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Agnes L.
167 abonnés
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2,5
Publiée le 16 juillet 2024
Quelques trouvailles mais un scénario qui, à force de rebondissements, finit par embrumer le spectateur. A certains moments, l'action de ce western italien vire au comique, en particulier à la fin avec une sorte de parodie des règlements de compte entre cowboys. Quelques belles gueules d'italiens ne sont pas pour me déplaire.
Avec un titre, « Je vais, je tire et je reviens », qui ressemble à un vieux film porno ou à une chanson de Serge Gainsbourg, on se dit que l’on part sur de mauvaises bases. L’idée de départ est assez classique, des hommes, rivaux sur le papier, qui s’unissent pour une chasse au trésor : 300000 dollars en or. La force du film est son trio d’acteurs en tête d’affiche : George Hilton, le Clint Eastwood du pauvre, Edd Byrnes, le gendre parfait pas si sage que cela, et l’ex-gloire charismatique du cinéma américain, Gilbert Roland. Pas beaucoup d’action, une fusillade en début d’histoire, une au milieu, une à la fin, et cruel manque de rythme. Pendant les 105 minutes de la durée du film, les trois filous jouent au jeu du chat et de la souris, mais aucune perversité dans leur rapport. Tous les trois sont assez sympathiques et le réalisateur n’a pas voulu choisir qui serait le méchant de l’histoire. C’est long, plat, redondant, ennuyeux… l’histoire est linéaire et convenue avec une scène finale à trois légèrement tendue qui n’est pas sans rappeler une scène légendaire du western spaghetti, à trois également, mais dans un cimetière désert et, qui elle, était géniale.
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Nous avons ici le degré zéro du western spaghetti. Un scénario débile (cette histoire de spoiler: médaillon n’a aucun sens !) Une direction d’acteurs déficiente, des facilités de scénario grosses comme des vaches normandes (par ex, spoiler: le prêtre dans la prison mais il y en en a des tonnes) Un Edd Byrnes arborant une belle coiffure banane des années1950, des cicatrices qui s’envolent toutes seules, une actrice féminine qui ne sert à rien, des bagarres en mode burlesque accompagnées d’une musique de cirque… difficile d’y trouver son compte.