AlloCiné
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Votre avis sur L'inconnu du lac ?
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7eme critique
Le sujet m'a un peu repoussé, c'est pour cela que j'ai mis un peu de temps à tenter l'aventure. Et pourtant, "L'inconnu du lac" est une très belle réussite ! Le thème, les acteurs, l'histoire, tout cela semble bien vrai, et donc entraînant. Certaines scènes pourront nous faire rebrousser chemin (même si elles servent pourtant la parfaite immersion du milieu), mais le film nécessite pourtant de s'y pencher davantage, car parfaitement crédible avec son approche d'une grande simplicité et loin d'être farouche.
De bons points pour le naturalisme du film poussé à l'extrême (jusqu'au rythme ralenti de l'été), pour les très beaux plans ensoleillés et le portrait, plutôt juste il me semble, d'une communauté, qui laisse à réfléchir sur l'amour, le sexe et l'abandon. L'ensemble m'a laissé un certain malaise (des personnages un peu limités, un peu paumés, un peu tristes) voire un ennui parfois. La quête d'éternité reste belle.
Enfin un film gay qui se joue des clichés. Et français de surcroît. Les images de ce coin superbe permettent d'oublier quelques longueurs et illogismes. Bien que l'on trouvera l'interprétation convaincante dans son ensemble, celle du pseudo inspecteur laisse franchement à désirer et ne le rend pas crédible pour un sou. Qu'importe,on peut aisément traiter cette histoire originale de réussite.
Artriste
Que dire de L'Inconnu Du lac, film très particulier et marquant mais pour de mauvaises raisons.L'histoire est sans queue n'y tête, enfin si des queues ont va en voir! J'ai rarement voir jamais vu un film aussi répétitif et pourtant j'en vois un paquet. Ça se résume à, plan fixe sur le parking, scènes de dialogues à poil puis sexe dans la forêt. Ceci va se répéter toutes les 10 minutes durant 1h30 pour notre plus grand malheur. Au bout de 15 minutes on a compris le truc et on se dit que ça va être long. C'est lent et il ne se passe absolument rien! Les scènes de sexe en gros plan ne servent à rien, n'est pas Larry Clark qui veut. Alors oui la réalisation est honorable, la photographie est jolie et ce lac est un beau cadre mais ça ne suffit vraiment pas. Les acteurs sont convaincants notamment Patrick d'Assumçao que j'ai trouvé touchant par sa solitude. A noter aussi le mec qui se masturbe a chaque fois qu'on le voit et l'inspecteur qui fait rire tant il n'est pas crédible une seule seconde. On dirait une blague. Les dialogues quant à eux sont plutôt correctes. Alors oui tout n'est pas à jeter dans L'Inconnu Du Lac mais l'histoire n'a aucun intérêt donc je ne peut que lui mettre une note pareil. Mais le pire reste sa fin complètement absente et qui prend totalement le spectateur pour un con! Un vrai foutage de gueule. J'ai vraiment eu l'impression de perdre 1h30 de ma vie. Alors oui les pseudos intellectuel supérieur y verrons quelque chose de mystique ou poétique mais il faut arrêter les gens! C'est juste raté. Je pense que ce film est destiné à un public très restreint, à savoir aux homosexuels qui fantasment sur ce genre de relation, pour les autres, évitez ce film qui ne sert à rien et qui est juste un porno gay avec des moyens.
J'ai rarement vu de thriller aussi lent et ennuyeux. Il ne se passe rien, les scènes sont vides et répétitives (oui, c'est possible), les dialogues sans aucune âme et les acteurs sans envergure.
Les scènes hard non simulées ( spoiler: masturbation solitaire ou croisée, fellation, ...
) frisent le porno et ne font que rajouter au malaise.
Les scènes hard non simulées ( spoiler: masturbation solitaire ou croisée, fellation, ...
) frisent le porno et ne font que rajouter au malaise.
Mouais. Un huis-clos à ciel ouvert. Beau paysage (au singulier, il n'y en a qu'un). Scénario linéaire et sans panache. Acteurs convaincants, mais les dialogues qui veulent faire "vrai" n'y parviennent pas, et on a (trop) souvent l'impression que les acteurs récitent leur texte - à défaut de le vivre. Quant aux scènes érotico-pornographiques, on en cherche l'utilité...
Mon dieu.... Heureusement que les critiques et torchons vous disent quoi aimer et le porter au titre de chef d'oeuvre. Il n'y a rien ou vraiment pas grand chose. Des plans fixes d'un parking ou des arbres. (On a compris que on le voyait venir et partir dans sa Renault inutile de laisser le plan 2 minutes pour gratter de la pellicule). L'intrigue est presque risible et on n'y crois pas un instant. Les personnes sont d'énormes caricatures invraisemblables : Le gros moche mais gentil, le frêle jeune naif et amoureux, le beau mystérieux méchant et l'inspecteur en chemise (la même tout le film) qui mène une enquête comme un manche. Que dire des scènes quasi pornographique ? On passe au magnifique plan du parking puis du ciel, du lac, des arbres et ils baisent avec des gros plans qui mettent mal à l'aise, non pas parce que se sont des homosexuels mais juste parce que je ne suis pas obligé de voir la bouche entrer en contact avec le penis pour comprendre que c'est une felation. Pour la scène de fin je préfère ne rien dire et vous laisser le plaisir de ce grand moment de comédie qui a fait rire une partie de la salle (celle qui avait tenu le coup 1h20).
Film mortellement ennuyeux, interminable et insipide...
Les seuls moments où il se passe quelque chose sont les scènes de pornographie homosexuelle sordides et désagréables.
Ce film m'a donné un cancer.
Les seuls moments où il se passe quelque chose sont les scènes de pornographie homosexuelle sordides et désagréables.
Ce film m'a donné un cancer.
Honnêtement, à part concourir pour les "hots d'or", je ne comprends pas l'engouement suscité par ce film, absence de scénario et de dialogues, une fin totalement bâclée, quand à la signalétique en salle (- de 16 ans), c'est un minimum.
Film présenté comme étant un polar gay, L’Inconnu du lac privilégie le second terme au premier. En effet, l’intrigue criminelle est assez longtemps moins traitée que la description de la vie d’une plage naturiste homosexuelle (si vous ne voulez pas voir d’hommes intégralement nus ou de séquences sexuelles homosexuelles, détourner votre chemin). Cela est un peu dommage car les dernières séquences prouvent qu’Alain Guiraudie est capable de bien maitriser le suspense (malgré une fin ouverte regrettable). Il semble cependant préférer le côté communautaire (alors que le fait de ne pas toujours insister sur cet aspect permettrait une meilleure acceptation des homosexuels par la société). De même, pour décrire les habitudes quotidiennes de cette plage, le cinéaste choisit de répéter régulièrement les mêmes cadrages pour présenter le même type de situations récurrentes : ce choix, peut-être justifié aussi pour compenser son petit budget, est intéressant sur une courte période mais devient lassant sur la longueur. L’Inconnu du lac est donc un mélange entre étude sociologique et intrigue criminelle qui a un peu tendance à ennuyer malgré des interprètes très justes (Pierre Deladonchamps remportant d’ailleurs le César du meilleur espoir masculin pour ce rôle).
Benito G
Petite déception sur un sujet ayant un potentiel, d'autant que ce n'est pas un sujet spécialement souvent traité. Surtout de cette façon. L'histoire tient sur une feuille certes, mais le film laisse donc entrevoir quelques "surprises" même si l'on sait que le film aura des tendances à passer par l'érotisme cru et non simulé ; me semble t-il. Jour après jour on suit donc les après midi de plusieurs personnes "gays" (ou aborder ce sujet, est sans doute une bonne chose. Mais pas dans le sens ou la il est stigmatisé (sa va sa vient... un petit bonjour et hop un tour dans le bois... avec évidemment les voyeurs qui vont avec^^. Ou du nudiste, on est plus à l'échangiste, libertinage et voyeur à tout va). Chose que beaucoup de nudiste, et notamment les gays qui se voient plus "classés" parmi les personnes allant à cet endroit alors que ce n'est pas le cas. LE cliché est dans le film bien présent, alors que je pense que la comité gays ne reflète pas spécialement ce coté là et préfèreraient montrer les cotés que chacun ne veulent pas voir puisque cela les mettraient dans les catégories de monsieur tout le monde. Le film n'aide donc pas de ce coté. Pour le synopsis, passer cela ; cela ne va pas beaucoup plus loin. Ah si! Un meurtre ou une noyade... Ou l'on découvre assez vite le dénouement... Nous interrogeant sur le comment du pourquoi. Donc l'on reste jusqu'à la fin et dans le dernier quart d'heure, on sent l'intrigue se finir mais en nous laissant sur notre faim puisque le final n'ait pas sans doute celui que le public attendait ; d'autant que le meurtrier (on cherchera du coup encore les mobiles, son passé... (même quelques brit du passé et de la vie de certains sont évoqués; cela reste très minime)) finit entre guillemet son travail sans que l'on ait réellement de réponde sur plusieurs points. Dommage, mais c'était quand même un sujet osé.
Un polar gay avec peu de moyens mais beaucoup de maîtrise. Je me suis laissé happé par ce film qui commence comme un moment bucolique pour finir en thriller soufflé par la passion.
Un film intéressant, bien construit, assez géométrique, un thriller hitchcockien sur fond d'homosexualite avec des scènes explicites. Christophe Paou et Pierre Deladonchamps sont très bons, et Patrick d'Assumcao est exceptionnel et très touchant. La mise en scène est precise, la photo très belle. Le film est cependant inférieur au "Roi de l'évasion".
Précédé d’un excellent accueil à Cannes [i] et de ridicules polémiques à propos d’une affiche qui heurterait les âmes sensibles [ii], le quatrième long-métrage d’Alain Guiraudie [iii], est un savant mélange de genres, entre comédie sentimentale et film policier.
Au début du film, le réalisateur aveyronnais nous propose une ballade solaire et érotique sur une plage ensoleillée, un lieu de rencontres pour hommes d’âges différents qui se dorent au soleil, nagent, se draguent, cherchent le compagnon éphémère d’une étreinte, puis se quittent, le plus souvent s’oublient, le lendemain reviennent. Le lieu du parking symbolise ce huit-clos à ciel ouvert, ce mouvement perpétuel, cette routine filmée avec un grand réalisme. Un film sur le désir, sur l’attirance physique, sur la passion, sur l’essence même de la vie. Alain Guiraudie revendique le même regard de libertin classique qui a présidé à l’ensemble de son œuvre. Il aborde frontalement les codes de l’homosexualité.
Au début du film, le réalisateur aveyronnais nous propose une ballade solaire et érotique sur une plage ensoleillée, un lieu de rencontres pour hommes d’âges différents qui se dorent au soleil, nagent, se draguent, cherchent le compagnon éphémère d’une étreinte, puis se quittent, le plus souvent s’oublient, le lendemain reviennent. Le lieu du parking symbolise ce huit-clos à ciel ouvert, ce mouvement perpétuel, cette routine filmée avec un grand réalisme. Un film sur le désir, sur l’attirance physique, sur la passion, sur l’essence même de la vie. Alain Guiraudie revendique le même regard de libertin classique qui a présidé à l’ensemble de son œuvre. Il aborde frontalement les codes de l’homosexualité.
Les précédents films de Guiraudie étaient tellement mal fagotés qu'on a parlé ici de "de maitrise" à propos de ce qui n'est rien d'autre qu'un respect élémentaire des règles du découpage. Il est fort dommage que le film ait été mis en avant pour ses scènes de sexe alors que le sujet est ailleurs. Les personnages pourraient se retrouver au bord du lac pour pêcher à la ligne qu'on aurait eu le même film ou presque. La tension dramatique se renforce du fait qu'on connaisse le meurtrier dès le début, être ombrageux qu'on sent prêt à bondir d'un moment à l'autre. Ca donne une autre perspective aux personnages secondaires, de celui qui sait et qui ne veut rien dire à celui qui se doute tout en restant sur ses gardes. Les comédiens sont superbes, les dialogues ciselés et plein d'esprit, la photo magnifique, tout particulièrement dans les scènes de nuit. Belle utilisation de la bande son à des fins dramatiques, comme le bruit des mouches autour des fourrés où les hommes se cachent. Le comédien qui joue le flic est très inattendu, et j'ai noté un plan absolument magnifique : celui des phares de la voiture qui laisse paraitre le véhicule abandonné de l'homme qu'on vient de tuer. La fin est surprenante tout en restant très ouverte. C'est un thriller au sens traditionnel du terme, enrichit par l'univers d'un cinéaste fort singulier.
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