue. Celle de l'Amérique profonde, magnifiquement dessinée ici. "Joe" est aussi la renaissance de N. Cage : un acteur ici totalement habité et grandiose. Un très beau film.