Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
CeeSnipes
284 abonnés
1 708 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 26 septembre 2014
Quand le plus grand critique de l’Histoire, Roger Ebert, qui a démocratisé le genre sur Internet, afin de permettre à tout le monde de se lancer, s’associe avec l’immense Steve James, pour un documentaire, c’est un événement.
En effet, Ebert travailla avec le réalisateur de Hoop Dreams afin de réaliser un film testament sur sa vie. Il se trouve qu’il mourut avant la fin du film et Steve James dût finir le film sans lui, rien qu’avec Chaz Ebert. Ce qui apparaît tout d’abord comme une hagiographie se trouve être une lettre d’amour au cinéma de la part d’un type qu’on connaissait tous, de près ou de loin, grâce à ses multiples apports au monde du cinéma et son respect constant des acteurs de la profession, même s’il n’en était pas fan (il n’y a qu’à voir les échanges avec Rob Schneider). L’émotion folle que procure le film oscille entre la joie pure, lors des passages qui relatent la vie dissolue d’Ebert et la tristesse totale, lorsqu’on voit Ebert tenter de survivre et de relativiser son état du moment, à vivre sans sa mâchoire et à parler sur un ordinateur. Impossible de rester de marbre devant un tel spectacle, une telle honnêteté qui ne cache rien à son spectateur.
Life Itself ne se raconte pas, il se vit et se découvre, comme des Mémoires qu’Ebert aurait fait écrire à un ami afin d’être le plus transparent possible. C’est une véritable leçon de vie.