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Marclille
24 abonnés
105 critiques
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0,5
Publiée le 3 mai 2014
Film nécrit avec les pieds. En dehors de certains décors et de la musique ( bien que même à ce niveau il y a des fautes de gout ) ce film ne fonctionne pas. Rien à voir avec Mud, même si l'on voit la tentative de s'en inspirer. A éviter +++
Wow. Le film est tellement long, ennuyeux et décousu que j'ai du mal à en dresser un synopsis. J'ai laissé tomber après 40 minutes. Si vous cherchez des histoires de pauvres types perdus dans les clichés, la violence gratuite, l'alcool, le tabagisme, les blagues pourries, les prostituées et une jolie nature qu'ils sont d'ailleurs en train de détruire, foncez! Pour les autres, il devrait y avoir de bons films ailleurs...
Que peut-on écrire sur un film qu'on a trouvé déplaisant, voire nauséabond ? On peut commencer par caser un certain nombre de "détails" pratiques : que "Joe" a été réalisé par David Gordon Green, 39 ans, natif de l'Arkansas mais dorénavant installé à Austin, Texas, déjà réalisateur d'une petite dizaine de films depuis son premier "George Washington", plus une série TV et scénariste d'une demi-douzaine d'autres films ; que "Joe" est l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Larry Brown ; qu'on y retrouve en tête d'affiche Nicolas Cage et le jeune Tye Sheridan, 17 ans, déjà vu dans "The Tree of Life" et "Mud". Le film se passe au Texas, pas très loin d'Austin, c'est très violent, très noir, ça parle de la recherche d'un père de substitution pour un gamin dont le véritable père est un alcoolique abominable, violent et tyrannique, ça parle d'expiation et de transmission. Mais ce père de substitution est-il lui-même bien clair ? Très bien ! Mais voilà, y'a la manière de nous présenter tout ça. Et c'est là que je ressors mes 2 adjectifs : cette avalanche de violence, cette façon qu'a le réalisateur d'en rajouter toujours une couche m'a rendu le film très déplaisant, voire nauséabond. Par contre, je sauverais la très belle chanson "For Anyone's Sake" qu'on entend à la fin du film interprétée par Ryan Bingham.
Ce film est juste naze, je comprend pas l'engouement... je me suis ennuyé du début à la fin... le personnage de Joe n'est qu'un bouseux de base et n'est en aucun cas attachant. Ce film n'a aucun intérêt à mes yeux ! et dire que c'est censé être l'un des meilleurs films qu'il ait fait depuis quelques années bah pu*in qu'est ce que ça doit être les autres alors ! 0,5/5 !
Amérique profonde, homme venant de prison, un alcoolique, un jeune seul à s'occuper de son père, un tueur en liberté. Tous les ingrédients sont présents pour créer l'ambiance du film glauque, sordide mais surtout violent et laid. Il vire un peu du côté de "mud" moins la poésie, la beauté. Le père, mais quelle horreur..... Rien que pour ca, il vaut mieux éviter.
Avec Prince Of Texas, le réalisateur David Gordon Green avait déjà mis la pédale douce sur la comédie après trois gros films délirants. Maintenant c'est totalement fini de rire avec Joe, son nouveau long métrage tourné dans la foulée de Prince Of Texas dont il partage les paysages du Texas. Une fois de plus c'est à ses premiers fans que le réalisateur va faire plaisir tandis que ceux qui pouvaient encore s'attendre à un long métrage dans la lignée de Délire Express risquent d’être très surpris.
Ancien taulard, Joe a maintenant une entreprise de bicherons dont les affaires marchent plutôt bien. Un jour le jeune Gary vient lui demander de l'embaucher avec son père. Lorsque Joe va découvrir les mauvais traitements que lui inflige son paternel, il va prendre le jeune homme sous son aile afin de tenter de lui offrir un avenir meilleur. Cela ne l'empêchera pas de se faire rattraper par ses anciens démons...
Adapté d'un roman de Larry Brown, Joe a un coté très documentaire. Le film commence par suivre Joe dans son travail quotidien et ses relations avec ses ouvriers. David Gordon Green prend son temps pour filmer toutes les activités des bûcherons expliquées de façon décousue sautant d'un poste à l'autre d'une manière peu cinématographique. Une sensation documentaire qui va perdurer tout le long du film car le réalisateur semble plus vouloir filmer ses personnages que développer réellement une histoire.
On attend patiemment et sans pourtant réellement s'ennuyer qu'il se passe enfin quelque chose dans le film. On passe ainsi d'un personnage à l'autre en se demandant où veut nous entraîner le réalisateur. Joe se promène, va voir les putes, traîne chez lui. Une vie plate et monotone sans grand intérêt. Pour le jeune Gary, la vie est plus rude car son père fait la misère à toute la famille alcoolique et semi clochard il n'hésite pas à cogner sa femme, son fils et sa fille devenue subitement muette certainement à cause des mauvais traitements qu'elle a subit.
Le film fait un peu penser à un western moderne, comme si le Texas n'avait jamais oublié ses cowboys. Des règlements de compte féroces dans les bars et des shérifs qui veillent au grain. David Gordon Green rejoint les nombreux réalisateurs qui suivent cette nouvelle vague qui revient en force avec des longs métrages tels que Les Amants Du Texas ou Des Hommes Sans Loi. Il délaisse le coté contemplatif inspiré par Terrence Malick de Prince Of Texas pour un film bien plus sombre.
Lassé de tourner dans de sombres navets, Nicolas Cage avait mis un an à chercher le bon scénario pour son retour. Il livre ici une prestation très brute où il se montre réellement tel qu'il est. Cela change de tous ces films dans lequel il l'habitude d'en faire des caisses. Ici l'acteur semble avoir voulu apparaître à nu, dévoilant pour la première fois ses vrais tatouages. Le problème est qu'il n'a pas grand chose à jouer et au lieu d'en faire trop, il est cette fois ci assez absent et éteint. On ne comprendra jamais vraiment ce que le personnage a en tête et ce qui le pousse à se comporter ainsi.
Le rôle de Gary est tenu par Tye Sheridan, jeune acteur révélé par Terrence Malick dans A La Merveille et qui tourne maintenant chez ses disciples Jeff Nichols pour Mud et maintenant David Gordon Green. Une prestation bien plus convaincante de jeune homme courageux et qui n'a pas peur d'en démordre. Autre réussite du casting, celui du père de Gary joué par Gary Poulter un véritable SDF trouvé au hasard qui semble être passé à coté d'une grande carrière. Il est malheureusement décédé avant même d'avoir pu découvrir sa prestation dans le film comme si la vie avait voulu lui faire enfin un cadeau avant de s'arrêter.
C'est l'atmosphère qui se dégage de ce film qui tient le spectateur en haleine plus que son intrigue. Une descente dans les milieux les plus pauvres du Texas moderne porté par des acteurs investis en tout cas pour le prometteur Tye Sheridan et le déjà regretté Gary Poulter. On préférait cependant lorsque David Gordon Green nous faisait marrer avec de grosse comédies.
On souffre des trop nombreuses longueurs de ce film. La grande originalité des personnages permet toutefois à ce long métrage d'exister et de nous maintenir dans notre fauteuil tout du long. Quel plaisir de voir Nicolas Cage dans un véritable rôle avec une réelle épaisseur.
Voici longtemps que Nicolas C. ne nous pas offert une prestation digne de ce nom (les autres acteurs jouant également leur rôle avec une bonne prestance). Un scénario relativement original ou l'ambiance et les décors amènent une ambiance un peu "poisseuse" (ce qui à "l'honneur" de réhausser un peu les moments ou l'on sent quelques longueures). Le lieu ou se déroule l'histoire est presque magique, malgrè l'histoire qui elle ; se veut ; moins "joyeuse" et parfois un peu larmoyante mais sans jamais en faire trop quelques soit la situation et l'acteur qui la représente. Une histoire cruelle, mais somptueuse à la fois et ceux ; mis en scène avec brio. Sans grosse erreur ou maladresse de la part du réalisateur. C'est tout de même Nicolas C. qui ressort du lot coté acteur (faut dire qu'il tient la tête d'affiche et le choix, fut un excellent choix quoique l'on en dise). Frôlant parfois le thriller. Ce drame se montre indéniablement révoltant pour le spectateur mais surtout captivant à souhait (un film qui nous prend aux tripes^^). LE climat du Sud et ce coté un peu oppressant ajoute quelques choses dont le film ne pouvait faire l'impasse pour nous convaincre d'une certaine réalité vis à vis de la survie de ce jeune garçon désespéré... Un réalisme édifiant, de l'émotion juste comme il faut... Bref, Nicolas C. nous revient en très grande forme et ce livre dans un film au récit à la limite du "poétique", tout en étant brutal et cruel. Une réalisation qui montre que malgrè que l'on ne le voit plus autant à l'affiche qu'auparavant (du moins dans des films de qualité). Il revient ici nous livré une prestation montrant qu'il n'a rien perdu de son talent et ceux avec une histoire tout aussi original que touchante et cruelle qui résere de bonnes surprises. Un des films du mois dans son genre (voir même de l'année, même si on n'ait qu'en mai...^^). Un grand bravo pour cette réussite à plusieurs niveaux. On ressort comme "déboussolé" mais en même temps empathique et comme certains films que l'on oubli à peine sortie de la salle. Celui-ci, ne s'oubli pas de si tôt. A voir, et même à revoir.
Nicolas Cage change de registre, passe des films d'actions à un drame plus intimiste où il fait l'étal de ses talents d'acteurs !! il est très crédible et joue très très bien !! ce film réussit avec sobriété tantôt à nous émouvoir, tantôt à nous choquer
A CHACUN SA GUERRE. La Cage aux oiseaux, enfin Nicolas s'envole. Après des rôles ridicules, il s'offre un bûcheron du Texas, sombre et alcoolique. Mon ami Joe entre espoir et rédemption.
Bon retour pour Nicolas Cage, il est très convaincant dans ce rôle d'un homme abîmé par la vie. Un univers très noir et miséreux ou violence, alcool et irrespect sont de mise. Un beau duo entre Joe et ce jeune qui veut s'en sortir.
Joe est un film social sur le fin fond chaud et poisseux de l'Amérique, cet anti-rêve américain qui flirte avec la misère. C'est dans un bled paumé, là où la lumière ne rentre pas, que vit cet homme dont on ne sait rien mais qui de par sa rencontre avec un jeune garçon se livrera autant que nous en apprendrons sur lui. Interprété par un Nicolas Cage qui ne nous avait plus habitué à un tel jeu d'acteur et, le jeune et déjà talentueux Tye Sheridan, cette histoire nous malmène autant que ces deux personnages principaux. David Gordon Green réussit à faire de ce récit somme toute assez classique une oeuvre sombre et désabusée traversée ci et là de quelques moments de légèreté. Métaphoriquement et symboliquement, Joe traite de la nécessité d'aller au bout de certaines choses pour pouvoir avancer et donner une nouvelle direction à sa vie. Un film fort sans en faire des tonnes qui s'écarte un peu parfois de son véritable objectif mais qui ne le perd jamais de vue.
Un film absolument fantastique, brutal et émouvant qui touche et remue. David Gordon Green nous immerge dans le sud des Etats-Unis, un sud brutal, pauvre où le rêve américain n'a jamais eu droit de citer. Une image de son pays totalement désabusée, mais aussi authentique, où les rapports humains sont directs et sans chichi. L'histoire est superbe, profonde et bénéficie d'une écriture, elle aussi, très brute et assez taiseuse à l'image des personnages. Des personnages bouleversants, terrifiants et incroyablement incarnés. Nicolas Cage est époustouflant dans tous les registres ici ; on n'y croyait plus, et pourtant l'acteur renaît dans un rôle qui lui va comme un gant. Superbe de folie, de colère et parfois de douceur, il emporte totalement le morceau. Tout comme Tye Sheridan qui crève encore l'écran et qui, vraiment, est pour moi un des plus grands espoirs du cinéma américain. Gary Poulter, paix à son âme, est quant à lui, la vraie découverte du film. On n'avait pas vu un méchant si détestable et dégoutant depuis une éternité au cinéma. Détestable et habité, il est le centre dramaturgique du film et offre une prestation glaçante. Bref, un film d'acteur, mais qui bénéficie également d'une mise en scène fine, ponctuée de scènes mémorables, des vrais éclats de beauté ou d'horreur qui se succèdent et ne laisse pas un instant respirer le spectateur. Le tout nous donne un petit bijou, à la fois subtil, brut et poignant qui remue vraiment les tripes. Sublime!!!!!