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    Mon Oncle d'Amérique
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    3,6
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    73 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juillet 2010
    Un film théoricien chiant comme la mort pour tous ceux qui veulent se sentir intelligent. Je passe mon chemin sans regret lui préférant Les 400 Coups et d'autres.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2010
    Vous avez déjà eu un orgasme ? Vous n'êtes pas obligé(e) de répondre, ça ne me regarde pas après tout. En tout cas, si la réponse est positive je suis sûr que c'était différent de ce que vous pourriez ressentir devant ce film d'Alain Resnais. Parce que le cinéaste français vous excite tellement sur le plan intellectuel qu'il en naît un résultat inédit : un orgasme cérébral. Mon Oncle d'Amérique est une oeuvre qui ne cesse de stimuler le spectateur, tout le temps, partout. ( Alors oui un orgasme c'est cérébral à la base, mais vous m'avez compris ). Sur la forme déjà, Resnais ose un des paris les plus audacieux qui soient, et ça fonctionne parfaitement, participant de la jouissance qu'on éprouve devant une idée aussi folle : entremêler la fiction, le documentaire, et l'étude scientifique style émission programmée à 2H du mat' sur Arte. Tout se mélange sans souci, parce que finalement le fond de la fiction et du documentaire sont similaires, la forme n'est plus un obstacle. L'absence d'unité formelle s'efface au profit du sujet en quelque sorte.

    Dans le film il y a surtout un petit miracle : Resnais parvient à rendre poétique un discours scientifique. Il s'empare d'un sujet rigoureux, objectif, froid, et arrive à créer un objet d'une force émotionnelle rare. C'est particulièrement grâce à un montage d'une profondeur rare que l'auteur touche le spectateur. L'idée de génie qu'il a - et qu'il utilise peut-être un peu trop ceci dit - est tellement simple qu'on se demande pourquoi personne n'y a pensé avant. Ce montage qui fait s'entrechoquer et dialoguer les vies de la fiction ( celles de Garcia, Pierre et Depardieu ) et les vies d'autres fictions ( Darrieux et les autres ) est non seulement un témoignage d'une des thèses du film ( l'importance des autres chez chacun, et la manière dont ils participent à la construction de notre identité ) mais aussi un manifeste évident du pouvoir du cinéma ( ça reste plus subjectif à ce niveau quand même ).

    Mon Oncle d'Amérique est une sorte de film-choral sans effets de style grandiloquents, il ne recherche pas le suspense facile ou l'effet de surprise, ce que les détracteurs d'Iñarritu peuvent lui reprocher par exemple. C'est parce que Resnais s'intéresse plus aux causes qu'aux conséquences. Le film est aussi très bouleversant dans sa manière qu'il a de nous remettre à notre place. Ne sommes-nous pas de simples machines finalement ? Le conditionnement est au coeur du film, et le montage très simple Rats/humains ne peut qu'interroger le spectateur sur sa propre existence. Le danger pour l'être humain c'est de s'enfermer dans une logique mécanique, de perdre son essence même. Le film nous exhorte à dépasser une condition primaire basée sur l'action/réaction et à y injecter de la réflexion, puisque nous en sommes capables. Et surtout, il nous rappelle que le propre de l'homme ce sont les sentiments, dont l'apparente irrationnalité s'oppose à la mécanique des comportements primitifs.

    Grand film fascinant, absolument bouleversant. Sorte de croisement improbable mais réussi entre Amélie Poulain et les frères Bogdanov.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Film délicat. De très bons acteurs, un réalisateur de premier choix. Reste un film avec une démarche pédagogique: cela plait ou non mais reste assez intéressant malgré la date du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2009
    Un magnifique scénario d'étude de moeurs amoureuses munit d'un procédé de recherches sur l'étude entomologiste et sociologique hors du commun dans le cinéma.
    Une mise en scène signée d'une main de Maître par le grand Resnais ! Tout est audacieux et surprenant d'idées et la force des personnages est poignante.
    Un film à revoir souvent par sa richesse de style novatrice qui ne lasse jamais.Alain Resnais fait
    parti des très grands auteurs réalisateurs français!
    Alain Resnais par son départ nous manquera toujours!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2008
    Original, intéressant et bien joué, difficile de ne rien aimer dans ce film.
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    27 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2008
    ‘’Mon oncle d’Amérique’’ a un film assez étrange puisqu’il illustre les théories du professeur Henri Laborit, qui intervient lui même au cours de trois récits entremêlés pour expliquer ce que nous savons aujourd'hui du comportement humain. Le film se déroule en permanence sur trois niveaux : l'histoire racontée, les représentations mentales des protagonistes influencées par le cinéma et par leurs souvenirs propres, et des images d'expérience sur les rats n'ayant pas de rapport évident sur le moment, mais qui deviennent éclairantes sur le comportement des personnages à la fin du film. Cela pourrait être totalement fastidieux mais passé les premières minutes, le film le récit prend le pas sur la leçon l’un enrichissant l’autre et inversement.
    Que demande le peuple ?
    ‘’Et il a eu du succès de film ?’’
    Mais oui ! ‘’Mon Oncle d'Amérique’’ a reçu de très nombreuses récompenses en 1980 et 1981. Présenté à Cannes, le film remporte le Grand prix du jury et le prix de la critique. Et toc !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2008
    Resnais illustre les découvertes de Laborit sur le fonctionnement du cerveau humain. Comment ça, ce film n'est pas obligatoire à l'école ???
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2008
    Un film qui donne à penser et à lire aussi si vous aimez.Henri Laborit par exemple qui a inspiré ce film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2008
    Après une présentation fétichiste des personnages que Jean-Pierre Jeunet empruntera pour son «Fabuleux destin d’Amélie Poulain», Alain Resnais entame «Mon oncle d’Amérique» (France, 1980). La présentation rapide et fugace des trois personnages principaux laisse place à l’approfondissement de leurs vies, aux fruits de leurs choix et à l’implacable déterminisme dont l’individu est victime. Resnais est l’un des plus grand formaliste français, pour le meilleur («Muriel ou le temps d’un retour», «Cœurs», «L’amour à mort») ou pour le moins bon en l’occurrence. La genèse du film explique peut-être son insipidité. L’initiative de l’œuvre ne vient pas de Resnais mais d’Henri Laborit, chercheur spécialisé sur les comportements humains. C’est ainsi que s’enfuit sous nos yeux la poésie de «Je t’aime, je t’aime», la politique d’«Hiroshima, mon amour» et même le délire de «Providence». En ponctuant son film d’interventions scientifiques, de commentaires explicatifs sur les rouages des modes de comportements humains, Resnais et Laborit assèchent le film de toute poésie, de toute grâce lyrique. La seule présence poétique se restreint à l’analogie triviale faite entre chacun des personnages et leurs idoles cinématographiques. Ainsi les personnages de Nicole Garcia, Gérard Depardieu et Roger Pierre sont respectivement représentés par Jean Marais, Jean Gabin et Danielle Darrieux. Le film ne demeure pas sans ironie. L’absurdité consciente du film à tendre vers l’exhaustivité des agissements humains provoque un certain charme ironique, bien étrange par ailleurs comme l’est toujours de rire du prosaïsme. C’est sur les ruines de l’homme, sur sa carcasse psychologique que Resnais s’arrête et «dévoile» l’inconscient. «Un être vivant est une mémoire qui agît» déclare Lamorit. La réminiscence bienheureuse du thème de la mémoire, et son singulier traitement, ne rend toutefois pas le film inintéressant en vue du cinéma de Resnais.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2009
    "Mon oncle d’Amérique" est une expérience cinématographique assez unique, à ma connaissance, dans l’histoire du cinéma. Le film est le fruit d’une rencontre et d’une collaboration entre un cinéaste (et quel cinéaste!) et un homme de sciences, philosophe du comportement animal et humain: Henri Laborit. Le film joue alors simultanément sur 2 niveaux différents : cinématographique (long métrage dramatique) et laborantin (étude comportementale basée sur les théories neuropsychiatriques de Mc Lean), ce dernier étant prépondérant, tant le scientifique impose sa logique narrative. La part dramatique du film devient alors, en grande partie, l’illustration de théories scientifiques, le tout dans un objectif avoué de vulgarisation des «neurosciences» sous un format plus plaisant que l’austère article de revue scientifique. L’expérience est une réussite, c’est indéniable, grâce au talent cinématographique de Resnais. Après, je suis plus réservé sur le fond. A mon sens, Resnais ne prend pas assez de recul par rapport aux théories, très réductrices tout de même, qu’il nous présente, et on frôle parfois la propagande scientifique. L’idée du conditionnement de la petite enfance déterminant les actes de l’individu est à prendre avec des pincettes: où est le libre arbitre là-dedans? Que deviennent les valeurs? Cette vision technoscientifique de l’homme n’est pas du tout à mon goût. Lorsqu’on sait que l’initiative du film est celle d’un laboratoire pharmaceutique cherchant à vendre un produit sensé améliorer la mémoire, on y voit plus clair... Lutter contre les instincts de domination, d’accord, mais par la spiritualité, non par la médecine. Qu’est-ce que cette logique nous prépare pour demain: des médicaments visant à vaincre la jalousie? A améliorer notre concentration et nous rendre plus productifs? Bref, à détruire en nous l’humain? Messieurs, sachez que l’homme n’est grand que dans ses faiblesses: en attaquant cette faiblesse, c’est l’humanité entière que vous combattez.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2007
    Excellente oeuvre de Resnais où le film, la narration va servir à prouver les explications d'un professeur de psychiatrie comportementale. Le film est un outil narratif pour illustrer la théorie. Le film serait alors au service du documentaire cequi est particulièement novateur. Ainsi Resnais filme plusieurs scènes à temporalités enchevétrées qui démontrent que le comportement des individus est dicté par notre nature quand le comportement répond à des facultés proprement humaines mais que ce comportement s'inscrit toujours dans un cadre culturel, acquis et qui n'est pas inné. De là vont surgir plusieurs phénomènes psychiques comme l'inhibition , la colère, les maldies psychosaumatiques, le désir où même l'ambition qui est une tension de l'esprit vers un objectif. Resnais va alors varier les plans qui sont subjectifs quand il s'agit de comprendre, de voir les sentiments humains et les comportements et des plans objectifs quand il s'agira de les expliquer rationnellement. Depardieu joue de façon excellente et son rôle révèle de nombreux sentiments comportementaux: la jalousie, la rancune, l'ambition, la déception, l'envie. L'expérience avec les ras entraîne mêm une mélange de l'image du docuementaire et de l'image dela fiction. Cette symbiose inédite entraîne une absurdité puisque la tête humaine se transforme en tête de rat et montre le côté animal de l'homme dans ces comportements à merveil. En revanche les ébats politico-médiatique de Roger Pierre montre que la structure sociale et culurelle influe sur notre manière d'être. Resnais montre alors superbement que pour comprendre l'Hommme il faut être subjectif car l'univers de l'Homme est l'univers du sens. Les scènes filmée à l'île de Roger Pierre sont très intéressantes car elle montre l'Homme lâché dans son cadre naturel. Enfin Resanais réalise de façon superbe l'inhibition culturelle de l'Homme face à l'objet naturel de son désir. Au final un grand film passionnant qui à un côté très expérimental.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2010
    Alain Resnais a varié les registres dans ses films. Ici, il s'agit d'illustrer les théories comportementales d'Henri Laborit. Le propos inquiète; il évoque le documentaire à objectif pédagogique, ennuyeux et pontifiant.
    Eh bien il n'en est rien. Le savant mélange de scènes parcellaires de la vie courante , mettant en scène des personnages à priori sans relations, et d'explications théoriques devient vite fascinant; la mosaïque prend forme progressivement, une forme inquiétante quand à ce qu'elle montre de la nature humaine; d'autant plus inquiétante qu'elle fait référence à des éléments que chacun a vu ou vécu.
    C'est certes une vision pessimiste, mais portée par un film qui est une grande réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    un film extrement interessant qui superpose une theorie a un film le tout ayant pour but d expliquer les comportements des individus en societe. Et en plus les acteurs joue tres bien et le scenario se tient largement. Pour ceux qui ont aimer le film labory a ecrit un bouquin tres bien fait sur le meme theme.
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