AlloCiné
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Votre avis sur L'inconnu du lac ?
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Les nominations aux César tombent et quelle surprise de trouver avec 10 nominations ce film. Boudé par moi-même à sa sortie, il est de temps de rattraper le coup. On peut passer à côté de perles par moments.
C’est l’histoire d’un mec fréquentant une plage d’un lac en plein été, cette dernière est le lieu de rencontre et de luxure de la communauté homo du coin. Il rencontre un mec qui l’attire mais déjà en couple. Un soir, tard, il voie ce fameux mec noyé son ami. Débarrassé du conjoint dérangeant et pas trop refroidi par le meurtre auquel il a assisté la veille, il part à la conquête de cet homme. S’en suit une belle histoire de cul ; d’amour, il n’en est pas question dans ce film.
Encensé à sa diffusion à Cannes cet été par tous les critiques ; effets de mode, écho à l’actualité brulante sur le mariage pour tous, homo très in dans le milieu culturel, je ne m’explique pas cet enthousiasme pour ce film. Pour aller plus loin, je ne comprends pas non plus qu’il ne soit pas interdit aux moins de 18 ans. Les scènes de sexe sont frontales et lourdes, elles tiennent de la pornographie et non de l’érotisme. Les choqués par « La vie d’Adèle », vous n’avez rien vu ; là où sur 3heures de film, une scène de 10 minutes pourrait pour certains être discutable ; sur ce film, sur 1h30, les scènes de sexe crues se succèdent. Les dialogues semblent même juste un prétexte, comme dans les films pornos.
Du sexe dans un film pourquoi pas si çà sert le propos, mais elles ne font pas sens ici. Peut être le réalisateur souhaitait nous offrir un portrait de la communauté gay où le sexe est très central, difficile à dire. Et puis, l’alternance comédie et thriller est plus que risible. La tension prend peu et le final sanguinolent où un personnage se révèle être un serial killer est pitoyable ; c’est bâclé.
Un film effarant d’où une seule qualité effleure : l’unité de lieu (parking-plage-fourrés) et le découpage répétitif bien senti autour de ces trois endroits clés.
Je ne voie pas comment il pourrait empocher des César majeurs ; celui des costumes peut être !!!
C’est l’histoire d’un mec fréquentant une plage d’un lac en plein été, cette dernière est le lieu de rencontre et de luxure de la communauté homo du coin. Il rencontre un mec qui l’attire mais déjà en couple. Un soir, tard, il voie ce fameux mec noyé son ami. Débarrassé du conjoint dérangeant et pas trop refroidi par le meurtre auquel il a assisté la veille, il part à la conquête de cet homme. S’en suit une belle histoire de cul ; d’amour, il n’en est pas question dans ce film.
Encensé à sa diffusion à Cannes cet été par tous les critiques ; effets de mode, écho à l’actualité brulante sur le mariage pour tous, homo très in dans le milieu culturel, je ne m’explique pas cet enthousiasme pour ce film. Pour aller plus loin, je ne comprends pas non plus qu’il ne soit pas interdit aux moins de 18 ans. Les scènes de sexe sont frontales et lourdes, elles tiennent de la pornographie et non de l’érotisme. Les choqués par « La vie d’Adèle », vous n’avez rien vu ; là où sur 3heures de film, une scène de 10 minutes pourrait pour certains être discutable ; sur ce film, sur 1h30, les scènes de sexe crues se succèdent. Les dialogues semblent même juste un prétexte, comme dans les films pornos.
Du sexe dans un film pourquoi pas si çà sert le propos, mais elles ne font pas sens ici. Peut être le réalisateur souhaitait nous offrir un portrait de la communauté gay où le sexe est très central, difficile à dire. Et puis, l’alternance comédie et thriller est plus que risible. La tension prend peu et le final sanguinolent où un personnage se révèle être un serial killer est pitoyable ; c’est bâclé.
Un film effarant d’où une seule qualité effleure : l’unité de lieu (parking-plage-fourrés) et le découpage répétitif bien senti autour de ces trois endroits clés.
Je ne voie pas comment il pourrait empocher des César majeurs ; celui des costumes peut être !!!
L'amour est dans le lac. Sujet difficile mais honnêtement traité. Aucune complaisance. Beaucoup de réalisme. Même dans les scènes "osées" mais ce sont des "doublures" (dixit)... ça devait pardonner ? et pardonner quoi ? Ce film aurait pu tourner au voyeurisme pervers et racoleur. Mais non ! Sous cet habillage de "thriller" on trouve la cruelle vérité des relations interdites, volées ou encore cachées. L'attrait et la peur du danger font bon ménage dans ces moments de "cruising" que sont ces "lieux de drague" et de tentation. J'ai été un peu choqué au début puis je me suis rendu compte que cette recherche de l'amour (qui passe ici d'abord par le sexe.. avec le courage d'être direct... et on se présente après) n'était pas plus évidente que dans une chasse hétérosexuelle. Ici, on veut tester et se prouver. Et chercher à exister même pour un instant aussi fugace que risqué. Avec ce leitmotiv de trouver son alter égo idéal. Mais comme toutes les histoires il y a un début (exhaltation), un milieu (connaissance) et une fin (lassitude). Et quand la passion et le désir s'en mêlent, les cartes se troublent, et Eros et Cupidon se confrontent à Mr Trublion. Coté mise en scène, les mouvements de caméra et les lieux ou moments qui semblent répétitifs traduisent avec angoise ce puzzle où l'on doit chercher la différence. Comme si on hésitait entre "ne pas voir" et "ne pas "s'en rendre compte" ou "déguiser la réalité" pourt "croire à l'amour"
Film de genre intéressant, mais à la fin minable. Interprétation brillante. Perte de rythme dans le dernier tier. Ne méritait pas les éloges de la presse et des festivals.
Film sans intérêt où l'on s'ennuie. A fuir.
Et dire que la presse met 1.8/5 au 3 frères le retour...
Ils sont à l'ouest....
Et dire que la presse met 1.8/5 au 3 frères le retour...
Ils sont à l'ouest....
Un huis clos qui vous enferme dans une tension palpable du début à la fin tout en silence et en douceur.
Un magnifique voyage dans l'univers du crime passionnel.
Un magnifique voyage dans l'univers du crime passionnel.
Un film simple et mystérieux où plane une ambiance à la fois électrique et envoutante. Guiraudie réalise ici une petite perle de simplicité sur un monde à part. Mais sous ses airs de ne pas y toucher le film est d'une grande densité. Le cinéaste nous dépeint une sorte d’anti-Éden déconnecté du monde où les plaisirs de la chair et les relations humaines cohabitent naturellement, où tout reste finalement assez superficiel. On n'ira jamais bien loin dans la connaissance des personnages et les personnages entre eux resteront des inconnus. C'est sur cette ambiance un peu vaporeuse et onirique qu'une histoire de meurtre vient se greffer. Le film prend alors une dimension assez forte et la tension monte en même temps que le spectateur a perdu ses repères. Une expérience osée et un moment spécial.
J'étais très dubitatif après avoir vu cette verge cracher de tout son âtre sous le joug d'un empoignade masculine. En gros, l'image qui m'est restée c'est ce gars qui éjacule presque sur la caméra. On ne s'y attend pas, mais ça fausse ce qu'on pourrait tirer de ce film.
Un homme inlassablement et sexuellement attiré par un autre qu'il sait et qui est dangereux, mais le désir sexuel semble être au-delà de tout. Au-delà des "scènes de cul" (disons le clairement, c'est ce que c'est), il y a une histoire délicate et terrible à la fois. La frustration de la perte d'un fantasme et la vie, ou bien l'assouvissement d'une passion dévorante et la mort ? Dilemme cornélien pour Franck, qui doit choisir entre Michel et la vie sauve, question qui n'est pas sans rappeler la tentation de St Antoine ou autre question biblique.
Sans le cul (inutile et argument marketing à mon goût), j'aurais pu mettre plus que 3.
Un homme inlassablement et sexuellement attiré par un autre qu'il sait et qui est dangereux, mais le désir sexuel semble être au-delà de tout. Au-delà des "scènes de cul" (disons le clairement, c'est ce que c'est), il y a une histoire délicate et terrible à la fois. La frustration de la perte d'un fantasme et la vie, ou bien l'assouvissement d'une passion dévorante et la mort ? Dilemme cornélien pour Franck, qui doit choisir entre Michel et la vie sauve, question qui n'est pas sans rappeler la tentation de St Antoine ou autre question biblique.
Sans le cul (inutile et argument marketing à mon goût), j'aurais pu mettre plus que 3.
Film de transition plutôt que d'aboutissement. Guiraudie s'éloigne des rivages de l'épopée (Stévenin) sans s'amarrer vraiment à ceux du drame (Hitchcock), il s'arrête dans l'entre-deux et se retrouve un peu coincé... L'Inconnu du lac est son film le plus "classique" mais Guiraudie a manqué de l'envie de faire désirer le désir de ses personnages. Le dernier plan du film, qui se veut d'une profondeur inouïe, tombe à plat et ne donne à contempler que l'idée de cette profondeur. Le coup rate parce qu'on n'a pas vraiment rencontré le personnage.
encore une merde pour bobos en mal d'égalité et en plus c'est hype maintenant davoir son tétu à la place de non libé ou nouvelle obs quoi que nouvelle obs tu te demande si tétu ne va pas fermer ..
c'est tout simplement tout ça :
Aucun intérêt, interminable longueur , vide, répétitions des scènes à foison , insupportable foutage de gueule , argent foutu en l'air quoi que on m' invité j'allais pas payé pour une chiasse comme ce film , intrigue bidon, les dragues ridiculement portés à l'écran , dialogues limite les filles d'à coté ,mal écrits , mal joué
c'est tout simplement tout ça :
Aucun intérêt, interminable longueur , vide, répétitions des scènes à foison , insupportable foutage de gueule , argent foutu en l'air quoi que on m' invité j'allais pas payé pour une chiasse comme ce film , intrigue bidon, les dragues ridiculement portés à l'écran , dialogues limite les filles d'à coté ,mal écrits , mal joué
encore une merde pour bobos en mal d'égalité et en plus c'est hype maintenant davoir son tétu à la place de non libé ou nouvelle obs quoi que nouvelle obs tu te demande si tétu ne va pas fermer ..
c'est tout simplement tout ça :
Aucun intérêt, interminable longueur , vide, répétitions des scènes à foison , insupportable foutage de gueule , argent foutu en l'air quoi que on m' invité j'allais pas payé pour une chiasse comme ce film , intrigue bidon, les dragues ridiculement portés à l'écran , dialogues limite les filles d'à coté ,mal écrits , mal joué
c'est tout simplement tout ça :
Aucun intérêt, interminable longueur , vide, répétitions des scènes à foison , insupportable foutage de gueule , argent foutu en l'air quoi que on m' invité j'allais pas payé pour une chiasse comme ce film , intrigue bidon, les dragues ridiculement portés à l'écran , dialogues limite les filles d'à coté ,mal écrits , mal joué
J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre cette unanimité dans la critique "officielle".
Sans porter de jugement définitif (après tout chacun a droit à sa propre sensibilité et à sa propre lecture), on peut objectivement affirmer que le film est très lent, très très lent.
Très minimaliste aussi : pas de musique, peu de dialogues, 1 seul décor...
Certes, qq scènes sont touchantes, le personnage d'Henri attachant, mais uniquement parce qu'ils sont mis en valeur par contraste avec le reste du film.
Il y a bien, dans la seconde partie, une intrigue policière, mais quelle idée et quel intérêt de ne pas conclure !!!
Et quelle frustration ! Avoir attendu tout ce temps pour ne pas connaître la fin de l'histoire !
Vous feriez le coup à vos enfants, vous ?
Uniquement pour intellectuel assumé.
Sans porter de jugement définitif (après tout chacun a droit à sa propre sensibilité et à sa propre lecture), on peut objectivement affirmer que le film est très lent, très très lent.
Très minimaliste aussi : pas de musique, peu de dialogues, 1 seul décor...
Certes, qq scènes sont touchantes, le personnage d'Henri attachant, mais uniquement parce qu'ils sont mis en valeur par contraste avec le reste du film.
Il y a bien, dans la seconde partie, une intrigue policière, mais quelle idée et quel intérêt de ne pas conclure !!!
Et quelle frustration ! Avoir attendu tout ce temps pour ne pas connaître la fin de l'histoire !
Vous feriez le coup à vos enfants, vous ?
Uniquement pour intellectuel assumé.
D'aucuns parlent de chef d’œuvre, je veux bien, mais ce film ne m'a pas emballé. S'il suffit de filmer de grands espaces, d'enregistrer le bruit du vent, de filmer des scènes originales, un peu chaudes (même très chaudes) pour s'enthousiasmer... Pour moi, ce n'est pas suffisant, d'autant que le scénario laisse à désirer (surtout la fin), porté de surcroît par des acteurs qui n'en sont pas. Je mets juste la moyenne.
Kurosawa
Comment faire un grand film avec de petits moyens? Alain Guiraudie nous donne la réponse avec "L'inconnu du lac". Pas de musique, un maximum de plans fixes et surtout un travail monumental sur le son et la lumière pour nous offrir un très grand film, fort d'un point de vue émotionnel par ses scènes de sexe qui atteignent le niveau stupéfiant de celles de "La Vie d'Adèle", et intense par l'atmosphère angoissante qui règne pendant 1h30. Les dialogues sont eux d'une efficacité remarquable, grâce à leur subjectivité et à la façon dont ils sont prononcés, avec un mélange de sincérité et de retenue. Cela nous pousse à parler des acteurs, tous excellents, et en totale immersion dans la peau de leur personnage. Ces derniers sont décrits par petites touches, comme s'il s'agissait d'un puzzle rempli au fur et à mesure. Ce procédé permet aussi de faire monter la tension lentement mais sûrement, jusqu'à un final éblouissant, au suspense à couper le souffle. Un film qui parle de passion, d'amour, d'amitié, et de toute la douleur qui n'est jamais très loin de ces sentiments. Sublime.
L’inconnu du lac n’est pas un chef d’oeuvre comme on a pu le lire dans quasiment toute la presse mais simplement un film prétentieux, s’intronisant comme « film d’auteur » sous prétexte qu’il comporte des scènes homosexuelles très crues entrecoupées de dialogues sans intérêt. On utilise trop souvent le prétexte de la culture gay pour faire passer n’importe quoi pour quelque chose d’artistique. Kaboom, qui lui aussi reçut il y a 3 ans la Queer Palm, utilisait bien mieux le sujet de l’homosexualité pour tisser une intrigue psychologique par exemple ! La photographie n’est pas mauvaise, mais les plans utilisés pour montrer le changement d’ambiance ont déjà connu la même utilisation mainte et mainte fois par le passé. Rien d'extraordinaire et en réalité, tout ça n’a ni queue ni tête.
Au premier abord, on s'attend à un film porté sur le sexe et l'homosexualité que pour la provoque. Mais pas du tout... Le film s'installe petit à petit. L'ambiance est calme et le décor est beau. Certes, quelques scènes sont crues, mais bon ça ne détrange pas. L'intrigue légère glisse petit à petit vers une tension palpable qui nous tient jusqu'à la fin. Bon film.
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