Un thriller d'horreur, qui finalement n'est ni un bon thriller ni un bon film d'horreur.. La touche humouristique est sympa mais manque cruellement d'horreur, des hurlements, un peu de sang et c'est tout pas de quoi faire trembler...
Le fond de ce film, à base de possessions démoniaques, de folies post-traumatiques et de bondieuseries chères à Scott Derrickson dresse un portrait noir de l’Amérique. Dommage que les quelques scènes qui cherchent à effrayer soient inefficaces et peu originales.
Nouvelle histoire vraie et nouvelle histoire d'exorcisme pour le réalisateur Scott Derrickson qui après avoir été remarqué avec L'Exorcisme d'Emily Rose en 2005 renoue avec le genre avec Délivre-Nous Du Mal. Un thriller horrifique qui s'inspirerait d’événements qui se sont réellement déroulés.
Surfant sur le succès de Conjuring : Les Dossier Warren, le producteur Jerry Bruckheimer flaire le bon coup en faisant l’acquisition des droits du livre de Ralph Sarchie. Ce flic new yorkais existe pour de vrai et a bel et bien lâché son métier pour devenir démonologiste. En cas de succès au box office, nous pouvons être sur que le producteur n'hésitera donc pas à sortir une autre affaire des mémoires de son livre autobiographique Beware The Night.
Délivre-Nous Du Mal commence comme un thriller très classique vaguement inspiré de Seven. Une image sombre, de nombreuses scènes sous la pluie nous mettent dans l'ambiance. Ancien enfant de chœur, Ralph Sarchie a depuis longtemps perdu la foi et se refuse dans un premier temps à croire à un cas de possession démoniaques. L'histoire prend vraiment son temps pour sombrer réellement dans l'horreur mais Scott Derrickson maintient tout de même une certaine tension grâce à des "jump scares" bien placés.
Scott Derrickson retrouve ici le même équilibre entre réalité et fantastique que dans son second film L'Exorcisme D'Emily Rose à la différence que les scènes de procès de ce film sont ici remplacés par une enquête policière plus palpitante. Comme dans tout bon film d'exorcisme qui se respecte l'influence flagrante reste le film culte de William Friedkin. Même genre de maquillage mais un style plus nerveux pour la grande scène d'exorcisme qui sert de climax au long métrage.
Révélé par le premier Hulk, Eric Bana a déjà joué pratiquement dans tous les registres mais c'est la première fois qu'il joue dans un film d'horreur. C'est lui qui incarne le héros de cette éventuelle franchise. Un flic qui même face aux forces démoniaques ne semble jamais vraiment effrayé tout simplement parce qu'il n'y croit pas. Au début il fait équipe avec Joel McHale, un des héros de la série Community, qui joue ici un flic qui préfère les couteaux aux flingues. Mais face aux événements, il doit s'associer à Edgar Ramirez qui joue ici un prêtre pas vraiment conventionnel. Olivia Munn joue la femme délaissée de Ralph Sarchie qui a bien du mal à oublier ses dossiers une fois rentré à la maison.
En grand fan des Doors, le réalisateur a eu l'idée de truffer son nouveau film de plusieurs chanson du groupe de Jim Morrisson. Il profite que le film parle de portes pour glisser paroles de chansons ou des extraits sur plusieurs moments de frissons. Si ces titres n'ont jamais été composé dans ce but, il faut reconnaître que cela fonctionne plutôt bien et qu'il est toujours bon de réécouter ces classiques.
Après Sinister, le réalisateur Scott Derrickson prouve qu'il est bien plus convaincant dans l'horreur que dans la science fiction. Bien supérieur à son remake de Le Jour Où La Terre S’arrêta, Délivre-Nous Du Mal est un mélange très efficace de Seven, L'Exorciste et Conjuring. Quoi qu'un peu lent à démarrer, ce film, on a aura souvent l'occasion de sursauter dans son fauteuil et c'est bien ce que l'on demande à ce genre de long métrage.
Des films sur l'Exorcisme on peut en trouver des tonnes et je trouve que celui ci tire son épingle du jeu. Le démon est poursuivi par la police façon Denzel Washington dans le témoin de mal. Eric Bana est excellent dans le rôle de flic fonçant dans le tas. Mention spéciale au prêtre exorciste que l'on veut trop peu dans le film à mon gout vu son talent. Le scénario aurait pu être plus étoffé ce qui ramène ma note à 3,5. Un film à voir pour les amateurs du genre
Un thriller horrifique sur fond de religion et d'exorcisme. Très réussi avec cette ambiance sombre et poisseuse. Eric Bana au top. La musique des doors est un atout !
Délivre nous du mal, du talentueux Scott Derrickson, est un thriller horrifique particulièrement démoniaque, articulé autour des sciences occultes. Si les films du genres sont assez peu populaires en France, ils ont toutefois pour habitude de glacer le sang en nous possédant littéralement d'angoisse. Conjuring, les dossiers Warren, Jusqu'en Enfer, L'Exorcisme d'Emily Rose, tous des références de premier choix dans un style horrifique immersif et glauque à souhait. Le frisson inévitable de ces voix d'outre tombe, des portes qui claquent, des ongles raclant les murs, les objets qui s’animent, peut paraitre cliché, mais lorsque tout cela est traité avec conviction et professionnalisme, on ne peut qu'y croire et serrer les dents en attendant que ça passe. Le prodige de Derrickson est de nous emmener précisément là où il souhaite qu'on aille: dans les limbes profonds des ténèbres et du mal suprême, jouant sur les silences pour mieux asséner le frisson, imprévisible et fulgurant. Le soin apporté à son œuvre est une qualité essentielle, l'attachement aux symboles religieux, le réalisme poignant des possessions en font quelque chose de prenant dès les premières secondes, ce qui est plutôt rare. J'ajouterais même le côté éprouvant de tension, mêlant avec justesse une enquête policière palpitante à une intense noirceur. Le duo Eric Bana et Edgar Ramírez et une vraie réussite, ponctuée de jeux dynamiques et charismatiques. C'est un fait, ce film prend aux tripes et frôle de très près la perfection. Un incontournable du genre. 4,5/5
Scott Derrickson avait déjà sérieusement attiré mon attention avec « L'exorcisme d'Emilie Rose » et « Sinister », deux films qui m'avaient fichu une sacrée frousse à l'époque. Pour mon plus grand bonheur, il récidive en nous offrant « Délivre-nous du mal ». C'est à une nouvelle histoire de possession que nous convie le réalisateur qui prend manifestement un grand plaisir à se jouer de nos peurs les plus profondes. Il nous fait suivre une enquête policière, apparemment tirée d'une histoire vraie et diligentée par un flic opiniâtre et expérimenté. Bien qu'il en ait vu « des vertes et des pas mûres » dans sa carrière, cette nouvelle affaire se révèle vite différente... Bien plus sombre, bien plus glauque et bien plus dangereuse que d'habitude ; Il devra s'allier à un jeune ecclésiastique pour parvenir à résoudre l'étrange énigme qui se présente à lui. L'ambiance sombre et poisseuse du Bronx est parfaitement restituée, sous des avalanches incessantes de pluies diluviennes. Le rythme, volontairement lent du récit, contraste avec des instants de frayeur intense distillés intelligemment par le réalisateur qui fait preuve d'un métier indiscutable en la matière. On a droit à toute la palette des effets de surprise, sans qu'on ne voit rien venir à l'avance, ce qui est suffisamment rare pour être signalé... Petites natures s'abstenir ! Rien que d'y penser, ma tension monte d'un cran.
A priori, pas mon genre de film et pourtant j'ai adoré. Le cadre, l'histoire, les acteurs, tout y était.... et pourtant, les histoires d'exorcisme ne m'avait jamais fascinée jusqu'à présent. Eric Bana joue juste et ceux qui l'entourent également.
Le réalisateur, Scott Derrickson, s'essaye de nouveau au thriller surnaturel sur fond d'exorcisme, quelques années après le très correct "L'Exorcisme d'Emily Rose". Le résultat est très intéressant et la force du film tient à une mise en scène efficace et angoissante, quelques sursauts sont imparables, et à ses 2 personnages principaux plutôt bien réfléchis. Un policier confronté aux pires horreurs, spoiler: et pas tout blanc comme on l'apprendra par la suite, et un prêtre dont ce n'était pas sa vocation première. Certes, on échappe pas aux gros clichés du genre mais l'ensemble est bien maîtrisé et passionnant sans exagération. Le final est visuellement bien fait mais trop quelconque au point de remettre en cause toutes les bonnes séquences du film. Dommage. Pour public averti néanmoins. D'ailleurs, l'interdiction aux moins de 12 ans me semble un peu légère ici.
Délivre-nous du Mal, de Scott Derickson, est un petit film d'horreur somme toute assez classique, dont le développement suit pas à pas les codes du genre : une intro présentant les origines du mal, la présentation du principal protagoniste, événement perturbateur suivi d'une spirale dont la finalité est l'avènement de l'horreur. Dans la forme, de bons points sont à noter, entre des acteurs relativement inspirés et une ambiance glauque, qu'il fallait développer, et qui l'a été. Côté épouvante pure, on reste loin des productions à la James Wan (Insidious, Conjuring), même si quelques surprises nous sont réservées. Pour résumer, il s'agit d'un film d'horreur qui fait ses preuves, sans se soucier d'assurer une seconde affaire.
Rebelote et bis repetita pour ce "Délivrez nous du mal" réalisé par le prosélyte catho d'Hollywood Scott Derrickson (déjà responsable de l'exorcisme hilarant d'Emily Rose) qui réitère son méfait en nous servant de la possession diabolique (venue d'Irak, comme c'est bizarre...) combattue avec testostérone par un flic adepte de la tarte aux doigts et un curé new age, fumant et buvant du whisky excessivement (ben quoi? J'avais plus de vin pour l'eucharistie...) dans un Bronx anxiogène au possible avec son temps gris et ses couloirs glauques (le réalisateur tiens à remercier David Fincher et la série de jeux vidéo Silent hill...).
Malgré un mélange des genres efficace et un réel sens de la mise en scène, difficile de ne pas avoir le sentiment de se faire gentiment prendre pour un quelqu'un de "pas intelligent" (modération de rigueur) avec cette histoire de chasse au démon sur fond de prêchi prêcha religieux Catholique, du genre si tu veux être sauvé, faut obligatoirement que tu deviennes Chrétien! (Non, non c'est obligé on te dit, t'as pas le choix, c'est comme ça, c'est pas possible autrement, d'accord?).
Le tout agrémenté de répliques savoureuses du type: "si Dieu vous a choisi, vous êtes dans la (censuré)!" (Euh attends un peu, comment tu dis là? Mais je pige pas, Dieu c'est pas censé être le tout puissant pour me protéger? Non c'est bon laisse tomber j'ai rien dit!), propres à dévaluer justement le discours sur la rédemption du personnage.
Avec bien évidemment, l'éternel alibi commercial pour enfumer du censuré "basé sur des faits réels" (on me dit dans l'oreillette que en effet, le flic habitait bien dans le Bronx).
Les voies d'Hollywood sont vraiment impénétrables (tu l'as déjà dit sur Emily Rose! Ouais? Ben je fais ce que je veux d'abord, c'est ma critique OK?!).