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g0urAngA
85 abonnés
1 735 critiques
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3,0
Publiée le 23 janvier 2016
Délivre-nous du Mal est une bonne petite série B, malheureusement, pas forcément le bijou que l'on attendait, mais mené tambour battant sur un rythme assez soutenu en prenant savamment son temps au départ pour imposer son ambiance angoissante, Derrickson réussit sans peine à nous embarquer dans son histoire sous tension jouant avec intelligence sur envolées horrifiques.
Hélas, le film se père entre le polar noir et le thriller surnaturel et il faut bien avouer que ce dernier se montre beaucoup trop maladroit pour réussir à nous faire peur...Délivre-nous du Mal est une bonne petite série B, malheureusement, pas forcément le bijou que l'on attendait, mais mené tambour battant sur un rythme assez soutenu en prenant savamment son temps au départ pour imposer son ambiance angoissante, Derrickson réussit sans peine à nous embarquer dans son histoire sous tension jouant avec intelligence sur envolées horrifiques.
Dericksson fait encore une fois son petit effet avec un film plutôt immersif et dérangeant qui, s'appuyant sur une image très travaillée et une véritable attention portée à la bande-son ainsi qu'au mixage de ses effets, renforçant alors une sensation d'inconfort procurée tout le long du film...
Ca nous ferait presque mal aux doigts d’écrire sur ce navet. Croyant ou non, pendant deux heures, on a envie de prier le Seigneur pour qu’il nous délivre de ce calvaire interminable. Car effectivement Scott Derrickson dirige minablement une équipe qui ne sait même pas ce qu’elle fait dans ce pseudo polar horrifique. Délivre-nous du Mal, déjà pas gâté par son scénario plagie quelques clichés du cinéma d’horreur par manque de personnalité. Bref, tout est raté, tout est mauvais, au secours ! D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Délivre-nous du Mal : Voilà un bon film d'horreur comme je les aime ! Une petite histoire de démons dans un thriller policier, assez réaliste (sans trop donner dans le fantastique), la dose parfaite entre sang, gore et suspense, les ingrédients parfaits pour un très bon moment d'épouvante-horreur. L'histoire reste assez classique, mais a le mérite de ne pas verser dans le banal film d'épouvante avec surenchère de screamers et de gore inutile. Tout est dans l'ambiance pesante et froide, un suspense maintenu à son haut niveau tout au long du film. Les acteurs, la réalisation, la bande-son, tout est maîtrisé parfaitement. Ça ne révolutionne pas le genre, mais j'aime le fait de mélanger histoire de possession démoniaque avec enquête policière, ça rend le tout plus concret et captivant. Je le conseille vivement, un très bon film qui promet pas mal de passage bien stressant et des hiboux qui peuuuuur !!!
Un film hybride croisant les registres avec habileté, comme si Seven rencontrait L’Exorciste, toutes proportions gardées bien entendu. Délivre-nous du Mal est à la fois un polar à enquête sombre et haletant et un thriller horrifique dit « de possession » ancré dans les codes habituels du genre. Plus oppressant que flippant, son atmosphère lourde et suffocante et son intensité narrative font le boulot avec la manière.
Malgré tout le talent que nous avait déjà démontré, deux ans plus tôt, Scott Derrickson dans son Sinister pour rendre ses jump-scares assez efficaces, son nouveau film d’exorciste ne parvient jamais au-dessus d’un simple concentré de clichés du genre. Sous prétexte d’une histoire vraie, ou plus précisément des témoignages d’un policier ayant été soi-disant confronté à un cas de possession démoniaque, Délivre-nous du mal ne fait que diffuser un appel à la dévotion religieuse et de donner, par le biais du personnage d’Edgar Ramírez, une image moderne au métier de prêtre, qui laisse suspicieux quant à l’origine des financements de ce long-métrage de propagande chrétienne. Sur un plan formel, on devine que le réalisateur a eu pour principale ambition de signer un film très obscur, puisque l’ensemble des scènes caractérisées par leur absence de lumière, qu’elles soient naturelles ou artificielles, ne représentent pas moins de 90% du film, et ce sans qu’il y ait forcément de justification ni même de raison logique. Bien que l’enquête fantastique profite globalement d’un bon suspense et aboutisse à une scène d’exorcisme finale assez spectaculaire, elle subit constamment des baisses de rythme chaque fois que la narration s’attarde sur la famille du héros ou que celui-ci se lance dans des conversations prêchi-prêcha avec le prêtre. L’utilisation à plusieurs reprises de la musique des Doors est le résultat d’un (très) mauvais jeu de mot mais apporte un peu de dynamique à l’ensemble de cette série B bien trop banale.
Étant un fervent fan de ce genre d'histoires, je suis naturellement allé voir ce film au cinéma, au final j'en suis déçu, oui déçu car tout le film était intriguant, une ambiance sombre, glauque, voire même poisseuse, une pluie incessante, une ambiance démoniaque qui s'insère crescendo tout le long du film. Or, la fin est tellement téléphonée et bateau que j'en ai eu la rage, oui la rage qu'un si bon film soit gâché par une fin aussi basique. Même la scène d'exorcisme était classique, trop conventionnelle et au final pas effrayante pour un sou. Moi je dis un grand dommage à ce film qui m'a tenu en haleine tout du long, mais un final vraiment trop téléphoné pour surprendre et donner envie de le revoir.
Un thriller à l'ambiance très glauque qui bascule peu à peu dans l'horreur avec des scènes assez flippantes. L'histoire est prenante et ne tombe pas dans les clichés habituels du film d'exorcisme. La dernière scène est impressionnante. Un très bon film du genre.
Je suis très bon public, j'aime beaucoup de genres de films et je vais beaucoup au cinéma. Mais cette fois-ci la pilule ne passe pas... J'ai absolument détesté ce film. J'ai failli partir au milieu et j'aurais mieux fait car la dernière heure est encore pire. C'est carrément atroce ce film : angoissant, dégoûtant, stressant. Au lieu de passer un bon moment de détente, j'ai passé un moment très pénible. Pourtant normalement j'aime plutôt bien ce genre de film mais celui-ci est affreux...il fait nuit pratiquement tout le temps et l'histoire est hyper stressante. Une grosse perte de temps et d'argent. A fuir.
on a envie de donner sa chance à ce film qui par moment a une jolie ambiance nocturne, malheureusement les effets à répétition et le scénario faiblard font naufrager l'ensemble
Le film d'horreur de la semaine est une grosse pourriture. De retour de la guerre d'Irak, tout traumatisé, Eric Bana se met à faire un tas de grimaces. Le pauvre est possédé par le démon. Du coup y a des bruits dans la cave. Moi qui croyais hurler de peur comme devant un bon film fantastique, j'ai couiné d'ennui.
On restera dubitatif devant cette soi-disante histoire vraie qui sonne comme une propagande jésuite. Cependant, si l'angle du pur divertissement de série B est gardé, ce film reste assez réussi pour passer un bon moment.
Là où le spectateur recherche de l'épouvante (un film bien flippant quoi!), le réalisateur lui offre une enquête policière sur fond de sciences occultes. Loin d'être effrayant, le film vaut surtout pour son environnement et la noirceur de ses décors. Sean Harris nous offre cependant une belle interprétation, mais les autres sont moins convaincants. Tous ces menus défauts font de ce "Délivre nous du Mal" un film à mettre aux oubliettes.
Deliver Us from Evil compose une nouvelle déclinaison de la transmission de l’horreur par les images et les sons chère au cinéma de Scott Derrickson : trois soldats reviennent d’Iraq porteurs d’un Mal qui contamine leur corps, métaphore évidente du traumatisme, avec dans leurs bagages les captations vidéo qui en témoignent ; ils infecteront à leur tour les quartiers du Bronx en inscrivant une suite de pictogrammes sataniques encadrant une citation latine sur les murs d’un zoo ou d’un appartement, aussitôt couvertes de peinture afin de les rendre invisibles à l’œil nu. Nous trouvons ici l’acte de foi que place Derrickson dans le pouvoir rémanent des images, symbolisé par ladite couche de peinture : ce même pouvoir qui obsédait jusqu’à la destruction le romancier Ellison Oswalt (Sinister, 2012) interpelle le sergent de police Ralph Sarchie qui s’enfonce progressivement dans la paranoïa à mesure que défilent sous ses yeux les séquences iraquiennes – belle exploitation du found footage –, l’enregistrement des caméras de surveillance placées à l’intérieur du parc zoologique ainsi que ses propres souvenirs figurés au format super 8 et confondus aux autres, qui le raccordent à son traumatisme de début de carrière. Il s’agit par conséquent d’aborder le Mal telle une entité invasive qui s’engouffre dans les faiblesses de chacun et réveille une douleur sourde : les plans sur un homme à l’agonie perturbent peu à peu le visionnage des bandes vidéo, auxquels s’ajoutent des bruits d’enfants jouant dehors. La réalisation nerveuse, la partition musicale de Christopher Young, le choix de pièces fermées comme décor principal conditionnent un climat malsain et anxiogène qui vaut davantage que la clausule positive, d’ailleurs rapidement expédiée par le cinéaste.