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    L'inconnu du lac
    Note moyenne
    3,1
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    329 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Belles images, belle mise-en-scène et un beau travail du son. Néanmoins, le tout est un peu long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Pas besoin d'être gay pour apprécier un grand film !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2013
    L’Inconnu du Lac

    Un lac et ses abords comme théâtre d’une homosexualité anxiogène. C’est d’abord un parking ou les mêmes autos sont chaque jour au rendez-vous. Puis un sentier ombragé qui descend vers l’eau à travers un petit bois. Mais le petit bois n’est pas si joli : il est jonché de papiers et de préservatifs et on y on devine des corps d’hommes qui s’étreignent dans les fourrés. Plus bas, c’est une plage de galets ou languissent, nus, d’autres mecs en attente. C’est enfin l’onde silencieuse du lac qui abriterait, parait-il, de voraces silures.
    C’est dans les cinq tableaux de ce petit théâtre que se joue le ballet sexuel des homos. Ici, un drame assez violent par son scénario. Franck a vu disparaître brusquement un homme qui nageait avec Michel. Ca ne l’empêche pas d’en tomber amoureux. Sauf que le beau Michel ne cherche pas l’amour, mais le plaisir. Et qu’il s’avère être un prédateur bien plus redoutable que le poisson carnassier qui nourrit la légende du lac. Deux de ses proies succomberont de vilaine manière. Mais le désir de Franck est irrépressible. Il l’empêche de dénoncer le double crime.
    La dernière victime est justement le troisième personnage fort de la pièce: un bon gros type qui s’assoit toujours au même endroit. Pour regarder le manège de la drague et trouver quelqu’un à qui parler. Il mate. Comme l’œil d’Abel regardant son frère depuis la tombe ?
    La pièce qui se joue est aussi violente par la représentation crue des pratiques sexuelles des hommes dans le bois, voyeur compris. Mais si on exclut la cruauté de Michel et l’extrême misère de certaines scènes, si on ne s’attarde pas sur l’infinie tristesse de solitudes juxtaposées, alors on peut voir un film magnifique. Un film baigné de lumières changeantes. Sombre dans le sous-bois ; éblouissante sur la plage et l’eau. Avec des plans d’une pure beauté formelle. Un film fort et dérangeant. Comme l’Apollon du lac.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Frank arrive tous les jours avec sa R25 sur le parking d’une plage au bord d’un lac dans le sud de la France , lieu de drague pédé , où se rencontrent des homosexuels de tout poil .Il se lie d’amitié avec Henri , la quarantaine , enveloppé qui reste à l’écart seul sur la plage , un peu dépressif , seul ; puis Frank tombe amoureux de Michel , un beau moustachu à la magnum , qu’il voit noyer son amant .Malgré cela Frank voudra Michel . Le film baigne dans une belle lumière d’été au bord du lac , et de crépuscule , au bord de l’eau , et des feuillages dans le petit bois derrière le lac où les hommes vont copuler , contrastant avec l’atmosphère menaçante et pesante de l’intrigue . Mise en scène sobre sans effets avec unité de lieu , rythmé par l’arrivée des voitures sur le parking . scènes de sexe explicite pouvant choquer , la fin est peut-être un peu trop grand guignolesque
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Encore une fois (c'est pas comme si c'était la énième fois), je comprends pas trop les critiques presses. On a un film français, d'un réalisateur certes (un peu) reconnu, on a des looooooongs plans fixes, une histoire bordeline (mais qui reste toujours crédible), et puis on a une atmosphère un peu spéciale, et puis il se passe rien (ou alors c'est prévisible sauf la fin), et voilà qu'on crie au chef d'oeuvre... Bon je veux pas jouer le spectateur bobo qui se masturbe sur tout ce qu'il y a de peu consistant (comme le font les journaux à l'égard de ce film), bon faut le dire c'est chiant, c'est long, répétitif, ennuyeux (et c'est pas un ennui utile, c'est un profond ennui que même les plans fixes, plutôt agréables à regarder dans l'esthétique, ne parviennent pas à combler). Les mêmes choses se répètent pendant un bon bout de temps, pour nous faire vivre dans ce "quotidien" particulier, et rapidement on connait le truc (le tueur en l'occurrence, plus de surprise donc). Là pendant globalement une heure à mesure que la vérité éclate on est censé être dans un délire genre "prise de tête", se dire que le héros est partagé entre la passion et le danger, blabla, belle (in)consistance, et toujours ces plans fixes : à propos de ces plans, voilà un peu comment j'y ai réagi : au début de la curiosité (c'est booooooooo), puis de l'ennui, puis un peu d'intérêt (c'est finalement assez booooooooooooo), puis de l'ennui, puis de l'ennui, et voilà. Pourtant quelques scènes sont réussies, je pense à ces plans d'ensemble pour les scènes d'agression, on est loin mais on est ultra-surpris car on s'y attend pas, c'est bien plus intelligent que des plans rapprochés. Bon la fin arrive, surprenante, mais une conclusion aussi vide et inconsistante que le film (je spoil pas enfin l'esprit est là, c'est moche, c'est flou, genre mystère tr0 d4rk, alors qu'il n'y a rien de mystérieux, l'histoire est à chier, on nous pose une histoire type thriller au sein d'un camp gay, juxtaposition de deux idées, et voilà c'est tout faut pas chercher plus loin, c'est presque fumeux comme film quand on y pense). Bon après 2 étoiles parce que de temps en temps c'est drôle (le personnage du gros est marrant), certains plans sont sympas, et puis j'aime toujours (un peu) les réalisateurs qui ont des idées de mise en scène, certes ici minimalistes, mais quand même. Et puis la fin surprend un peu. Et puis contrairement à ce que je craignais le sujet de l'homosexualité est un minimum approfondi, on a pas des scènes trash gratuites (ce qui aurait été le pire) ; donc voilà quelques points pas si décevants que ça. Et puis c'est bien joué, faut le dire (le personnage de l'inspecteur est d'une justesse incroyable). Mais ça reste chiant. Et qui dit chiant, dit pas la moyenne. Dans le même genre c'est un peu du Only God Forgives. Ultra-esthétique (voire trop), relativement vide, et surtout trèèèès chiant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Les dernières images nous laissent dans un certain malaise car on ne sait pas ce que cherche Frank en appelant Michel celui ci ayant assassiné trois personnes? Est un suicide par personne interposée ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Bravo pour un film d'audace, je me suis pas ennuyé du tout jusqu'àu bout. C'est vraiment original comme film.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Le film a davantage fait parler de lui ces derniers temps comme étant une résonance de la loi autorisant le mariage gay que comme une création artistique à part entière. Les caméras des émissions de télé sois-disant cool, qui en fait sont pires que ce qu'elles dénoncent se sont mêmes branlées sur les images de jeunes catholiques effarés devant l'affiche du film qu'il trouvaient choquante. Quel dommage que de traiter de manière aussi basse et inintéressante la sortie d'un vrai bijou du cinéma français de cette année... Car c'est de ça dont il s'agit ! Un Long-métrage qui prend son temps, nous offre une atmosphère des plus prenantes et inquiétantes et une incertitude totale sur la façon dont tout va se terminer. Tout se passe autour d'un lac où se retrouvent des gays pour draguer et s'enculer dans les sous-bois adjacents. On voit pas mal de scènes de sexe filmées en gros plan sur les sexe, donc le film est à réserver à un public majeur. Mais ces séquences crues sont à mettre au service de l'histoire. Le personnage principal tombe amoureux d'un sosie de Magnum qu'il voit tuer son amant en le noyant au milieu du lac alors qu'il se croyait seul avec sa victime. Désormais libre, le dangereux mâle et le héros fébrile vont vivre une histoire d'amour qui, on le sent, peut vriller très rapidement du côté rouge de la jauge. Et notre gentil quidam prend tous les risques avec le ténébreux brun ; lui offrir son cœur aveuglément, le baiser sans capote et lui offrir sa carotide ou encore nager avec lui sur les lieux du crime qu'il l'a vu avoir commis. sur le fond comme sur la forme ce film est grandiose. On y découvre avec une grande justesse une faune méconnue, avec de très nombreux moments d'humour et sans jamais juger. Le film est fort, puissant, marquant, bien filmé avec de la retenue et magistralement interprété. Chapeau.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2013
    Sans fard
    Ceux qui ne savent pas apprendront, ceux qui connaissent apprécieront, ceux qui détestent exècreront. Reste qu’à l’occasion d’une noyade dans un lieu de drague gay, avec peu de mots mais bien amenés, voici un film, et sans doute le premier du genre en France, qui montre tout simplement un monde à part parce que relégué tout autant qu’un monde qui n’a rien d’original quand on sait aller au-delà des apparences. Sans doute une référence qui fera date
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    La lumière, le vent, la chaleur, les bruits environnant, rarement vu la nature aussi bien filmée dans un film français. Puis une narration tendue, on sent le temps qui passe mais sans l'écueil du plan séquence long et pénible. Le sexe, les rapports sexuels montrés tels qu'ils peuvent être entre des corps certains plutôt beaux , en tout cas entretenus, et d'autres vraiment très banal, cru mais pas laid, excitant parfois (avis personnel) Une histoire imprévisible qui ne dicte aucun jugement, à chacun de se débrouiller avec ce qu'il voit... Enfin une capacité à faire entrer de la vie sur l'écran digne des plus grands ciné plus beu film français depuis Lady Chatterley de Pascale Ferran
    Pakk B
    Pakk B

    13 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2013
    L'absence de musique et la qualité de la lumière donnent d'abord une forte impression de réalité. Puis, sans précaution, on entre dans le petit théâtre de la drague gay. Je me sens mal à l'aise. C'est toute l'activité estivale de mes jeunes années qui est exposée là devant ces gens qui m'entourent, couples de bobo, une mamie à gauche, une jeunette à droite qui chuchote "Ah ouais, carrément....!" quand se produit un des moments qui font que ce film est interdit aux moins de 16 ans. Porno soft ? Non, mieux que ça.

    Très vite, c'est une atmosphère. On est pris dans la torpeur de l'été, la beauté des images, l'intrigue qui se noue, entre sentiments amoureux et fascination pour le Diable. L'univers de Jean Genet affleure, mais au soleil, dans un paysage splendide. Deux personnages sont hétéros : l'un est magnifique de bonté, l'autre vous met la honte. Le dernier quart d'heure, j'ai le souffle court ; on est toutefois décontenancé par la fin.

    Si on ne s'y abandonne pas, le film peut paraître lent. Il court le risque de ne se distinguer que par ses scènes sexuelles. Il faut à mon avis plonger dans le lac comme le font les personnages principaux. Et là, on en ressort envoûté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Le film repose sur une histoire absolument pas crédible (dont l'absence de crédibilité est même commentée par le film lui même via le personnage de l'inspecteur dans une des bonnes scènes du film : des hommes viennent draguer sans peur autour d'un lac le lendemain d'un meurtre...). Evidemment, c'est superbement mis en scène, photographié , monté et joué mais pour ne pas dire grand chose ou presque (le personnage du bûcheron et ses rapports avec Frank étant les parties, hélas trop courtes, les plus intéressantes). L’ambiguïté de l'intrigue (l'amant est un serial killer) ou le jeu extraordinaire des acteurs ne suffit pas à porter le tout. L'unanimité autour du film me fait même un peu râler car le thriller est vraiment insignifiant (dans le même genre, lire les polars de Joseph Hansen qui décrivit le même milieu dans la Série Noire dans les années 1970).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2013
    Ce film a reçut le prix de la mise en scène section un certain regard et c'est tout simplement incompréhensible. Une vague histoire d'amour qui commence de façon dramatique au bord d'un lac et qui finira de façon toute aussi dramatique, le tout entouré d'un film pornographique à petit budget. Retirez les scène de sexe répétitives, les arrivées et départs sur le parking du lac tout aussi répétitives et il ne reste...absolument rien. Ce film classé dans la catégorie drame n'a que de dramatique la façon plate et sans émotion de jouer des acteurs. Je ne sais pas ce qui est le moins crédible : l'inspecteur de police qui vient enquêter seul et en civile (était-il là également pour draguer au final ?) ou la façon hyper efféminée qu'on beaucoup de personnage à jouer. Ils étaient tous plus ou moins (plutôt plus que moins) le stéréotype de la cage aux folles. Je ne trouve pas ce film flatteur pour la communauté gay où ils passe pour des personnes n'ayant aucune vie en dehors du sexe (tout le temps au lac), passant leur temps à coucher à droite et à gauche sans se protéger. En bref, je ne conseil à personne de voir ce film.
    issanissa1
    issanissa1

    15 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2013
    chef d’œuvre absolu qui mériterait une étude plus approfondie de ma part, malgré tout, les acteurs sont extraordinaires, la mise en scène minimaliste dans un sens presque répétitif et on sort de la salle en état de choc émotionnel!
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2013
    Ah, on n'est pas dans le monde sympathique des bisounours qu'on nous a survendu pendant un trimestre. Le zentil petit couple de papa-papa, tellement désireux d'élever de zentils marmousets. Là, on est dans le monde de la drague pure et dure. On est dans le monde des hommes pour qui les vacances se résument à cela: s'exiber sur une plage, attendre la rencontre, et aller derrière un buisson pour un moment de jouissance, peut être sans aucun lendemain, peut être sans même s'inquiéter du prénom du partenaire. Cela pourrait il servir un discours homophobe? Sans doute, mais heureusement, les homophobes n'iront pas le voir, par principe, et il perdront donc un grand moment de cinéma. Comme si Alain Guiraudie, en choisissant un habillage assez provoquant, avait préservé son film de la vision de ceux qui ne le méritent pas....

    Car il faut dépasser cette première impression, qui est quand même assez violente, pour rentrer dans le film, un thriller irrespirable -je dirais: le plus beau huis clos jamais représenté au cinéma. Huis clos d'autant plus brutal qu'on est en pleine nature; atmosphère confinée d'autant plus que le vent est toujours présent. Un film claustrophobe qui se déroule ainsi au sein de cette nature -il faut le faire....

    Il y a une unité de lieu parfaite. On ne sort jamais de cette plage -du parking improvisé, derrière -et des étroits chemins qui les relient. La plage donne sur un lac, grand, profond, et dont on dit qu'il abrite un énorme silure (cela dit, les silures n'ont jamais bouffé personne). Ce lac est entouré de collines à la végétation serrée, dense, on a l'impression qu'il est totalement coupé du monde extérieur, ce qui accroit son côté inquiétant. Soleil, vent, crépuscule, nuit. Les mêmes images, magnifiques, se répètent.

    Il y a Franck (Pierre Deladonchamps), qui vient pour draguer -mais aussi peut être, secrètement, pour tomber amoureux? et Michel (Christophe Paou), corps d'athlète mais physique de beauf moustachu, [vous savez, le garagiste de village qui cocufie tous les commerçants et vous refile des pièces trafiquées], dont il tombe, effectivement, amoureux. Tout en sachant qu'il est dangereux -puisqu'il l'a vu noyer un amant précédent. Michel, inquiétant, mystérieux, mais aussi possessif, et dont Franck finira par avoir vraiment peur. Tout autour, il y a un petit monde glauque, celui qui se contente de se faire plaisir en regardant les autres, le mec à principes qui aime trouver son aire propre, et pas constellée de préservatifs usagés des vieux, des jeunes, des laids.... et surtout, le pathétique Henri (Patrick d'Assumçao), solitaire, moche et graisseux, et dans un isolement affectif extrême. Pourquoi vient il là, il n'est pas homo; oh, bien sûr il a été avec des hommes quand il était marié, puisqu'ils étaient grand pratiquants de partouzes -mais sa femme l'a laissé. Il est seul, complètement seul; il voudrait juste être ami avec Franck, un peu amoureux aussi, mais sans rien faire. Cet Henri qui, finalement, va se sacrifier pour Franck.

    Il y a enfin un inspecteur bizarre, qui intervient lorsque le corps du noyé est retrouvé. Un inspecteur pas bizarre, ça n'irait pas dans le tableau.

    Dans ce milieu d'homos, il y a une espèce de dimension tragique; on n'est pas là pour "s'amuser"; il peut y avoir une sorte de jeu avec la mort. Ce que décrit Guillaume Dustan, après tout. En vérité, ce que cherche Franck avec Michel, c'est une forme de barebacking, sauf qu'il ne joue pas avec une maladie éventuelle, mais directement avec un assassin; et on se dit que l'enfermement, c'est aussi celui dans lequel vivent ces hommes, avec leur idée fixe qui les coupe du reste du monde.

    Il faut prendre le film dans sa radicalité -ou le laisser, mais ce serait dommage, car il y incontestablemnt la main d'un vrai cinéaste, et pas les tristes temps qui courent en France, ce n'est pas si fréquent.
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