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Un visiteur
2,5
Publiée le 15 janvier 2013
Le film est lent, pas vraiment passionnant, mais les acteurs sont touchants et parfois ils donnent au drame une certaine grâce. Ma critique en googlant : "Jours de pêche en Patagonie Ted sifflera 3 fois".
Il y a tromperie sur la marchandise. Certes on connait Sorin mais là on est enfermés dans un espace clos, sans jamais voir la Patagonie, où rien ne se passe. Les personnages ne sont mêm pas attachnats, surtout pas le héros, qui joue le rôle banal d'un père banal dans une hisotire de famille banale avec une fille banale...de banalités en banalits on en en sort violemment frustré.
« Jours de pêche en Patagonie » aurait également pu s’appeler « Historias minimas ». L’histoire est minime donc, comme ces petits instants de vie qui composent une existence. Et celle de Marco, ex-alcoolo qui a décidé de regarder sa vie avec des yeux toujours pétillants. Oui, il vaut mieux toujours regarder le verre à moitié plein, semble nous dire Carlos Sorin.
Merci à Mr Sorin de diriger toujours avec autant de brio des acteurs si bons . Ce film est une petite merveille de simplicité , d'humanisme et d'humour propre au cinema du Real. Tout comme les anciens , vivement le prochain .....
Malgré son apparente simplicité et son minimalisme, "Jour de pêche en Patagonie" ne confine jamais à l’ennui car il dégage une grande humanité. La magnifique immensité des plaines de Patagonie fait écho au vide intérieur d’un père en quête de reconstruction pour renouer les liens familiaux.
Un film délicat et plutôt épuré. Une histoire simple à peine effleurée, dans un paysage sévère et désolé. Le personnage principal est sans prétentions mais attachant. J'en garderai un souvenir doucement poétique.
Le titre initial de ce nouveau film de Carlos Sorin, dont j'avais beaucoup aimé "El Camino de San Diego", était "Empezar de Nuevo", qu'on peut traduire par "Recommencer" ; puis il s'est appelé "Puerto Deseado", le nom de la bourgade où se rend Marco et qui signifie "Port désiré", pour finir par endosser ce titre étrange, "Jours de pêche en Patagonie", décalque de "Scènes de chasse en Bavière", titre d'autant plus étrange qu'on ne voit de scène de pêche au requin que sur la vidéo que regarde Marco, à moins qu'il s'agisse de souligner que le désir de la quête est plus important que son résultat réel. En effet, le film parle du désir de recommencer plus que de la réalisation d'un nouveau départ, car pour Carlos Sorin "ce sont les désirs plus que les actions qui définissent les êtres humains".
Nous suivons les pas d'un homme, Marco, que l'on découvre dans le premier plan endormi dans sa voiture, et qui apprend que le camion-citerne ne viendra ravitailler la station-service où il a échoué à 420 km de son objectif au fin fond de la Patagonie qu'à 14 h. Partageant son déjeuner avec un autre naufragé de la route, l'entraîneur d'une "Million Dollar Baby" mutique, il entame la discussion avec lui ; les deux hommes qui ne se connaissaient pas l'instant d'avant se confient, Marco raconte qu'il a fait une cure de désintoxication, qu'il espère retrouver sa fille. Puis commence un traveling avant sur la route qui traverse le paysage lunaire, alors que résonne la musique à la Bruno Coulais de Nicolas Sorin, le fils de Carlos Sorin, et sans aucun autre effet, l'émotion s'installe, le pressentiment qu'au bout de cette route Marco ne trouvera pas forcément les réponses qu'il est parti chercher.
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Quand le cinéma est juste, les histoires belles et faites de trois fois rien , bien loin des grosses machines ou des idées pompeuses. C'est un régal, c'est court, merveilleux de justesse et donc un pur régal. On regrette que Sorin ne fasse pas davantage de films.
Carlos Sorin nous emmène en Patagonie pour nous livrer une histoire intérieure car si rien d'intrigant ne se passe, c'est bien de l'évolution des personnages que ce film tire sa beauté et surtout par l'interprétation des acteurs, surtout Alejandro Awada dont le jeu est exemplaire. Muchas gracias senor Sorin !
Sans égaler Bombon el perro du même réalisateur, voici un film intimiste aux tonalités douces et amères parfois un peu cruelles. Très court, avec un usage systématique de l'éclipse et du non dit, il nous laisse toutefois un peu sur notre faim. D'autant que certaines scène, comme la rencontre avec les routards colombiens, n'apportent pas grand chose au récit. On ne peut qu'essayer d'imaginer quels comportements familiaux ont été à l'origine de ces relations père-fille ambigües et conflictuelles. Une oeuvre singulière et touchante en dépit de ces choix minimalistes.
Les retrouvailles entre un père et sa fille apparaissent comme un simple prétexte pour évoquer les quelques jours de vacances pris par le héros de ce film, sa rencontre inopinée avec un entraîneur de boxe accompagné de sa championne, une autre avec un groupe de hippies et son initiation laborieuse à la pêche aux requins. L’acteur principal avec ses faux airs de Vincent Lindon est plutôt convaincant tout autant que le leitmotiv musical mais le réalisateur ne nous transmet guère de véritable empathie pour cette succession de saynètes qui demeurent très en surface et alourdissent les minutes. Ce film a au moins le mérite de m’avoir donné l’envie de franchir les portes d’un magasin de peluches.
j'y allais surtout pour un dépaysement avec les paysages quasi lunaires bordées d'eau et la lumière très spéciale , cristalline de la Patagonie . l'histoire émouvante d'un père tentant de renouer avec sa fille , nous emmène dans un home-movie ou les personnages se croisent comme les acteurs professionnels et les autres acteurs de leur s propres vies . un très beau film
Histoire d'un quinquagénaire, alcoolique repenti, qui a quitté sa femme, est rejeté par sa fille et essaye de se reconstruire en partant au bout du monde de la Patagonie soit disant pour s'initier à la pêche au requin, mais surtout pour reconstruire son histoire familiale. Comme les précédents films de Sorin : une histoire simple, Road movie plein d’humanité sur les routes sans fin de Patagonie, rencontres de gens simples qui disent simplement leur vie. Tout cela est agréable, sensible, bien filmé et délicatement interprété. Mais Sorin ne se renouvelle pas beaucoup, ce qui n’est pas critiquable, mais ici les personnages manquent de densité, sont insuffisamment développés. Partisan d’un élégant cinéma de la sobriété, il pousse un peu loin l’épure, et on reste un peu sur notre faim.
Tout comme le paysage épuré de Deseado, avec Jours de pêche en Patagonie, on respire ! Un petit jogging au bord de la mer, une partie de pêche au requin (enfin ça prenait le chemin en tout cas) ou bien encore une petite dégustation de moules fraiches ; la simplicité est au rendez-vous et fait surtout plaisir à voir. Le personnage de Marco se dévoile peu ; quelques phrases sont glissées ici et là esquissant le passé chaotique d’un homme en quête de rachat. De son histoire, on n’en découvrira pas beaucoup plus et c’est ce que certains pourraient pointer du doigt mais en ce qui me concerne je préfère retenir ce personnage touchant et la pudeur affichée par ce film.