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chrischambers86
13 591 abonnés
12 377 critiques
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3,5
Publiée le 16 avril 2016
Parmi les acteurs hollywoodiens qui ont fait leur preuve derrière la camèra, on peut citer Cornel Wilde qui signe avec "Beach Red" un sixième long-mètrage injustement oubliè! Pour un film de guerre datant de 1967, Wilde nous stupèfie dans un remarquable èpisode de la Guerre du Pacifique spoiler: où l'on voit des soldats dèchiquetès par les balles et les obus! Oeuvre très intèressante sur le dèbarquement des marines dans une île occupèe par les Japonais, avec les qualitès (l'extraordinaire violence qui s'en dègage) et les dèfauts (les trop nombreux flashbacks) de cet auteur! Le cinèma de guerre amèricain avait dèjà pris une place importante dans la production mondiale au cours de la Première Guerre Mondiale! Avec la Seconde, il prend la première place et devient le plus fascinant par sa production, tant quantitative que qualitative! Ce sont les ricains qui ont le plus et le mieux inscrit l'histoire de leur pays dans leur cinèma de guerre! D'où cet excellent "Beach Red", un "Saving Private Ryan" avant l'heure qui montre une violence rarement montrèe à l'èpoque! A quand une rèhabilitation de Cornel Wilde rèalisateur ?
Si Le Sable était rouge (échec à son sortie) a inspiré par mal de réalisateur pour son approche réaliste et cru de la guerre ce film de guerre fut sans doute trop en avance pour son époque. Le Sable était rouge garde une certaine efficacité mais il a malheureusement vieilli, on a fait mieux depuis mais Cornel Wilde a réalisé un film honorable et humain (il joue lui-même dans son film pour un capitaine qui n'est pas sans rappeler Tom Hanks dans Le Soldat Ryan), la scène du débarquement (sur une île du Pacifique) fait moins d'effet de nos jours, c'est surtout la partie dans la jungle qui reste le meilleur moment du film. Les voix-offs et les flash-back en photo sont parfois efficaces pour rendre le ressenti des soldats et leurs pensées parfois aussi un peu inutiles. Un film oublié à découvrir.
C’est pour moi un déception compte tenu des autres films du réalisateur que j’ai vu. Faute en est au coté ultra démonstratif du scénario et à la mise en scène qui accentue au delà du raisonnable tout ce le spectateur sait déjà. En particulier, la présence d’autant de femmes dans l’intimité pour accentuer les angoisses me paraît proche d’enfantillages. Rien ne me semble défendable dans ‘’le sable était rouge’’. Son coté antimilitariste bien pensant est contre productif… L’empreinte de la guerre, le pire des tourments humains, ne s’inscrit pas ici dans nos mémoires. Un documentaire sur le débarquement en Normandie serait bien plus parlant donc plus utile.
Un film de guerre qui en figure bien d'autres de par son traitement, son refus du manichéisme et une certaine propension à montrer la violence de manière assez frontale. C. Wilde est un réalisateur assez rare mais ses films sont régulièrement intéressant et même si son sens du rythme est ici un peu moins prégnant, ça reste un excellent film du genre, qui propose un regard assez neuf, pour l'époque, sur la guerre. On découvre ainsi via certains flash-backs la vie des hommes avant le front, aussi bien du coté japonais que US, et les sentiments des soldats sont bien restitués. Le hic par contre, c'est que Wilde compose un personnage relativement effacé, qu'il joue de manière trop monolithique et que le manque de moyens du film se fait parfois cruellement ressentir, l'acteur-réalisateur n'étant pas à même de sublimer ou de le faire oublier comme certains grands artisans de la série B. Un film intéressant donc, qui a grandement influencé d'autres films du genre dans une époque plus récente. D'autres critiques sur
Une rareté d'un réalisateur très rare, l'acteur Cornel Wilde, qui est intéressante d'un côté pour un aspect vieillot et de l'autre pour un aspect, paradoxalement opposé, "en avance sur son époque". Les flashbacks photographiques paraissent datés, voir même pour certains un peu kitschs, mais permet de connaître un peu mieux chaque personnage ; cela sert le propos d'ensemble de manière bénéfique quand par ce procédé on en apprend sur le passé de protagonistes japonais ce qui donne une vision globale du conflit qui évite tout manichéisme. La scène du débarquement est loin d'être impressionnante, surtout quand on a vu celle de "Il faut sauver le soldat Ryan", mais le reste, dans la jungle, vaut par son intensité non dénuée d'humanisme. Le film a le mérite aussi d'éviter toute glorification de la guerre. En regardant "La Sable était rouge", on pense au Spielberg bien évidemment mais aussi à "Platoon" et à "Lettres d'Iwo Jima".
une approche assez difficile dans l'analyse général de ce film. Un partage entre satisfaction et déception. Le bon cohabite avec le moins bon ce qui fait une certaine moyenne mais si l'on respecte les codes du genre, la véracité historique,l'année de production et les moyens de production, ce film reste honorable et dans toute la moyenne des critiques sur le site. Un acteur-réalisateur engagé qui mouille sa chemise et montre effectivement les horreurs de la guerre sans tabous. C'est du côté de la réalisation que le rythme n'atteint pas l'attente du spectateur. Quelques scènes sont prévisibles , lentes ou trop longues. Les décors font carton-pâte et malheureusement par manque de moyen, on augmente par grand renfort d'images d'archives les différentes actions importantes du film ce qui peut laisser un goût un peu amer...cependant ce film existe et démontre tout de même malgré ses maladresses toute la bravoure, l'acharnement et la bêtise de toutes guerres. Reste également les dialogues souvent pauvres et parfois niais il faut bien l'avouer...
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 juin 2021
Le Sable était rouge est lent et truffé d'inexactitudes historiques. Une grande partie de l'équipement porté par les acteurs date de la fin de la Seconde Guerre mondiale ou de la guerre de Corée. Les flash-backs sur les proches et les petites amies montraient des femmes qui semblaient sortir d'une cabine de de strip-tease des années 1960. Les coiffures, le maquillage, les faux cils et l'intérieur des pièces sont tous des années 1960 mais sans souci d'exactitude historique. Les scènes de combat sont tout droit sorties d'un western italien des années 1960 avec du sang de la couleur d'une bonne sauce tomate. Si je me souviens bien au milieu et à la fin des années 1960 la grande tendance dans le cinéma était de pousser la violence et le sang à leur paroxysme sans oublier le message anti-guerre et le penchant anti-héros. En regardant ce film je n'ai pu m'empêcher de penser que personne n'aurait de mal à le considérer comme un simple produit des années 1960...
spoiler: Le film raconte l'assaut de l'armée des USA d'une ile de l'Océan Pacifique tenue par les Japonais.
Le film est étonnant. Il traite les Japonais comme les Américains. C'est-à-dire que Cornel Wilde nous montre les états d'âme des soldats, leurs pensées à travers une voix off et des flashbacks, sous forme de montages de photos, des scènes du passée sous forme de petits montages séquences: leurs femmes, leurs enfants, dans des scènes de la vie quotidienne. Il y a des brutes et des humains dans les deux camps. La guerre, et tuer est affreux, et Cornel Wilde réalise un film de guerre antimilitariste.
Le film montre les horreurs de la guerre: cadavre, bras arraché, massacres et une multitude de corps qui jonche la plage. Le film n'est pas dans la surenchère de l'horreur et la violence, physique en particulier, mais le film montre les souffrances psychologies à travers les états d’âme des soldats et la peur qu'ils éprouvent, et ce qu'ils vivent, et ceci pour les soldats des deux camps.
Une séquence est d'anthologie. Celle de la gourde et du paquet de cigarettes où un Américain et un Japonais se tirent dessus, se blessent gravement, et se retrouvent face à face au sol en train d'agoniser, se regardent et communiquent. Très belle et étonnante scène. Et qui se conclus de manière prévisible, dans le sens du message de son film.
Autre qualité du film, l'interprétation de Cornel Wilde lui-même, très rentrée, à la limite de l'inexpressif, mais qui permet d'absorber les situations. En tant que commandant de l'unité, il n'exprime pas ses sentiments avec violence et cette manière rentrée sert le personnage et sa résilience.