Sous couvert de réaliser un documentaire mettant en parallèle les bons et les mauvais côtés de la Suède, en réalité, Suède, enfer et paradis (1968) s’avère être un « mondo movie », sorte de mockumentaire racoleur et surtout, très putassier.
Le réalisateur italien Luigi Scattini est un habitué du genre, on lui doit notamment Ce monde si merveilleux et si dégueulasse (1971). Ici, durant près de 90min, il ne cessera d’égratigner la Suède en nous la présentant sous ses deux (faux) visages : l’enfer et le paradis, en s’intéressant à divers sujets de société.
Ainsi, le film aborde divers sujets tels que la jeunesse, la sexualité, la scolarité, le mariage, la vieillesse et la solitude. Une pseudo étude des comportements socio-sexuels suédois des années 60, vu à travers le regard d’une Italie très catholico-conservatrice. Le film est commenté tout au long par Jean Topart qui débite le plus sérieusement du monde, bon nombre d’informations aussi aberrantes qu’invraisemblables. C’est absurde et sacrément manipulateur, surtout lorsque l’on ne sait pas de quoi il en retourne.
Une analyse en profondeur de la société suédoise et de son incroyable permissivité dans le domaine des mœurs, ajouter à cela, une immersion dans la société suédoise comme vous ne l’avez jamais vu. Une chose est sûre après avoir vu ce film, vous regarderez d’un autre œil ce pays que l’on considère aujourd’hui comme étant irréprochable, sans parler de leurs étrange spécialité culinaire (les tartines au cirage).
Du non-sens et de la désinformation comme on en fait plus aujourd’hui, malsain, sexiste, misogyne et parfois malaisant.
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