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    Joe
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    3,5
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    394 critiques spectateurs

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    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Bon film, dans la lignée de Mud, une histoire portée par le retour de Nicolas Cage dans un registre qu'on aime.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Ca faisait un bon moment qu'on l'avait perdu de vue, l'allumé le plus génial du cinéma américain. Tiens, je peux situer l'année où je l'ai abandonné: 1999, A tombeau ouvert qui, entre parenthèses, est aussi le dernier film scorcesien de Scorcèse..... Après, le grand Martin a fait du commercial, du bon commercial mais sans génie, et Nicolas s'est perdu dans des nouillarderies.

    Le film de David Gordon Green se passe au trou du cul du monde, dans le cloaque de l'humanité. Nicolas Cage interprète Joe, patron d'une entreprise de forestiers. Son équipe est occupée à un très étrange job qui consiste à entailler le tronc, ensuite à déverser dans les entailles une sale potion, l'arbre meurt de lui même, on n'a plus qu'à l'abattre. Jamais entendu parler de cela. A mon avis, ça ne doit pas être très écologique -ni très autorisé. Joe est un type réglo, un bon patron, et aussi un solitaire. Une petite copine de passage n'y résiste pas. En fait, il préfère passer un quart d'heure avec les dames de la maison locale (je ne sais pas où ça a été tourné, dans le Sud en tous cas, mais plus bouseux, ça n'existe pas). Son seul problème: il se met facilement en rogne. Surtout quand il a bu. Et il n'aime pas les flics, suite à une sombre histoire de nénette qu'il aurait piquée à l'un d'entre eux. Surtout quand il a bu. Et il boit quand même beaucoup. Vous imaginez comme Cage peut être bon dans ce registre.

    Une famille arrive dans la région et squatte une bicoque. Le père, Wade (hallucinante composition de Gary Poulter; il est mort à la fin du film, il aurait pourtant bien mérité un Oscar!) est un alcoolique, une brute méchante et vicieuse, un salopard comme le cinéma en a rarement montré. Son fils de 15 ans, Gary, (Tye Sheridan vu dans Mud), se fait embaucher par Joe. Et celui ci, petit à petit, va s'attacher à ce gamin courageux, qui a réussi à se tenir droit malgré son épouvantable géniteur, et qui reste pour protéger sa mère et sa sœur, dont on n'aperçoit que les silhouettes, enfermées dans la bicoque, à fumer. Sa sœur devenue subitement muette, on imagine ce qu'elle a pu subir.

    Ajoutons qu'il y a un autre affreux dans les parages, Willie (Ronnie Gene Blevins), encore une brute au visage couturé qui déteste Joe depuis toujours. Tous ces gens là sont plus mauvais que les American Terriers qui gardent leurs maisons..

    C'est dur, c'est âpre, c'est violent, extraordinairement noir. Filmé nerveusement, crûment. Et pourtant, cela se termine que des images apaisées; de superbes images de forêt, à l'image du destin apaisé du courageux Gary.

    A voir absolument quand on aime le vrai cinéma américain.
    traversay1
    traversay1

    3 563 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Joe a contre lui de venir après plusieurs films décrivant le sud des Etats-Unis comme une terre où l'on survit, en temps de crise, avec des personnages frustes qui hésitent sans cesse entre le bien et le mal. Un air de déjà vu malgré les qualités du scénario quoiqu'il y ait aussi à redire sur ses digressions et ses avancées saccadées. Le meilleur est dans les relations qui s'instaurent entre le jeune garçon et Joe, père de substitution, le vrai étant une épave qui se vautre dans l'alcool et la violence. David Gordon Green trace un portrait suffisamment ambigu de son héros, incarné par un Nicholas Cage enfin revenu de ses errements cinématographiques, pour faire oublier, en partie, des passages surlignés dans le sordide. Ce drame rural n'a pas la puissance visuelle ou thématique des oeuvres de Malick ou Nichols. Mais malgré un manque certain de subtilité, et eu égard à la conviction qui s'en dégage, on lui accordera plus qu'un intérêt poli.
    Acidus
    Acidus

    717 abonnés 3 708 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2014
    "Joe" apparait vite comme un sous-"Mud" et les points communs entre ces deux films sont nombreux. Du scénario (les deux intrigues sont extrêmement semblables), à l'acteur Tye Sheridan en passant par le choix du titre (reprenant le nom des deux personnages principaux), le film de David Gordon Green sent clairement le réchauffé à tel point que cela en devient génant. Cette ressemblance est d'autant plus énervante que "Joe" n'arrive pas à la cheville de son ainé et se contente de placer ses personnages caricaturaux, à la psychologie peu travaillée, au sein d' une histoire peu crédible, redondante et soporifique. Effectivement, entre des scènes inutiles et chiantes et d'autres tombant dans une exagération de violence, le cinéaste n'a pas l'air de savoir où il va ni ce qu'il raconte. "Joe" se rattrape toutefois par une réalisation des plus correct et un jeu d'acteur crédible. Et oui, ce compliment s'applique même pour le contesté Nicolas Cage qui, s'en faire des étincelles, démontre sa compétence à incarner d'autres rôles et à jouer dans d'autres films auxquels celui-ci nous avait habitué jusqu'à présent. Mais bon, cela ne suffit pas à en faire un bon film.
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Après un long passage dans la comédie plus ou moins réussie, David Gordon Green revient aux sources avec Joe, film noir et tragique. Porté par un duo d'acteurs au sommet, Joe déçoit malheureusement un tant soit peu, mais n'en reste pas moins du cinéma de qualité.

    En effet, le réalise filme à la perfection une Amérique déchirée, pauvre, limite animale, où chacun se doit de comporter comme tel pour arriver à ses fins. En effet la vie semble avoir quitté ces personnages qui se retrouvent dans des conditions de survie. C’est pourtant par une lueur de vie que l’intrigue se construit. Celle incarnée par le jeune Gary, fils aimant malgré toute la violence psychologique et physique qu’il doit affronter au sein de sa propre famille en ruines, et véritable bombe à retardement qui transformera Joe en une sorte d’ange gardien.

    A travers cette mise en scène, Gordon Green filme un pays fait de taulards, d'écorchés vifs, d'alcooliques, de générations perdues, comme des mythes vivants. Chaque plan transpire le glauque et le réalisme tant ils sont filmés par une main de maître.

    Malheureusement, cette succession de plans, bien que très professionnels, entraînent un rythme au final assez lent. Bien que le scénario soit bon, rien n'est vraiment accrocheur et le film a tendance à perdre le spectateur par son manque de rebondissement et sa tentative à vouloir vite nouer un lien entre Joe et Gary. Le film aurait bien mérité 20 min en plus afin de se concentrer sur ce lien, car il n'est pas si évoqué, et le rythme lent n'arrange pas à grand-chose.

    Dans les détails, le « bad guy » est assez ridicule et certaines plans filmés par un monologue de Joe ne font pas mouche.

    Le film n'en reste pas moins très beau et très bien réalisé dans la mise en scène, l'ambiance et les décors, et surtout la direction d'acteurs.

    ENFIN Nicolas Cage montre que dès lors qu'il est bien dirigé, il est capable d'interpréter un rôle très fort, plein de complexité. Quant à Tye Sheridan, il déborde de justesse dans ce rôle de gamin perturbé qui tente de sortir de son enfer.

    Ainsi, Joe aurait mérité à se concentrer davantage sur le lien entre Joe et Gary, et sur plus de rebondissements. Cela entraîne malheureusement un rythme assez lent et au final, somnolent de temps en temps, ce qui est bien dommage car les acteurs sont très bons, certaines scènes tons très fortes, et la réalisation ainsi que le mise en scène débordent de génie. Il reste donc à la fois agréable et désagréable de par la beauté de cette Amérique déchirée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    La sociologie du Sud contemporain semble passionner de plus en plus depuis cinq ans : après Winter’s bone, Killer Joe, Les bêtes du Sud sauvage ou encore Mud, cet environnement semble désormais presque banal. Putes, trailers, ivrognes, tout cela est maintenant bien connu. Le pari de Joe, résolument axé sur la description de ce cadre social plutôt que sur le récit d’événements, est donc risqué.

    Les personnages restent en effet au second plan, et n’ont qu’un pouvoir illustratif. Ils n’en restent pas moins précisément mis en scène et servent de vecteurs efficaces et discrets à l’immersion dans ce monde si prisé des réalisateurs. Mais ici, la démonstration est plus forte qu’ailleurs. Plus forte que dans les autres films qui fonctionnent sur cette même toile de fond, mais où la narration plus présente estompe les aspects les plus crus de ces régions totalement livrées à elles-mêmes.

    Ici, ce monde est décortiqué, sous ses aspects les plus violents. Le sacro-saint « choc des images » cher au journalisme à sensations fonctionne ici, et suffit à l’argumentaire. L’éducation, la sécurité, la santé, la justice, la protection de l’environnement et des travailleurs… Autant de missions confiées à un service public dont les défaillances (voire l’absence totale) conduisent à une horreur savamment illustrée. Tous les protagonistes dégoulinent de maximes absurdes prônant la liberté individuelle, qui résonnent comme des carcans dont ils sont totalement incapables de s’extraire.

    La mise en scène presque cruelle sert les objectifs du film, qui pourrait ainsi être parfait s’il n’avait pas autant insisté sur la consolidation du semblant de relation père-fils entre Nicolas Cage et Tye Sheridan (déjà vu dans Mud et époustouflant ici), dont on se désintéresse assez vite. La performance de Nicolas Cage est comme d’habitude très inégale, flanquée de scènes qui frisent le ridicule. Mais elle ne gâche rien à la fête : après avoir filmé à peu près n’importe quoi dans sa vie, en passant par des comédies Apatowesques pas franchement réussies, David Gordon Green semble enfin avoir trouvé son créneau dans un cinéma engagé et résolument social.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Un film qui prend aux tripes et dans lequel Nicolas Cage retrouve enfin un rôle à sa démesure. Le film n'évite pas les clichés et on peut lui préférer "Mud" sur certains aspects, mais le portrait de ces damnés de la terre qui s'achève en rédemption est filmé et interprété avec suffisamment de force pour nous laisser une impression durable, surtout que le réalisateur prend son temps pour installer l'intrigue et les personnages, et créer un climat glauque enfiévré. Gueules ravagées, travailleurs pauvres, poivrots, prostituées, enfants sans repères: tout ce monde tente de survivre dans un Sud en déliquescence tant physique que morale, avec au milieu un Nic Cage désabusé et misanthrope qui tente de donner un sens à tout ça et de ne pas se laisser déborder par ses démons. L'alcool, les cigarettes et les prostituées le font tenir, ainsi que son job, mais l'espoir est derrière lui. Sa rencontre avec le jeune Gary lui donne une raison d'avancer dans les ténèbres étouffantes de ce purgatoire et de se battre pour une cause juste. Tout au long du film, l'ambiance est poisseuse et les comédiens donnent le meilleur d'eux-mêmes, la trame est simple mais solide et toujours sous tension.
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Puissant, flippant, touchant et au final marquant, du cinéma Américain comme on aime. Nicolas Cage est saisissant et nous sert un jeu juste, poignant et sans concession. Le jeune Tye Sheridan (vu dans The Tree of Life et MUD) joue remarquablement bien. Du bon cinéma qui ne vous laissera pas indifférent.
    Christophe C
    Christophe C

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2014
    C'est qu'il faut savoir l'utiliser le Cage ! Qu'il joue comme une patate n'est pas forcément rédhibitoire...
    L’œil qui pleure en toute circonstance, son jeu de théâtreux immuable, ses amours toujours déçues aurait pu coller avec ce personnage d'alcoolo tristoune épris de justice, mais la faiblesse de la direction et l'indigence de certains dialogues n'auront une fois encore pas réussi à le sauver.
    Au moins aura-t'il réussi pour un film à échapper au nanar mais pas encore à son rôle de pleurnicharde ...
    Reste ce Sud abandonné, qui est sur le point de devenir le marronnier des films indépendants américains.
    Mais ne fait pas un MUD qui veut...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Tension sourde et noirceur profonde, pour un film malgré tout chargé de lumière et d'optimisme.
    La réalisation est sobre mais diablement inspirée, et sait toucher le spectateur au moment où il s'y attend le moins. Nicolas Cage rappelle à tous ceux qui avaient la mémoire un peu courte qu'il est un immense acteur.
    Un film magnifique.
    David T.
    David T.

    21 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Après une longue traversée du désert où il a enchainé les nanars en tout genre, Nicolas Cage nous revient en grande forme. Tye Sheridan, qu'on a pu voir récemment dans "Mud", se défend aussi très bien... Mais voilà, mis à part les acteurs le film reste très quelconque que ce soit dans son scénario ou bien dans sa narration qui souffre de trop nombreuses longueurs et autres scènes inutiles.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Un film de "gueules cassées", à fleur de peau, qui nous garde en tension tout le long, les 2h passent à une vitesse inouïe. J'ai retrouvé avec plaisir Nicolas Cage dans un BON film et le jeune Tye Sheridan qui est vraiment épatant ! Le film alterne les scènes d'une grande violence, peut-être d'ailleurs trop insistantes, avec des scènes de vie plus touchantes et sincères.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2014
    Voici longtemps que Nicolas C. ne nous pas offert une prestation digne de ce nom (les autres acteurs jouant également leur rôle avec une bonne prestance). Un scénario relativement original ou l'ambiance et les décors amènent une ambiance un peu "poisseuse" (ce qui à "l'honneur" de réhausser un peu les moments ou l'on sent quelques longueures). Le lieu ou se déroule l'histoire est presque magique, malgrè l'histoire qui elle ; se veut ; moins "joyeuse" et parfois un peu larmoyante mais sans jamais en faire trop quelques soit la situation et l'acteur qui la représente. Une histoire cruelle, mais somptueuse à la fois et ceux ; mis en scène avec brio. Sans grosse erreur ou maladresse de la part du réalisateur. C'est tout de même Nicolas C. qui ressort du lot coté acteur (faut dire qu'il tient la tête d'affiche et le choix, fut un excellent choix quoique l'on en dise). Frôlant parfois le thriller. Ce drame se montre indéniablement révoltant pour le spectateur mais surtout captivant à souhait (un film qui nous prend aux tripes^^). LE climat du Sud et ce coté un peu oppressant ajoute quelques choses dont le film ne pouvait faire l'impasse pour nous convaincre d'une certaine réalité vis à vis de la survie de ce jeune garçon désespéré... Un réalisme édifiant, de l'émotion juste comme il faut... Bref, Nicolas C. nous revient en très grande forme et ce livre dans un film au récit à la limite du "poétique", tout en étant brutal et cruel. Une réalisation qui montre que malgrè que l'on ne le voit plus autant à l'affiche qu'auparavant (du moins dans des films de qualité). Il revient ici nous livré une prestation montrant qu'il n'a rien perdu de son talent et ceux avec une histoire tout aussi original que touchante et cruelle qui résere de bonnes surprises. Un des films du mois dans son genre (voir même de l'année, même si on n'ait qu'en mai...^^). Un grand bravo pour cette réussite à plusieurs niveaux. On ressort comme "déboussolé" mais en même temps empathique et comme certains films que l'on oubli à peine sortie de la salle. Celui-ci, ne s'oubli pas de si tôt. A voir, et même à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Un vrai et formidable thriller, un grand N. Cage comme il y a lgtps qu'on ne l'a pas vu, c'est un super film!!pour adulte et personne au mental équilibré. Film très réaliste. Tous les acteurs étaient parfaits.
    Merci encore, c'est comme ça que j'aime le cinéma. Dérangeant, émouvant, les silences dans le film est époustouflant, le scénario est très bien écrit. Merci encore. J'irai voir une 2eme fois
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2014
    Adapté d'un roman de Larry Brown, Joe s'inscrit dans la lignée de films récents comme Mud ou Les Bêtes du Sud sauvage, en offrant une vision du Deep South US marquée par une pauvreté chaotique et par une violence quasi ontologique. Une violence toujours prête à exploser, que le personnage central du film, Joe, tente de dompter comme il peut, en picolant ou en allant au bordel. Le réalisateur David Gordon Green, qui avait déjà fait du Texas le cadre de son précédent film, Prince of Texas, plonge franchement dans cette Amérique profonde, brute et brutale, voire sordide, une Amérique en marge du classique american way of life, une Amérique peuplée de laissés pour compte, d'épaves en tout genre. Ce tableau social fait l'intérêt du film. On ajoutera aussi au rayon des qualités le style visuel, de bonne facture, et l'interprétation des trois acteurs principaux : Nicolas Cage, qui navigue toujours de façon déroutante entre films d'auteurs indépendants et nanars hollywoodiens ; Tye Sheridan (The Tree of Life, Mud), figure montante dont le nom apparaît sur l'affiche au même niveau et à la même taille que celui de Nicolas Cage (c'est étonnant quand même) ; et Gary Poulter (dans le rôle du père), acteur non professionnel, vrai vagabond, décédé alors que le film était encore en postproduction.
    Malgré ces atouts, le film peine à convaincre. La faute au scénario. Et surtout à la façon de conduire le récit. L'opposition entre l'innocence et le mal, les thématiques de la compassion, de la transmission et de la rédemption, le dédoublement de la relation père/fils, tout est un peu trop appuyé, démonstratif et prévisible. Ça manque globalement de subtilité, peut-être aussi d'ambiguïté, pour émouvoir ou surprendre vraiment. Bref, à trop afficher ses intentions (aussi bonnes soient-elles) et à trop scrupuleusement les concrétiser, le réalisateur accouche finalement d'un drame convenu et, en cela, un poil décevant.
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