Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 965 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 19 juin 2015
Plusieurs nominations (Mostra de Venise, Festival du cinèma amèricain de Deauville..) pour cette oeuvre dure mais remplie d'espoir, avec une fin dont on a la possibilitè de la voir de diffèrentes façons! Le film de David Gordon Green est ce qu'il est, avec toutes ces scènes de drame, cette violence, cette ambiance morbide! il y a aussi dans "Joe" une belle photographie, le splendide travail d'un chef opèrateur qui a rèussi avec habiletè à capter la lumière naturelle d'une petite ville du Texas sèche, incertaine et dangereuse! En s'accaparant le roman de Larry Brown, David Gordon Green y confère une authenticitè aux personnages en s'impliquant ègalement dans le casting et le paysage qui collent bien aux travaux de Brown! On disait Nicolas Cage fini! C'est mal connaître l'acteur de "Wild at Heart" qui range sa moto de "Ghost Rider" au garage en trouvant dans l'adversitè sa propre vèritè! Quand Joe regarde ce gamin incarnè par Tye Sheridan qu'on avait pu dècouvrir dans "The Tree of Life", c'est un gosse! Un laissè pour compte! il peut s'en sortir! il peut mal tourner! On peut le dèfinir comme un nouvel arbre qui a ètè plantè et qui a grandi tandis que Cage est un vieux chêne qui doit partir! C'est un cycle! Très diffèrent du roman, "Joe" n'en demeure pas moins un film plutôt rèussi car celui-ci possède une fin extrêmement satisfaisante où l'on voit la trajectoire et le rèsultat du parcours des personnages que sont Joe, Gary et l'impressionnant Gary Poulter qui nous glace le sang! Pas mal du tout...
D'abord avant de voir le film on peut être frappé par les multiples similitudes que l'on peut y voir avec "MUD" de Jeff Nichols, que ce soit le cadre du film, ce sud des États-Unis poussiéreux et âpre, le jeune acteur Tom Sawyer ou encore un acteur sur la voie de la rédemption (Nicolas Cage dans celui-là et Matthew McConaughey qui a maintenant pris le chemin vers les étoiles avec Nolan). Mais heureusement, après vision on est loin d'un "copier" ou autres de "Mud".
Finalement, David Gordon Green s'en éloigne et nous emmène au Texas suivre le destin d'un ancien taulard et d'un adolescent qui a besoin de trouver un travail pour faire vivre sa famille et notamment son père alcoolique et violent. Outre la qualité d'écritures, que ce soit dans le déroulement du scénario ou des personnages auxquels on s'attache rapidement, ce qui frappe assez vite et durant tout le film, c'est le climat âpre, poisseux et sombre que le réalisateur arrive à instaurer, tout en dressant une peinture noire et sociale de la situation américaine dans ces endroits... Il arrive donc à rendre cette histoire de rédemption intéréssante et notamment à travers les personnages auxquels on s'attache pour les deux principaux ou au contraire on a de la haine pour le père biologique du gamin. De plus ils sont très bien interprétés, que ce soit Cage (dont ca fait bizarre de le voir aussi bien joué, notamment récemment, le temps de ses prestations chez Scorsese ou les frères Coen commencent à dater) ou Tyler Sheridan, la révélation de "Mud".
Une bonne surprise, emmené par de très bonnes interprétations, c'est un récit captivant avec une bonne atmosphère, bien âpre et sombre que Green nous offre.
Quelle surprise de constater que Nicolas Cage demeure un acteur,un vrai et pas seulement un cabotin expert en séries Z! Pour cela,il a fallu que sa rédemption coïncide avec celle de son metteur en scène David Gordon Green,ex-prodige indé égaré dans des guignolades humiliantes. On dit souvent que le Sud des États-Unis est un réservoir sans fonds de récits dramatiques et initiatiques,comme l'ont prouvés à maintes reprises les auteurs Tennessee Williams et William Faulkner. "Joe",c'est un ex-taulard qui parvient à tâtons à se réinsérer dans la société. Devenu élagueur,vivant au jour le jour,il fuit les problèmes et son tempérament impétueux jusqu'au jour où il s'en prend d'affection pour un gamin de 15 ans... Cette relation filiale lui apportera tout ce qui manquait à sa vie(la transmission,le bonheur fugace)mais le confrontera à un destin forcément écrit. On pense beaucoup au "Mud " de Jeff Nichols,de par sa localisation,son thème général et bien sûr par le jeune Tye Sheridan(une star en devenir). Cette chronique est plus noire et décousue,probablement moins bien ficelée et imagée mais elle dégage forcément une atmosphère moite de violence sourde dans un monde clos en déliquescence.
Joe : Tout comme son personnage, c’est le film de rédemption pour Nicolas Cage. Car après avoir collectionner les films qui ne plaisaient pas a tous le monde. La, on lui offre un rôle plus sobre, plus sombre, plus humaine. Et c’est avec ce genre de rôle qu’on peut exprimer son talent d’acteur et c’est ce qu’il fait à merveille, pour moi, c’est et ça restera à un excellent acteur. Sinon, le film est très intimiste, très noir et pesant avec une ambiance dure et crédible. Car, on va suive un ex truand solitaire qui cherche la rédemption. Et il va prend sous son aile un jeune ado bosseur et pas feignant car son jeune homme a une situation familiale des plus dangereuse : son père est un alcoolique assez violent qui ne va pas hésiter à frapper son enfant et a lui voler son argent durement gagner. Donc voila, scénario avec un rythme assez lent mais c’est jamais chiant. Car, l’ambiance est posée, les personnages sont bien travaillés et ils ont une vraie âme et de vraies émotions. Et pour finir, pareil, la réalisation est sobre mais ça c’est du cinéma : c’est bien cadré, mise en scène soignée et le tout est parfaitement dans le ton du film. Donc voila, un film brute et sans concession : a voir.
Film rugueux d'une Amérique profonde pauvre et repliée. La mise en scène est assez habile, ménageant intelligemment les trois temps de la relation des deux personnages principaux. Nicolas Cage est très bon mais celui qui accroche vraiment le film est Tye Sheridan, qu'on avait déjà remarqué dans Mud. On comprend évidement le chemin que le film veut nous faire prendre, mais l'on reste surpris à chaque séquence (spoiler: La deuxième tentative d'arrestation, le père et le vieux noir, la soeur, etc... ). Le scénario ne s'endort pas sur des facilités. C'est sec, dur, sale, mais ça vaut le déplacement.
Avec ce film, Nicolas Cage prouve encore (de nouveau) qu'il a encore un sacré jeu d'acteur et qu'il peut fournir des interprétations saisissantes s'il choisit bien ses rôles. Fini les nanars a la GHOST RIDER (1 et 2), EFFRACTION, LE DERNIER DES TEMPLIERS et j'en passe. Ici il crève l'écran, accompagné par le jeune (mais non moins talentueux Tye Sheridan découvert dans MUD (dont le rôle est légèrement similaire) et apparu dans la saison 5 de Justified. L'ambiance est bien poisseuse, les décors aidant beaucoup.
Réjouissons-nous: Nicolas Cage prouve qu'il est encore un excellent acteur. L'ennui, c'est qu'il joue dans un mauvais film. "Joe" convoque en effet tous les clichés du film misérabiliste américain, et la liste est longue, alors accrochez-vous bien. On a au-devant de la scène notre ami Joe qui fume et boit, cherche à se racheter mais ses vieux démons vont resurgir. Puis, le jeune Gary (catastrophique Tye Sheridan) volontaire et maltraité, qui ne peut que s'en sortir. Et maintenant on tape dans le très très lourd avec le vieil alcoolique barbu qui n'arrive pas à aligner trois mots et qui aime fracasser le crâne des inconnus, un condensé de la brutalité américaine en quelque sorte. N'oublions pas aussi le "méchant" de l'histoire, qui a forcément les cheveux gras, porte une cicatrice (évidemment ça va ensemble), et un beau costume noir pour qu'on le prenne un peu au sérieux. Enfin, il y a bien le rôle de la prostituée aimable, et la présence du chien très méchant qui n'obéit qu à son maître. Ce n'est pas inventif, c'est plombant parce que très sérieux, c'est jusqu'à présent le film le plus bourrin de l'année. Horrible.
Malgré une approche plutôt lourdaude au niveau scénario et mise en scène, « Joe » est un beau petit film. Trop appuyé et démonstratif sur les émotions, la description de cette faune de banlieue du Texas, on frise parfois le ridicule sans pourtant y tomber. Toujours est-il que ce film provoque une belle émotion. Cela tient à cette perception névrotique de ce mec limite psychopathe qui est bien mise en image et en ambiance. L’empathie ressentie vis-à-vis de cette œuvre tient également à l’incroyable maturité de jeu de Tye Sheridan, déjà tellement surprenant dans Mud (« Joe » souffre d’ailleurs de la comparaison avec le film de Nichols). Et l’on n’oublie pas de remarquer et re découvrir un Nicolas Cage qu’on ne voit plus ici comme l’acteur bourrin de cette dernière décennie. Qu’un réalisateur se donne la peine de lui offrir un beau rôle et de le diriger et on retrouve en lui le fantôme de l’interprète qui nous avait fait nous tant étonné chez Parker, Lynch ou les frères Coen…
Le seul point positif est de nous décrire une Amérique des loosers , des laissers pour compte, celle que l'on ne connaît pas loin des paillettes . Sinon le film est long dans véritable intérêt . Il n'y a finalement que les 10 dernières minutes qui donne un petit souffle à ce film ennuyeux , avec un Nicolas Cage peu convaincant .
Attendu depuis des années, le retour en force de Nicolas Cage dans un rôle à la hauteur des personnages charismatiques qu’il avait l’habitude d’incarner dans les années 90, nous est permis grâce à l’adaptation faite du roman de Larry Brown par le réalisateur David Gordon Green (qui, lui aussi, s’était artistiquement amoindri depuis quelques années). Dans la pure mouvance des récits ancrés dans les recoins les plus reculés du sud des Etats-Unis, Joe est certainement celui qui utilise au mieux l’atmosphère glauque et moite de la région pour créer une ambiance étouffante sans pour autant emplir les décors d’une aura mystique qui aurait fait perdre sa pertinence au drame vécu par les personnages. La détresse sociale et la recherche de repères sont les deux thématiques clefs de cette histoire touchante, où le jeune Tye Sheridan révèle tout son potentiel en incarnant un adolescent débrouillard tiraillé entre son père biologique alcoolique et violent et un inconnu au passé mystérieux et lui-même en quête de rédemption. Si beaucoup de personnages semblent être des versions réactualisés de stéréotypes des westerns classiques, et que le scénario connait quelques longueurs qui pèsent sur le rythme de la narration, le film est globalement réussi, en mêlant habilement drame psychologique, émotions et humour, et réussissant ainsi à tenir la comparaison que l’on ne peut s’empêcher de faire avec Mud, sorti moins d’un an plus tôt, dont la trame était terriblement similaire.
J'ai lu et entendu ici ou là que "Joe" pâtissait d'être sorti après "Mud" avec lequel il partage l'un des acteurs principaux (le formidable Tye Sheridan) et une certaine proximité thématique. Ayant détesté "Mud", je me disais que "Joe" ne pourrait pas être pire. Grande joie de découvrir à quel point les deux films sont dissemblables. Autant "Mud" paraissait cousu de fil blanc, sur un scénario à la fois délirant et prévisible, autant "Joe" nous embarque dans un suspense intense et poisseux, sans jamais nous laisser anticiper la suite. Le film est traversé, lézardé, infecté par des irruptions de sauvagerie primitive qui maintiennent une tension permanente, parfois déplaisante mais sans tomber dans la complaisance, soutenue par la qualité de la mise en scène et du montage, de la bande-son, et la splendide musique de David Wingo ("Mud" encore, mais tellement plus à sa place ici). On ne sait jamais quand les coups vont pleuvoir, ni d'où le mal va surgir. Nicolas Cage est revenu à son meilleur, après de longues années d'errance dans divers blockbusters lamentables. Seule la fin m'a laissé un peu sur ma... faim, parce que je l'ai vue venir, mais ça n'empêche pas le film de tenir la route. Pas un chef d'œuvre, mais un beau morceau de cinéma habité, avec style, sans comparaison avec le navet de Jeff Nichols.
Nicolas Cage nous délivre une performance de la vraie sensibilité et de la profondeur dans l'absorption drame de l'amerique profondeNon pas que son personnage n'a pas un côté sauvage. Un ex-détenu à la tête d'une équipe d'empoisonneurs d'arbres pour une entreprise de bois dans le Sud profond, Joe Cage est irresponsable, instable et irascible. Pourtant, il a un noyau fondamentalement décent, qui devient clair quand il prend sous son aile un garçon opprime de 15 ans , Gary C'est un film chargé de symbolisme - avec Joe Cage, un peu comme les arbres condamnés destinés à faire de la place pour les jeunes arbres - mais le réalisateur David Gordon Green crée un tel sentiment de graveleux, d' authenticité que cela ne se met pas en travers de l'histoire.Un bon role pour Nicolas Cage A VOIR !!/ 4/5
Film sordide, au scénario sordide, se déroulant dans un patelin sordide, avec des gens sordides et des lieux sordides (et je suis gentil), un ramassis de poivrots, de soulards et d'ivrognes (je pense n'avoir oublié personne). Le fin fond bien crade du Texas, avec sans doute un brin de réalisme dans les situations décrites (ça fout quand même froid dans le dos). Bref, j'ai passé près de deux heures à m'ennuyer ferme avec le cœur au bord des lèvres. Le pire, c'est que je ne vois même pas le but recherché dans ce film... Dommage, Nicolas Cage est un bon acteur, mais il est ici desservi par un scénario plus que navrant. Passez votre chemin.