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    Joe
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    3,5
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    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2014
    Pour avoir une idée du film, et si vous êtes cinéphile, il faut le situer entre Winter Bones (avec Jennifer Lawrence) et Mud (avec Matthieu Mac Caunaughey)....
    le film se passe dans le Texas et son scénario est construit sur un personnage central (Nicolas Cage) qui travaille de façon louche pour une compagnie forestière (on tue les arbres) ...
    Il va embaucher un jeune garçon (Tye Sheridan, l'enfant de Mud) et son père et les évènements vont d'enchainer.....
    Le film est âpre, et ancré dans l'Amérique plus que profonde, celle qui se sert de la violence pour régler ses affaires, il y a des moments très glauques, les voix sont lourdes d'émotion et de rancœur....
    Attention à une scène de violence, un crime où j'ai préféré détourner les yeux devant la répétition des coups portés......
    Plus le film se déroule, plus on est emporté par l'ambiance lourde de cette Amérique......Le film n'a pas vraiment de fil rouge, on est tantôt au travail, tantôt en course poursuite avec les flics, dans un bordel ou dans une chambre vétuste, dans une fusillade, etc...
    On pourra souligner la beauté des paysages et une expression musicale très riche à un ou deux moments.......
    Réalisation millimétrée, jeu d'acteur très expressifs, le film vous baigne littéralement dans cette Amérique que la crise prend à la gorge, et qui change l'âme des gens.....A ne pas rater......
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Voir un film americain non hollywoodien est toujours interressant mais celui ci est assez lent , les personnages assez imprecis sur fond d'alcool , des violences , de misere. Rien de passionnant.
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Puissant, flippant, touchant et au final marquant, du cinéma Américain comme on aime. Nicolas Cage est saisissant et nous sert un jeu juste, poignant et sans concession. Le jeune Tye Sheridan (vu dans The Tree of Life et MUD) joue remarquablement bien. Du bon cinéma qui ne vous laissera pas indifférent.
    Patricemarie
    Patricemarie

    43 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Cage est investi dans son rôle, pour reconstituer la vie de l'amérique profonde avec beaucoup de force et d'émotions.
    mr. edward
    mr. edward

    165 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2014
    C’est avec le film Joe, qu’est inaugurée la nouvelle rubrique « micro-critiques ». Et si cette critique arrive avec presque 1 mois après la sortie du film, ce n’est pas réellement de mon fait. En effet, le cinéma où je vais régulièrement n’a commencé à diffusé le film que la semaine dernière. Mais passion directement à la critique.

    Réalisé par David Gordon Green (Délire Express, Prince of Texas), Joe est une œuvre captivante et intéressante. C’est aussi l’occasion de nous rappeler que Nicolas Cage est un grand acteur, s’égarant trop souvent dans les navets. Ici, il est face à Tye Sheridan, jeune acteur prometteur, jouant le rôle d’un gosse, qui essaye de s’en sortir dans un monde rude et opressant. Et si le rythme un peu lent peut déconcerter certains, la présence de ces 2 acteurs (mais surtout Nicolas Cage) nous empêche de somber dans l’ennui. Il ne serait, en aucun cas, osé de dire que Nicolas Cage trouve dans Joe, l’un des plus beau rôle de sa carrière. Il est habité par son personnage et arrive à nous impressioner.

    En plus d’avoir un scénario très bien écrit, intelligent et intrigant, celui-ci étant tiré de l’œuvre éponyme de Larry Brown, manquant peut-être d’un peu de subtilité, Joe est aussi dôté d’une excellente mise en scène, très sobre. David Gordon Green ne fait pas de concession et trouve le parfait équilibre pour ne pas sombrer dans le patos. Le climat du film est glacial, âpre et terriblement cruel, illustrer par les décors et l’univers de celui-ci.

    Pour conclure, Joe est un excellent film, dans la veine d’un Winter’s Bone ou d’un Mud, sur les rives du Mississippi, qui nous prend au tripes et ne nous lâche, qu’une fois le générique de fin arrivé. Il fait aussi penser à Killer Joe, la différence étant que l’œuvre de David Gordon Green n’est pas nihiliste et croit en une forme de rédemption.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Une bien belle entrée en matière. Première séquence forte autour d'une voie ferrée. Des laissés pour compte, des gens à la marge qui dans une grande ville vivraient sous un pont, stigmatisés, ou ne vivraient plus du tout… Pas ici ! Par ici, tous les chats sont gris, fondus dans un décor fascinant. Par ici, l'on semble attendre quelque chose, mais quoi ? Peut-être ce train qui n'arrivera pas. Le plus fort à vrai dire c'est de spoiler: nous faire supposer d'entrée par le jeu d'un montage alterné (d'une intelligence rare) que le jeune c'est Joe (Nicolas Cage) et que Joe c'est ce jeune surgi d'un lointain passé trouble (dont on ne saura d'ailleurs jamais rien).
    Une façon de rappeler au-delà de la ressemblance voulue, de la filiation recherchée, que ce lieu austère, immuable, ne change pas, ne se défigure pas, ne souffre pas du poids des années. Aucun coup de hache, aucun délicieux poison, rien n'y fera. L'Amérique profonde se succède à elle-même, comme les personnages qui la hantent, et nous imprègnent de leur mystère, de leur insondable humanité dans un décor immuable. Le temps venu des éternels recommencements. spoiler: Aux chairs lacérées sur un visage répondent les coups de canif sur un daim pendu par les pattes. Le règne animal. Au bruit d'un crâne brisé répond la morsure fatale d'un chien gros comme une vache. Au diable la morale. Chacun la sienne. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a par ici. Le temps semble s'être arrêté mais les plaies du passé, elles, sont bien présentes, prêtes à se rouvrir n'importe quand, sans raison valable... Le paternel frappe ou tue, puis amuse dans une séquence fabuleuse de break Dance devant son fils, dans une tentative dérisoire de transmettre, de redevenir quelques instants gracieux la figure rassurante du bon père
    . Un acteur et une gueule mémorables au passage tout comme ce jeune homme étonnant de vérité dans ce rôle de "condamné" par la vie et qui illumine le film de son regard puissamment innocent. tous comme tous les autres personnages du film. Tout sonne vrai, surtout la prestation hallucinante de Nicolas Cage, que je retrouve enfin après tant d'années à faire semblant. C'est d'ailleurs sûrement le plus émouvant à mes yeux, parce que ce personnage, pour moi, c'est un peu le Sailor de Sailor & Lula (les tatouages, la silhouette affinée, l'aigle fièrement porté dans le dos) mais après une longue période en prison, orphelin de son passé, en quête d'oubli mais pas de rédemption, sans qu'on sache vraiment ce qu'il a fait tout ce temps, sans qu'on sache jamais qui sont ses enfants, ce qui le ronge tellement de l'intérieur... J'ai d'ailleurs espéré qu'il sussurre au flic (simple et sublime relation entre les deux fabriquée de regards tendres, de silences respectueux, de non-dits) à la fin quelque chose au sujet de Lula... Et tout ça ne fait qu'augmenter l'empathie pour Joe, le plaisir de voir Nicolas Cage revivre de façon si flamboyante sous nos yeux. Cette volonté du réalisateur de renier tout manichéisme dans la description des personnages est tout aussi louable. Je pourrai en parler des heures, Joe est un film énorme, une claque fabuleuse dans ces temps où l'on a récemment porté aux nues l'asceptisé Mud (dans une veine proche) pour ne citer que lui. Joe est inoubliable. Je crois donc de mon devoir d'encourager toute personne qui serait passée à côté de plonger corps et âme dedans. On en ressortira changé pour longtemps !
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Un film qui prend aux tripes et dans lequel Nicolas Cage retrouve enfin un rôle à sa démesure. Le film n'évite pas les clichés et on peut lui préférer "Mud" sur certains aspects, mais le portrait de ces damnés de la terre qui s'achève en rédemption est filmé et interprété avec suffisamment de force pour nous laisser une impression durable, surtout que le réalisateur prend son temps pour installer l'intrigue et les personnages, et créer un climat glauque enfiévré. Gueules ravagées, travailleurs pauvres, poivrots, prostituées, enfants sans repères: tout ce monde tente de survivre dans un Sud en déliquescence tant physique que morale, avec au milieu un Nic Cage désabusé et misanthrope qui tente de donner un sens à tout ça et de ne pas se laisser déborder par ses démons. L'alcool, les cigarettes et les prostituées le font tenir, ainsi que son job, mais l'espoir est derrière lui. Sa rencontre avec le jeune Gary lui donne une raison d'avancer dans les ténèbres étouffantes de ce purgatoire et de se battre pour une cause juste. Tout au long du film, l'ambiance est poisseuse et les comédiens donnent le meilleur d'eux-mêmes, la trame est simple mais solide et toujours sous tension.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    22 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2014
    C'est une histoire ordinaire où de pauvres hères, exploités par une firme multinationale invisible, tuent illégalement les arbres d'une forêt avec un poison parce qu’ils sont inutiles pour les remplacer par d'autres plus rentables commercialement. Déjà, ça donne une idée de la moralité des événements qui vont suivre. Voilà bien l'ambiance de ce film indépendant,anarchique, et contestataire. Dans une misère " MAD in USA" très cinématographique, le héros (Nicolas Cage) ex taulard et contre-maître des ouvriers exploités, navigue avec une alcoolémie permanente dans un vieux pick-up GMC, de bastons au bordel local, se ravitaille dans magasin bordélique (extraordinaire), joue les pères de substitution d'un gamin battu (génial Tye Shéridan), par son père atrabilaire et alcoolique, bastonne les flics, sauve du père proxénète et violeur, mais aussi d'un viol collectif, la sœur du ceci avec un imperturbable sens de l'humanité. Mais pourtant, à aider son prochain sans se soucier des conséquences, à force, on se brûle les ailes (d'anges). Magnifiques prestations des acteurs pros et amateurs ( notamment Gary Poulter qui interprète avec un génie confondant le rôle si dure du père, et décédé peu après le tournage. Qu'est ce que ça fait du bien ce cinéma là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Ces deux-là vont se reconnaitre et s’aider, avec pudeur, et s’efforcer d’aller mieux, tout simplement. Une partition très noire, souvent touchante, parfaitement mise en image et confiée à un casting idéal. Après Mud, le jeune Tye Sheridan s’illustre à nouveau et livre une interprétation de Gary d’une richesse étonnante. Son prix du meilleur espoir masculin à la Mostra de Venise est amplement mérité. Face à lui se dresse une épave de père terrifiant de crédibilité. David Gordon Green choisit souvent ses acteurs au hasard des rencontres. Il a confié ce rôle extrêmement douloureux à un sans abris d’Austin, Gary Poulter. Une performance unique marquée par le drame puisque Poulter est mort avant même d’avoir pu voir le film achevé. Mais ce qu’il nous laisse là est à vriller le cœur. Et puis bien sûr, il y a Joe. Caché derrière sa barbe, Nicolas Cage disparait dans son personnage avec une sincérité qu’on ne lui avait pas vu depuis longtemps. C’est peu dire qu’on le retrouve enfin. Filmé avec une terrible tendresse pour tous ces laissés-pour-compte, joué avec les tripes, Joe est une réussite évidente, qui nous réconcilie avec le héros de Lord of war et Leaving Las Vegas.
    MC4815162342
    MC4815162342

    402 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Qui aurait cru que le réalisateur de Délire Express, Votre majesté ou encore Baby-Sitter malgré lui pouvait nous sortir un si magnifique Joe ?
    Bon j'aime beaucoup ces trois films hein c'est pas la question mais je m'attendais pas à ça de la part de ce réal, en plus ça nous a été vendu comme un espèce de sous MUD et il est vrai que les points communs vont vite, un prénom en titre et de trois lettres aussi (JOE/MUD), un héros solitaire qui va se lier d'amitié avec un gamin, gamin joué par Tye Sheridan déjà vu dans MUD, donc bon rien que ça peut faire penser à un sous MUD, mais voilà, pourquoi "sous" ?
    Joe et MUD ne sont finalement pas tellement comparable, y'a des points communs flagrant mais les deux films s’avères assez différent et apportent tout deux un scénario réaliste, prenant et magnifiquement mis en scène.
    Nicolas Cage renaît enfin, on l'a pas vu aussi parfait depuis lord of war, bon y'a eu pas mal de films que j'adore ou que j'aime comme Next, Prédictions ou encore Kick Ass mais le voir aussi bon et parfait dans un rôle ça fait au moins 10 ans que ça n'est pas arrivé, à ses cotés le tout jeune Tye Sheridan déjà vu dans deux immenses films que sont donc Mud et Tree of Life, un gamin très très prometteur.
    Bref, ce merveilleux duo se retrouve au milieu d'une histoire réaliste et très bien écrite dans une ville du Texas poisseuse et pas franchement joyeuse, la plupart des gens sont soit des toxicos, soit des prostitués, soit des clodos, en gros c'est pas la destination parfaite pour des vacances de rêves, les décors sont excellents, la bande son est impeccable, elle grimpe en tension dans les moments tendus (oui logique je sais), elle monte tellement quelle recouvre les bruits du film ce qui franchement fout bien dans l'ambiance, la mise en scène est sans reproche, enfin moi je vois rien à redire, la réalisation c'est la même chose et la fin n'est en rien culcul comparé à ce qu'on pourrait attendre.

    Donc en gros, David Gordon Green nous offre un splendide drame qui nous ramène un excellent acteur qu'on croyait perdu à jamais.
    Ghibliste
    Ghibliste

    80 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Ca fait plaisir de revoir Nicolas Cage à ce niveau d'interprétation, celui de "Joe", un ex-taulard du sud américain tentant de se racheter une conduite en prenant sous son aile le fils (joué par le touchant Tye Sheridan) d'un vieil alcoolique ultra-violent, férocement joué par Gary Poulter. David Gordon Green signe ici un film âpre, sombre et puissant, dont la réalisation sobre et sans concession ne peut laisser indifférent. Malheureusement, le film souffre de pas mal de longueurs et d'un dénouement un peu attendu, ce qui est bien dommage étant donné la force et l'émotion de certains passages à vous glacer le sang. Implacable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2015
    JOE c'est une sorte de Jacques Audiard à la Eastwood.
    Eastwood puisque l'action du film ce passe au coeur du Texas actuel et l'histoire du film fait un peu penser à GRAN TORINO.
    Audiard puisque comme dans beaucoup de ses films, le héros, interprété par Nicolas Cage, est un homme "mauvais" qui finira par trouver la rédemption.
    Ici grâce à la rencontre avec un jeune et courageux garçon Gary, interprété par Tye Sheridan, un acteur prometteur.
    David Gordon Green nous signe un film puissant, touchant, réaliste et beau.
    Djo D
    Djo D

    65 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2014
    J'ai ressenti vers la moitié du film un endormissement scénaristique laissant croire qu'il n'y avait plus grand chose à raconter. La suite des événements est cependant venue réveiller mon intérêt à point.
    Il y a également quelques choix de réalisation que je n'ai pas compris, l'introduction du film par exemple. Pourquoi commencer sur une ambiance houleuse accompagnée d'une musique planante? Comme si quelques événements mystiques et dérangeants planaient à l'horizon. Il ne s'agit pourtant pas du ton porté par le film dans sa globalité.
    Et puis aussi le personnage de Joe et son petit accompagnement de clichés.
    Un protagoniste assez récurent. Ancien taulard au côté torturé, fumant clope sur clope quand il n'a pas de bière à la main. Une touche bad-ass, le type épais qui connait la vie, le bucheron fan de Pantera.
    Malgré tous les clichés qu'il incubait, Nicolas Cage a vraiment pris le rôle en main, l'a rendu digne d’intérêt et persuasif. D'ailleurs il a vraiment porté le film, il reste la pièce centrale malgré que tout se joue autour du jeune Gary.
    Le film est dans sa globalité est assez homogène et plutôt immersif.
    Ce n'est pas un chef-d’œuvre mais le film reste en lui captivant et mérite d'être vu.
    Torrance1980
    Torrance1980

    19 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2014
    "Joe", drame rural aux allures de film noir puise sa puissance émotionnel dans l'interprétation impeccable de Nicolas Cage qui réalise un tour de force génialissime, faisant taire toutes les langues de bois qui l'avaient enterré. Le film insuffle une certaine mélancolie sudiste ( très présente dans le cinéma de Jeff Nichols, ami du réalisateur), qui épouse parfaitement le côté brutal et archaïque de cette Amérique minière et dépaysée. Le personnage de Joe, bien que terriblement cliché, charismatique à souhait sous sa carapace de fauve inexpressif nous touche à travers ce gamin, exprimant le côté émotionnel de sa personnalité, se mettant à nu. Inexorablement, il se découvre et se fragilise, ce qui le mènera inévitablement à sa perte. Or, cette quête paternaliste qu'il lie avec ce jeune garçon permet d'en faire un homme meilleur, trouvant enfin un but à une cause qui le rapproche de cette vulnérabilité et cette tristesse enfuie dans son inconscient depuis bien trop longtemps. La trame narrative révèle un être complexe et tourmenté, blessé par la vie. cette dernière, simpliste décime tout de même une réelle profondeur dans un contexte social rude. Le personnage de Tye Sheridan touché par cela, se dévoile comme étant indéniablement la représentation d'une jeunesse bafoué par les méandres de la perversité viscérale humaine. L'émotion qui se dégage du film reste nuancée et conservée pour finalement éclater dans un final dénué de toute originalité et de surprise; la violence, quant à elle, est à l'image de son personnage principale, brute. La brutalité du film, et d'une scène en particulier peut trouver tout son sens dans la chute du père, perdant peu à peu pied, dénoué de tout sens moral, anéanti par l'alcool, perdu et piégé de cet esprit malade dévasté par les péripéties malheureuses d'une vie raté. Le personnage est très fort, et bien interprété par un acteur inconnu qui s'avère être un clochard dans la vie réelle, aussi étonnant cela puisse paraître. Dans "Joe", la violence n'est jamais réellement justifiée, le fait est qu'elle a toujours été présente, et que cela rentre dans la normalité des choses, ce qui est particulièrement amorale, mais trouve tout son sens lorsqu'il s'agit de survie. Le film réussi aussi de la meilleure des manières à immerger son publique, en installant peu à peu ce climat dur, tout en diversifiant et allégeant son sujet de magnifique prise de vue sublimée par une photographie irréprochable. Le metteur en scène joue beaucoup sur le rôle des grands espaces et de la nature apportants chaleur et réconfort. Permettant ainsi de jouir d'une ambiance en pleine conformité avec le côté sauvage de l'homme reflété par ce récit sincère, plein de bons sentiments, trop peut être, pour être tout à fait réaliste. Le contexte dramatique ne sombre étonnamment pas trop dans le tire-larme, restant honnête, sombrant certes, dans une formalité scénaristique, mais gardant une part de sincérité non-outrancière assez plaisante. "Joe" marque donc le retour en force d'un Nicolas Cage dans un cinéma plus intimiste comme à ses débuts; la naissance de deux nouveaux talents que sont le jeune Tye Sheridan ( vu dans "Mud") et de David Gordon Green réalisant en toute sobriété sans grands effets de mise en scène, une fable sudiste poignante et forte, rappelant que le cinéma indépendant américain reste bien meilleur que les grosses productions hollywoodienne.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Quand Joe est contrarié, il court au bordel pour avoir une gâterie. Quand Joe a passé une bonne journée, il va tranquillement au bordel pour obtenir une gâterie, mais cette fois-ci avec la patronne. Joe a un pitbull. Joe roule bourré et en est fier. Joe passe à l'improviste chez ses voisins pour découper des steaks.
    Si Joe habitait Pontault-Combault, on dirait que Joe est un beauf et on se foutrait de sa gueule. Mais Joe habite le sud des Etats-Unis donc il est cooooooooool ! C'est le complexe du corn-flakes.
    Pas indispensable mais pas désagréable non plus au final.
    Je pardonne tout à Nicolas Cage depuis Wild At Heart.
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