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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 mai 2014
Si un film peut nous faire rêver ou evader celui ci est l'antidote de l'image des US...decoration,habits, images, commediens moches...tout est déprimant! A éviter
Comment peut-on aimer cette Amérique ? A cela, s'ajoute un scénario minable et incompréhensible. La misère justifie-t-elle d'en arriver a cet ennui et ce désespoir ? Mauvais film. Nicolas Cage nous avait habitué a mieux...
Ce film de psychopathe!!! Pas de sentiment tendre, pas de gens à idéaliser!! C'est une ville qui vit dans la misère, les gens ne sont pas tendres...On voit tout de même se détacher un homme bizarre qui donne un meilleur avenir à un jeune homme bien mal partie dans la vie...
Après "Prince of texas" David Gordon Green reste dans le monde rural avec Joe un homme qui tente d'éviter les ennuies et d'oublier son passé jusqu'au jour ou il rencontre Gary un jeune homme travailleur prêt à tout pour s'en sortir mais qui vit avec un père violent il va devenir alors comme un père de substitution pour lui. C'est un film sombre, réaliste dans un environnement violent ou tout le monde se connait c'est bien réalisé avec beaucoup de simplicité mais je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages malgré une histoire dur, on ne s'ennuie pas mais il manque ce petit supplément pour en faire un très bon film en tout cas ça fait plaisir de voir Nicolas Cage dans autre chose que des DTV comme ces derniers temps.
Enfin ! On a retrouvé Nicolas Cage ! Après une longue série de navets (mis à part Bad Lieutenant et Kick Ass), on ne l'avait plus revu aussi convaincant dans un beau rôle depuis Lord of War (2006). Il est vraiment très touchant, aussi sobre qu'imposant. A ces côtés, on retrouve la révélation de Tree of life et Mud (film auquel on pense d'ailleurs ici), le jeune Tye Sheridan, lui aussi parfait...
dès le début du film on sent cette atmosphère pesante. les personnages hors normes donnent une grandeur supplémentaire. l'alcool, la violence sont omniprésents. Nicolas Cage redevient l'immense acteur que l'on connait entouré de seconds rôles plus vrais que nature. ajouter la bande son géniale et des décors naturels somptueux pour une histoire surement légion dans cette Amérique profonde.
Cela fait plaisir de voir un Nicolas Cage qui a laissé de côté ses problèmes capillaires et ses films de série B mous et sans saveur, pour nous livrer une belle prestation dans un film d'auteur. Il apparait avec une barbe mal taillée, le visage buriné dans le rôle de cet ex-taulard au grand cœur et à fleur de peau. De son côté, Tye Sheridan confirme tout le bien que l'on pouvait pensé de lui après l'excellent Mud. Difficile d'ailleurs de ne pas voir des similitudes entre les deux films : un film noir qui traite d'une Amérique en marge de la société dans laquelle survivent comme ils le peuvent des bons gars qui doivent faire face aux coups durs. Magnifiquement filmé, hypnotique, le film aurait cependant gagné à aller un peu plus en profondeur car il semble qu'il traite plutôt en surface des problèmes de ses personnages.
Difficile de juger ce drame pour moi car il y a tellement de choses à dire, en bien comme en mal. Commençons par les défauts car pour pour ma part, il y en a trop pour décrire ce "Joe" comme un très bon film. Déjà, la longueur. Pendant ces deux heures, j'ai regardé pas mal de fois l'heure car il y a trop de dialogues inutiles, on traine sans cesse. Ensuite, le côté émotionnel commence à me gaver et je le dis franchement car cela peut gâcher une très belle œuvre (comme ça aurait pu être le cas ici). Pour ne pas changer, car nous sommes aux États-Unis (je le dis toujours dans mes critiques mais c'est indispensable car c'est une gangrène), on a le droit à cette morale omniprésente à l'écran car apparemment c'est toujours à la mode mais ça ne fonctionne plus du tout sur moi depuis bien longtemps. Et aussi paradoxalement que cela puisse paraître, Tye Sheridan peut autant nous gratifier d'une bonne prestation comme par moment, il parait moins naturel. On peut passer maintenant aux bons points (car il y en a). Déjà la photographie est tout bonnement géniale car elle est variée et maitrisée. Les acteurs en général sont vraiment pas mauvais et on a même le privilège de voir des "gueules". L'ambiance est réellement bien retranscrite, c'est très réaliste, on s'y croirait presque dans cette Amérique profonde. Quant à la bande originale, elle est pas mal non plus car elle ne nous fait pas saigner les tympans et elle s'harmonise parfaitement avec chaque scène. Donc, pour résumé, c'est pour ça que je ne sais pas trop ou me positionné car c'est presque du 50/50 mais vu que nous sommes du style indépendant, je vais mettre un léger plus par rapport à la moyenne. 11/20.
Même si la ressemblance avec à Mud s'avère être évidente, le réalisateur David Gordon Green n'a pas à en rougir. Le réalisateur américain offre à Nicolas Cage l'un de ses meilleurs rôles depuis longtemps, dans une fable à la fois douce et crue. La formule est plus que classique, mais la démonstration toujours efficace...
Dans un bled paumé du Texas, Joe, ancien taulard, fait la rencontre du jeune Gary qui cherche du travail pour ramener de l'argent à sa famille, son père étant un alcoolique violent et bon à rien. Joe voit l'opportunité de s'offrir une rédemption en prenant sous son aile Gary même si ça peut lui attirer des ennuis. Certes, il y a bien quelques similitudes avec "Mud" de Jeff Nichols que ce soit au niveau du récit initiatique, de la rencontre entre un gamin (Tye Sheridan qui d'ailleurs était dans "Mud") et un dur à cuire au grand cœur mais il y a des différences. Dans l'univers de "Joe", il n'y a pas de place pour rêver, rien ne semble mener les personnages vers une vie meilleure et ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Un peu sombre sans pour autant être profondément pessimiste, le film nous brosse le portrait d'un homme qui n'a pas grand-chose dans sa vie à part les regrets et sa violence intérieure. Dans la peau de Joe, Nicolas Cage est impeccable (on avait presque oublié qu'il était bon depuis le temps) et s'identifie totalement au personnage qu'il joue avec une sincérité bouleversante. Filmé dans de superbes décors un peu désolés, le film fascine par la façon dont il nous trimballe de la mélancolie à la violence en quelques plans. David Gordon Green se montre d'ailleurs très à l'aise avec ce sujet qu'il filme à merveille, aidé par de solides acteurs dont on retiendra aussi Gary Poulter, aussi menaçant que pathétique dans le rôle du père alcoolique.
Gordon David Green trace sa route dans le cinéma indépendant américain. « The prince of Texas » récompensé de l’Ours d’argent du meilleur réalisateur au festival de Berlin en 2013 lui a apporté un début de reconnaissance internationale. Adaptant le roman éponyme de Larry Brown, il s’immisce et nous avec lui dans le Texas profond au moyen de cette histoire de filiation père-fils entre deux cabossés de la vie. Sur une thématique assez proche, Jeff Nichols autre cinéaste indépendant avait réussi avec « Mud » un film aérien et réellement poétique qui tenait tout à la fois de William Faulkner dans sa description du Sud profond, de Steven Spielberg et de Robert Mulligan dans son approche de l’adolescence. Matthew McConaughey et Tye Sheridan s’y montraient tous les deux radieux. Le jeune Tye Sheridan au talent décidément très prometteur fait partie de l’aventure de « Joe » qui navigue sur des eaux beaucoup plus noires. La vision du Texas post-industriel par Gordon Green ferait presque passer Zola pour un optimiste. Au moins chez l’auteur naturaliste français, l’ouvrier était capable de révolte et se cherchait un avenir meilleur. Ici la civilisation se trouve comme évaporée, ne laissant plus derrière elle qu’alcooliques oisifs, prostituées ravagées ou parents indignes. Le seul travail qui subsiste consiste à détruire encore un peu plus un paysage dévasté en empoisonnant les arbres d’une forêt avant abattage. Dans cet univers désolant Joe (Nicolas Cage) et Gary (Tye Sheridan) ont bien du mal à surnager. L’un parce que la cinquantaine approchant il n’a pas réussi à vaincre totalement les démons de sa jeunesse qui l’ont vu s’affronter à la police locale. L’autre parce que son paternel, rebut de la société sans foi ni loi, en permanence imbibé d’alcool lui barre l’espoir de se construire un avenir en maintenant une domination sans partage sur une famille complètement désintégrée (mère droguée et sœur devenue muette traumatisée par les sévices). N’ayant plus guère d’espoir pour lui-même, Joe va entreprendre maladroitement de sortir le jeune Gary de l’impasse dans laquelle lui-même s’est laissé conduire. Le trajet proposé n’est pas neuf à l'écran mais le chemin emprunté par Gordon Green vire souvent à la caricature, donnant peu de crédibilité à son propos. On veut bien admettre que le capitalisme à la sauce yankee soit sans pitié, allant là où se trouve le business sans jamais regarder derrière lui, mais laisser penser qu’un tel capharnaüm et surtout un tel délitement des valeurs morales est monnaie courante chez l’oncle Sam laisse une impression de supercherie de la part de Gordon Green qui peut-être pour sortir d’une relative confidentialité se livre à une surenchère dans le misérabilisme pouvant faire recette en ces temps de crise. A cause de ce substrat un peu fielleux, le film est souvent bancal et ce n’est pas la fin, sorte de remake de celle de "Taxi Driver" qui donnera un meilleur goût à la sauce poisseuse servie par Gordon Green. Nicolas Cage qui apporte sa notoriété à cette œuvre tout à la fois ambitieuse et racoleuse navigue durant tout le film entre dépouillement de son jeu et envie d’en faire des caisses face aux situations apocalyptiques dans lesquelles le place le réalisateur. Le jeune Sheridan, au rôle mieux découpé, s’en sort lui avec brio. Mais la palme revient sans contexte à Gary Poultet, ancien SDF dont c’est le premier rôle à l’écran, mort de ses excès deux mois après la fin du tournage, absolument stupéfiant dans le rôle du père abject.
Joe est un film étrange et fascinant. Il mêle des thèmes complexes et difficiles comme la repentance, la paternité, l'alcoolisme. A priori décousu, ce film se termine par un rayon d'amour qui illumine le visage du gosse.
En installant le climat type des films indépendants, David Gordon Green saura attirer sans peine les cinéphiles. En effet, la mise en scène est précise et noire à souhait. Joe c’est un mélange du très bon Mud et du moins bon Paperboy. Les scènes sombres et fragiles présentent des antihéros déprimés qui essaient de lutter au mieux de la violence de leur misérable vie. Sur le papier et l’image, Joe est donc un bon film. Seulement le choix de Nicolas Cage dans le rôle de Joe Ransom reste incompréhensible. Celui-ci y met pourtant du siens, mais ses étiquettes de précédents films le suivent à la trace et il n’arrive pas à s’en débarrasser. Conséquence, on se retrouve simple spectateur sans attache particulière, si ce n’est que Joe est un film prometteur. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44