Le film raconte l'assaut de l'armée des USA d'une ile de l'Océan Pacifique tenue par les Japonais.
Le film est étonnant. Il traite les Japonais comme les Américains. C'est-à-dire que Cornel Wilde nous montre les états d'âme des soldats, leurs pensées à travers une voix off et des flashbacks, sous forme de montages de photos, des scènes du passée sous forme de petits montages séquences: leurs femmes, leurs enfants, dans des scènes de la vie quotidienne. Il y a des brutes et des humains dans les deux camps. La guerre, et tuer est affreux, et Cornel Wilde réalise un film de guerre antimilitariste.
Le film montre les horreurs de la guerre: cadavre, bras arraché, massacres et une multitude de corps qui jonche la plage. Le film n'est pas dans la surenchère de l'horreur et la violence, physique en particulier, mais le film montre les souffrances psychologies à travers les états d’âme des soldats et la peur qu'ils éprouvent, et ce qu'ils vivent, et ceci pour les soldats des deux camps.
Une séquence est d'anthologie. Celle de la gourde et du paquet de cigarettes où un Américain et un Japonais se tirent dessus, se blessent gravement, et se retrouvent face à face au sol en train d'agoniser, se regardent et communiquent. Très belle et étonnante scène. Et qui se conclus de manière prévisible, dans le sens du message de son film.
Autre qualité du film, l'interprétation de Cornel Wilde lui-même, très rentrée, à la limite de l'inexpressif, mais qui permet d'absorber les situations. En tant que commandant de l'unité, il n'exprime pas ses sentiments avec violence et cette manière rentrée sert le personnage et sa résilience.