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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 septembre 2013
Comment dire... Les mots me manquent : navet, bouse, cata ? De loin, le pire de ses films. Pas de souffle, des situations convenues, des personnages insipides. Reste un vocabulaire un peu cru, ce qui, de mon point de vue, ne suffit pas à faire prendre la mayonnaise. La boucle serait-elle bouclée ? NB : La demie étoile est pour les couleurs.
Almodovar livre ici un huis clos aérien, un exercice périlleux qui doit être maitrisé de bout en bout, ce qui n'est pas le cas ici. Malgré une belle troupe d'acteurs et un coté "gay friendly" sympa, le scenario est bien creux et ne parviens pas à nous faire décoller.
Manifestement, Almodovar fait partie des gens gavés par le battage médiatique sur les pédérastes et en rajoute une couche, on en rie beaucoup, et ça fait beaucoup de bien .
Tout le reste du film est du deuxième degré sur l'Espagne, mais peut être appliqué à la France. En gros, tout le monde se fait entuber et en redemande, la classe moyenne est amorphe et la classe dirigeante fricote. Reste à savoir où on va atterrir.
Caustique, drôle, outrageusement gay, mais le manque de rythme et la galerie de personnages hauts en couleur témoignent plus d'un soap déjanté que d'un film.
Comment est-ce possible pour un réalisateur comme Almodovar, quand on connait sa filmographie, de proposer un film aussi paresseux en tout point? Mauvais scénario, mauvais acteurs, décors laids, dialogues insipides, cela aurait été un premier film, la presse n'aurait certainement pas été aussi complaisante, à la condition même que ce navet ait trouvé un distributeur. Une heure vingt-cinq et l'exploit de paraître horriblement long, on espère vraiment oublier cet avatar en forme de verrue sur la carrière du réalisateur ibérique et lui souhaitons meilleur inspiration !!
Encore une bonne belle arnaque cinématographique; Antonio Banderas et Pénelope Cruz dont il est dit que "c'est la première fois qu'ils jouent ensemble dans un film", n'apparaissent que quelques secondes au début du film. D'ailleurs, on peut se demander ce qui les a poussé a apparaître dans un tel navet...
Oh Pedro, mon petit Pedro, mais qu'est-ce que tu as foutu en réalisant ce film???? Et oui Pedro Almodovar est bien loin de ses classiques avec "Talons Aiguilles" ou "Volver" puisqu'avec "les amants passagers", il a décidé de faire n'importe quoi: histoire sans queux ni tête, acteurs pas très bons, gags lourds et vulgaires... C'est l'histoire d'un vol Madrid-Mexico qui tourne plutôt mal puisque un des trains d'atterrissage est bloqué, le personnel est donc obligé d'endormir la classe économique et pendant ce temps les pilotes et les stewards doivent résoudre le problème... Sauf que les stewards sont de gros gays, tout comme les pilotes, ils sont alcooliques, aiment pousser la chansonnette pour le plus grand plaisir des passagers de la classe business. Bon on peut avouer que l'histoire n'est pas terrible, terrible, c'est pas original et pas intéressant. Par moment c'est pas crédible du tout comme par exemple ils se disent qu'il est possible qu'ils meurent tous et là ils s'en foutent puisqu'ils baisent, rigolent, boivent de l'alcool, bref des situations WTF. Les gags tournant en dessous de la ceinture sont vraiment très lourds et pas marrant du tout, c'est même pitoyable par moment et on se demande même où est passer l'humour des début de Almodovar. On aperçoit quand même Antonio Banderas et Pénélope Cruz pour la scène d'ouverture qui dure à peine 9 minutes et après on dit "Adios" aux deux acteurs. Résultat: "les amants passagers" est une comédie qui ne décolle vraiment jamais, qui ne provoque même pas un sourire mais qui parvient tout de même à divertir puisque je ne me suis pas ennuyé, c'est sans doute le seul bon point du film. Plat, pas drôle, vulgaire, lourd, ce film est une catastrophe divertissante qu'il faut éviter de regarder!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Almodovar est dans une période plutôt volage : il passe du thriller habité (La Piel que habito) au loufoque, et ce avec beaucoup d’adresse. Le retour à la comédie qu’il avait quitté il y a déjà plusieurs années s’avère fructueux. Il n’a pas perdu sa patte et il affirme dans le même temps qu’il est capable d’un cinéma libre et personnel.
Ce long-métrage, aux allures de feel-good movie, pourrait être la métaphore d’une société espagnole à la dérive. L’histoire d’un avion qui ne peut pas atterrir à cause d’une avarie technique, suspendu en plein vol, et dont les passagers en classe économiques (le peuple?) ont été drogués au somnifère. Ainsi ne reste alerte que la classe business (l’élite) et leur service de stewards, ainsi que les deux pilotes. Alors que les passagers rêvent, l’avion lui tourne en rond. Mais le film ne sombre jamais dans le didactisme et ceci n’est qu’une grille de lecture car après tout les personnages sont tout à fait incroyables. Almodovar paraît avant tout s’amuser avec ses propres formules. Jusqu’à une scène musicale, très réussie, sur l’hymne des Pointer Sisters (I’m so excited).
Les Amants Passagers joue sur les sentiers déjà rebattus du vaudeville et des histoires de couples, et pourtant on y trouve quelques innovations remarquables : les questions amoureuses portent sur l’homosexualité des pilotes et de leur relation avec les stewards. Et ce qui aurait pu être un gag banal, possède une véritable force narrative : les téléphones portables ne fonctionnent pas donc il faut utiliser le téléphone de l’avion pour communiquer avec l’extérieur, or il se trouve que le combiné est cassé et que les conversations doivent s’écouter au haut-parleur (donc au su de tous). L’intimité ainsi rompue empêche le romantisme qui aurait pu pointer le bout de son nez chez un réalisateur moins conscient de ce qu’il fait. De plus, Almodovar manie avec précision et humour les chemins croisés et l’écho des situations.
Finalement, une grande ambiance qui masque parfaitement l’aspect de huis-clos de l’avion, une sorte de réunion fantasmée où tout le monde couche avec tout le monde ! Assurément une comédie très réussie pour peu qu’on ne soit pas trop puritain.
Almodovar a plus grand chose à dire ou à montrer. Il doit plus se passer grand chose dans sa vie. On l'imagine passer son temps en léthargie dans un avion, d'un hôtel à l'autre, d'une résidence à l'autre, d'un lieu de vacances à un lieu de tournage.
Renouant avec les premières comédies décomplexées de Pedro Almodovar, "Les Amants passagers" se veut être une grosse poilade anti-crise - la métaphore est d'ailleurs là mais sans vouloir trop s'imposer. Sauf que, hormis un trio irrésistible de folles stewards et leur numéro chanté tout aussi hilarant, le film ne vole pas plus haut que son avion, manquant fortement de spontanéité.
Le dernier film d'Almodovar a déchiré la critique, et reçut du public un accueil mitigé (535000 entrées alors que "Volver" ou "Tout sur ma mère" avait dépassé les 2 millions) Il a pour cadre le cockpit d'un Madrid-Mexico en panne au-dessus de la Manche (l'espagnole, pas la franco-britannique) dont les passagers de première classe et le personnel partent en vrille. Pour tromper leur angoisse de la mort, un banquier en cavale, une maîtresse SM, une voyante vierge, un tueur à gages, deux stewards très gays et deux pilotes un peu moins se livrent aux confessions les plus crues. L'humour est gras mais fait souvent mouche. Les décors colorés et l'éclairage joyeux rappellent les premières heures de la Movida, comme l'Agua de Valencia que les protagonistes sirotent allègrement. A l'image de l'avions dans le ciel espagnol, le film tourne un peu en rond. Mais un Almodovar même mineur reste bien plus intéressant que le lot commun des films du mercredi. Tous ceux qui aiment le maître espagnol lui accorderont les circonstances atténuantes et passeront un bon moment dans l'attente impatiente de son prochain film.
Si le film Les amants passagers était un vol, je demanderais immédiatement le remboursement du billet d'avion pour non satisfaction. Je dirais même pire : pour déception ! Car le pilote Almodovar m'avait habitué à des voyages bien meilleurs. Mes précédents déplacements m'avait fait découvrir une Espagne qui m'était inconnue. Le personnel me racontait des histoires dont le sujet était souvent tabou et cela faisait un bien fou dans ce monde où la norme et le politiquement correct est de rigueur. Mais lors de ce dernier voyage, les stewarts tout comme les passagers étaient vulgaires, caricaturaux et affligeants. Et qu'est ce que le vol me semblait long ! J'avais tellement hate que l'avion atterisse ... voir qu'il s'écrase !
C'est la crise ! Et le grand réalisateur espagnol Pedro Almodóvar l'a bien compris puisque son dernier film traite, d'une certaine manière, de ce sujet. Après le décollage, les commandants d'un avion A340 à destination de Mexico se rendent compte que leur véhicule risque de s'écraser. Les membres de l'équipage ainsi que les passagers, tous totalement loufoques, décident de profiter des derniers moments de leurs vies.
À la vue de ce projet, on s'était réjouit de voir le cinéaste changeait de cap pour aller du côté de l'humour (ses dernières oeuvres étant des drames). Mais force est de constater que Les Amants Passagers est une comédie loupée. Sa photographie aux accents trop pop paraît artificielle, et le parallèle fait à la crise économique est, au choix, trop léger pour être pertinent, ou pas assez drôle pour nous faire rire.
C'est bien le problème majeur de ce film : nous nous ennuyons aux côtés de ces passagers. Et c'est encore pire lorsque nous sortons de l'appareil pour découvrir leurs histoires respectives, dont, disons-le clairement, nous nous foutons totalement. Autre maladresse de taille : la vision archaïque des homosexuels que nous propose Almodóvar. Celui-ci ne semble pas avoir évolué alors que nous sommes maintenant en 2013. On ne voit dans Les Amants Passagers que des folles stéréotypées ou au contraire, des hommes niant depuis toujours leur attirance pour les garçons. Schéma typique.
C'est donc une grande déception à laquelle on assiste. Le résultat est lourd car nous trouvons le temps long malgré le court format (quatre-vingt dix minutes) que le cinéaste a composé. Avec une fin bâclée, l'ensemble est indigeste et ce même si le rythme du film surfe sur une vague plutôt joyeuse et hallucinée. Cela ne suffit pas. Clairement.