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Un visiteur
3,0
Publiée le 8 novembre 2017
Joe est un film avec du potentiel, qui, malheureusement ne l'exploite pas dans son intégralité. Ce dernier nous transporte dans une atmosphère rude et froide, c'est un des points fort du films. Des acteurs à la hauteurs, notamment Nicolas Cage et Gary Poulter qui nous offrent une prestation touchante, tant en bien tant en mal. Une dur réalité de l'Amérique démunie et campagnarde où l'éducation est un facteur clé à la réussite, d'ailleurs très bien appuyée dans la mise en scène. Cependant, ce film est un peu trop longs par rapport à ce qu'ils nous vend, des scènes inutiles ou sans grands intérêts et un décor un peu lourd.
Il n'y a rien de surprenant que certains critiques aient été emballés par ce film... Rien de surprenant non plus à ce que d'autres aient été bien peu emballés. Moi, j'ai longtemps hésité : ce film m'a-il plu ? Oui, par moments, non à d'autres. Le seul point positif est de nous décrire une Amérique des loosers, des laissés pour compte, celle que l'on ne connaît pas, loin des paillettes. Sinon le film est long sans véritable intérêt. Il n'y a finalement que les 10 dernières minutes qui donne un petit souffle à ce drame convenu.
Joe est un film Américain différent des autres. Ici, pas de militaires, pas de gens qui veulent en mettre plein la vue (le fameux American Dream). Juste des gens pauvres qui tentent de s'en sortir. Violence, alcoolisme, pauvreté tel est le cocktail noir de ce film. Les acteurs sont tous excellents (Nicolas Cage redore son blason et montre qu'il est vraiment un acteur de talent), les seconds rôles tiennent très bien la route (le père). Certaines longueurs font que le film connait une phase d'ennui avant le dénouement final mais l'histoire et l'happy ending est bien ficelé pour ne pas alourdir et gâcher le divertissement.
Très belle histoire dramatique , concrète et qui ne s'égare pas . Un très bon scénario . De très bon acteurs comme Nicolas Cage Une idée très bien exploité faisant un film sensibilisant avec un peu d'action et de sang . Une très bonne fin. Les rebondissement sont utiles .
Parfois, une histoire peu extraordinaire peut donner lieu à de très bons films. Et c'est le cas avec Joe, qui m'a vraiment touché, et captivé tout au long des 2h. On retrouve enfin un Nicolas Cage digne de ce nom, crevant l'écran par son charisme, et qui pour une fois n'est pas coutume, choisi un film qui ne sera pas à ranger dans la catégorie Nanard (Dangerous Bangkok, GhostRider...). La rencontre qu'il fait du jeune Gary est vraiment touchante, et le portrait du profond Sud des Etats-Unis et de ces déboires est saisissante. Même si on voit venir la fin de loin, il n’empêche que j'ai apprécié ce film, assez méconnu il faut dire.
Un très bon film. Nicolas Cage incarne un quinquagénaire alcoolique au lourd passé. Tye Sheridan interprète un adolescent matyrisé par son père. Une belle histoire d'amitié et de figure parentale.
Pas convaincu par ce film glauque qui nous dépeint une Amérique décrépit pleine de freaks. L'histoire n'est pas inintéressante, mais peine à captiver sur la longueur, le film sort juste de sa torpeur pour quelques scènes de violence crues. Insuffisant.
En installant le climat type des films indépendants, David Gordon Green saura attirer sans peine les cinéphiles. En effet, la mise en scène est précise et noire à souhait. Joe c’est un mélange du très bon Mud et du moins bon Paperboy. Les scènes sombres et fragiles présentent des antihéros déprimés qui essaient de lutter au mieux de la violence de leur misérable vie. Sur le papier et l’image, Joe est donc un bon film. Seulement le choix de Nicolas Cage dans le rôle de Joe Ransom reste incompréhensible. Celui-ci y met pourtant du siens, mais ses étiquettes de précédents films le suivent à la trace et il n’arrive pas à s’en débarrasser. Conséquence, on se retrouve simple spectateur sans attache particulière, si ce n’est que Joe est un film prometteur. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le film de trop pour Nicolas Cage car, même si l’acteur joue bien, le sujet a peu d’intérêt car vu et revu : un ex taulard prend sous son aile un jeune, battu par son père. Nous sommes au fin fond du Texas et encore une fois les armes parlent et le sang coule..
Un très grand film, que j'attendais avec impatience, que j'ai vu sans être déçu pour une fois, merci mon dieu d'avoir enfin re-donner un bon rôle à Nicolas Cage, fiou ! ça fait du bien, Joe est un film très maîtrisé, avec de bonnes musique qui collent à une ambiance sombre et dramatique, dans une campagne tout aussi dramatique, des acteurs qui jouent bien leur rôle, voilà pas besoin de plus pour faire un bon film. Seule note noire, la fin ... me laisse sur ma faim.
Autant le dire tout de suite, j'adore Nicolas Cage, ou du moins, je l'adorais. Avec Joe, j'espérai pouvoir dire, il est de retour, c'est reparti! Et bien non.. Même si en soit, sa performance d'acteur est plutôt bonne, c'est le film qui plombe tout! C'est chiant, infiniment chiant, il ne se passe jamais rien, et en plus les clichés abondent... Vraiment déçu.
Glauque est l'adjectif qui convient le mieux à ce film à l'atmosphère aussi noire que les acteurs sont bons. Une tension qui monte crescendo sur fond de misère sociale dans laquelle des personnages plus ou moins dégénérés se débattent ... jusqu'à cette fin inéluctable.
Superbe film émouvant et très prenant, du grand cage dans un rôle bien à sa pointure. Ce film mettra une claque au plus costaud des amateur de Nicolas cage
Chronique de l’Amérique profonde sur fond de rédemption
Hollywood va mal ! Simple constat avant-gardiste ou réelle souffrance ? Difficile de répondre dans l’immédiat, mais la surabondance de films vantant les mérites de l’Amérique profonde, loin de la prospérité et des paillettes, fait plus peser la balance pour la seconde option. Killer Joe, Les Brasiers de la Colère, Mud, Prince of Texas, Crazy Heart, tous incarnent chacun à leur manière cette volonté qu’a Hollywood depuis quelques années de revenir aux sources de son cinéma, à savoir un cinéma authentique et sincère, qui, souillé par une décennie de blockbusters et le flot d’impersonnalité et de formatage qu’ils drainent, parait comme mourant.
Un cinéma qui loin de l’aspect léché, formaté et scintillant d’Hollywood, se permet d’aborder de manière frontale des questions et des sujets forts tels que la pauvreté, la délinquance, la violence, le tout emballé dans une âpreté sans égal. Et Joe, s’inscrit de manière durable dans cette logique tant ce dernier ne diffère finalement que très peu des œuvres citées auparavant.