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mustang766
27 abonnés
15 critiques
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3,0
Publiée le 30 avril 2014
3 étoiles pour Nicolas excellent et les acteurs globalement bons. Mais si vous avez vu Gran Torino passez votre chemin, ça reste plat, le désert en plus. A voir en VOD ou à la maison mais pas au ciné.
J'avais pas prévu d'aller le voir, mais rien que de voir le petit Tye Sheridan, les paysages très américains et un Nicolas Cage apparemment retrouvé, ça me tente. Grosse influence de Jeff Nichols j'ai l'impression, tant sur le lieu de tournage que sur le casting, et surtout la musique, par David Wingo, à qui on doit la musique de Take Shelter, le meilleur film de Nichols, loin, très loin devant Mud et Shotgun Stories. Dommage, il ne manque plus que Michael Shannon et ça aurait pu faire un des meilleurs films de 2014, ce avant même d'aller le voir !
On souffre des trop nombreuses longueurs de ce film. La grande originalité des personnages permet toutefois à ce long métrage d'exister et de nous maintenir dans notre fauteuil tout du long. Quel plaisir de voir Nicolas Cage dans un véritable rôle avec une réelle épaisseur.
Apre et étonnamment aérien, c'est un film surprenant et magnifique. Nicolas Cage prouve ici une fois encore qu'il est l'un des meilleurs acteurs du monde.
Enfin le retour de Nicolas Cage avec un très bon film ! Il est entouré par d'excellents d'acteurs, le tout dans un décor de sud profond des états unis. Une film très bien réalisé avec une rare intensité.
Enfin ! On a retrouvé Nicolas Cage ! Après une longue série de navets (mis à part Bad Lieutenant et Kick Ass), on ne l'avait plus revu aussi convaincant dans un beau rôle depuis Lord of War (2006). Il est vraiment très touchant, aussi sobre qu'imposant. A ces côtés, on retrouve la révélation de Tree of life et Mud (film auquel on pense d'ailleurs ici), le jeune Tye Sheridan, lui aussi parfait...
Joe, est ce bon gars qui a toujours fait les mauvais choix.
Ce drame, qui nous refait tous aimer Nicolas Cage, a ces morales sur la rédemption et les relations pères/fils. On aurait pu croire à un simple règlement de compte et une reconnaissance d'un modèle de père, mais le scénario et le dénouement du film en fait tout autre chose.
Poignant, intense, centré sur le torturé personnage de Joe, on aime ce drame, qui malgré ces petites longueurs et sa "simplicité", reste superbe. On soulignera l'intépretation de Nicolas Cage qui restera comme une de ses meilleurs performances.
Le meilleur role de Nicolas Cage depuis des années, une alchimie extraordinaire entre les 2 acteurs, une émotion brute. Dans la lignée de Mud, un film d'une rare beauté
Ces deux-là vont se reconnaitre et s’aider, avec pudeur, et s’efforcer d’aller mieux, tout simplement. Une partition très noire, souvent touchante, parfaitement mise en image et confiée à un casting idéal. Après Mud, le jeune Tye Sheridan s’illustre à nouveau et livre une interprétation de Gary d’une richesse étonnante. Son prix du meilleur espoir masculin à la Mostra de Venise est amplement mérité. Face à lui se dresse une épave de père terrifiant de crédibilité. David Gordon Green choisit souvent ses acteurs au hasard des rencontres. Il a confié ce rôle extrêmement douloureux à un sans abris d’Austin, Gary Poulter. Une performance unique marquée par le drame puisque Poulter est mort avant même d’avoir pu voir le film achevé. Mais ce qu’il nous laisse là est à vriller le cœur. Et puis bien sûr, il y a Joe. Caché derrière sa barbe, Nicolas Cage disparait dans son personnage avec une sincérité qu’on ne lui avait pas vu depuis longtemps. C’est peu dire qu’on le retrouve enfin. Filmé avec une terrible tendresse pour tous ces laissés-pour-compte, joué avec les tripes, Joe est une réussite évidente, qui nous réconcilie avec le héros de Lord of war et Leaving Las Vegas.
Joe, ON Y VA Le cinéma américain reste très surprenant. A coté des blockbusters dont nous allons être gavés cet été, pour le meilleur et pour le pire, Hollywood est capable de réaliser des pépites comme « Joe ». Offrant la possibilité à Cage, un acteur que l’on croyait pourtant perdu, de reprendre un rôle digne de ceux qui nous l’ont fait tant aimé. On y retrouve l’âme de l’Amérique, cette force d’admettre que le monde est vraiment pourri et de nous faire croire que le travail et le respect des valeurs intemporelles nous guidera vers la rédemption et le salut. Au sein d’une petite ville South of Dixie, Cage incarne un homme d’âge mur qui a raté sa vie. Il demeure un pilier d’une communauté brisée, vaincue par l’alcool et la pauvreté culturelle d’une société en faillite. Aucun espoir de s’en sortir, un jour où l’autre, il craquera et retournera en taule pour de bon. Se présente alors à lui un jeune garçon à l’environnement familial destructeur. Mais le gosse a du bon, le sens du travail et le regard droit. Entre eux se noue immédiatement un lien d’amitié qui les mènera à travers un chemin de croix vers leur Golgotha. Là se jouera leurs destins.
Joe Ransom dirige une équipe chargée de tuer des arbres. Il essaye de se faire discret et tente d'oublier son passé d'ancien détenu mais sa vie bascule lorsqu'un adolescent, Gary, lui demande du travail. Dans ce film très particulier Nicolas Cage revient sur le grand écran avec un rôle juste et à la hauteur de son talent. A l'exception de certaines œuvres l'acteur avait enchaîné les navets. Quel plaisir de le retrouver dans le rôle de Joe, un homme intouchable en quête de rédemption. La mise en scène se veut très réaliste, les scènes d'action se déroulent presque dans la douceur sans jamais grossir le trait. Dans cette petite ville du Texas démunie et dépassée la violence est omniprésente et se présente sous plusieurs formes. David Gordon Green prend le temps de présenter ses personnages et de dresser l'environnement. Une très bonne surprise touchante, malsaine et déstabilisante.
Un drame qui s’inscrit dans la lignée de nombreux films indépendants récents ("Mud : Sur les rives du Mississippi", "Killer Joe"...), et dans lequel on retrouve avec plaisir, outre Nicolas Cage, la figure montante du genre Tye Sheridan. L’atmosphère est réussie et nous immerge dans le terrain d’exploration favori de David Gordon Green : le Sud crasseux, l’Amérique profonde, délaissée, brute, brutale, sordide, en marge de l’American way of life, suintant la pauvreté et la violence. L'ambiance, le tableau social et les rencontres rédemptrices mises en avant sont la force du film. Cependant, la réalisation est très lente dans son déroulement et manque de subtilité, elle est trop prévisible et ne parvient pas à surprendre ni à émouvoir. Un drame trop convenu, qui n’apporte rien de novateur !
Représentation d'une amérique arriéré perdu par ce système de violence d'argent et de sexe. Travaillé de manière sombre. Nicolas Cage joue parfaitement le rôle. Quelques scènes sont un peu bâclé mais le film est dans l'ensemble de bonne qualité.