"Une comédie morale dans le sens ou tout les personnages apprennent des choses sur eux-mêmes et donc sont moins disposés à se mentir et mentir aux autres." Almodovar signe ici pour sont 19 ème long métrage , une comédie complétement déjanté tous en restant très sérieux ! Un huit clos remplie de dialogue haut en couleurs, poétique. Un jeu d'acteurs grandiose. Un gros plus pour le playback des stewart !
Cela faisait longtemps que je n'avais replongé dans l'univers Almodovar. Faire avec un film kitch avec des folles, c'est amusant... puis en fait, un peu lourd, et cela ne tient quand même pas tout un film. Et c'est ce qu'Almodovar a essayé de faire...
Et c'est assez raté. A partir de là, quelques scènes amusantes. Des acteurs "sympas" et des moyens limités. En gros, c'est un téléfilm.
Almodovar nous livre une comédie vulgaire et dénuée d'humour, doté d'un scénario sans intérêt et creux. Dommage car le casting était doté d'un gros potentiel et les acteurs jouent sans fausse note . A coté d'un Volver ou de La Piel Que Habito, ce film est une tache dans l’œuvre du réalisateur pourtant talentueux. Comme quoi même les meilleurs peuvent se louper....Un film ennuyeux à éviter.
Une vraie supercherie. Quel est le vrai intérêt de ce film ? Parodie des années 80 version Benny Hill ce film ne m'a pas enchanté et l'humour ne m'a pas convaincu . Une déception de plus
Les comédies d'Almodovar travaillent habituellement avec un sens assuré de timing, leurs balayages incisifs, leurs panaches comiques. Pourtant, ces traits bien-aimés sont sensiblement manquant à bord de vol 2549, à destination de Mexico, dans lequel un trio de personnel masculin sont de connivence avec ceux en classe affaires - ceux de l'économie se sont endormis (ou ne sont tout simplement pas digne de figurer) .;Face à leur propre mort, cette foule decide que le sexe et la drogue doivent être à l'ordre du jour, le tout arrosé avec le meilleur champagne.
Les dialogues semblent horriblement artificiels, trop évident, même paresseux. Qui aurait cru qu'une comédie Almodovar pourrait être dénuée de rires?
Le message, tel qu'il est, est simple: dans votre avion heurté à des difficultés techniques, et que votre mort est proche, quelle meilleure façon de mettre fin à tout cela "un peu de débauche". Toute légère, la pensée existentielle derrière tout cela est à peine visible.
Peut-être que ce retour auto-proclamé à son pic des années 90 est simplement un bref détour malavisé pour Almodovar, on ne peut qu'espérer que ça soit seulement un raté égaré 2/5
En règle générale j'aime beaucoup les films d'Almodovar mais cette fois-ci je me suis franchement ennuyé. On reconnait la touche du réalisateur mais l'histoire n'a que peu d’intérêts et il me tardait vraiment la fin du film, je déconseille absolument.
Rarement vu une daube pareil ! Piégé par l'ordre d'apparition Bandéras - Cruz qui en fait ne sont présents que quelques secondes au début du film, j'ai continué à regarder pour me dire, il va y avoir un truc, ça va venir, puis ça ce termine et plus rien.... !!!
HONTEUX... A part suggérer des partis de jambes en l'air homos, des fellation au milieu de tout le monde.... glauque et NUL !
Passez votre chemin si vous voulez gagner 1h30 dans votre vie.
Comédie complètement loufoque et improbable. Même au premier degré, c'est difficile à digérer. On s'ennuie et au final c'est surtout bourré de cliché et vulgaire. En revanche, Almodovar est un Dieu quand à la façon d'apporter de la couleur dans ces films et sa façon de filmer les femmes. Blanca Suárez est resplendissante.
Sans plus.Après un lourd (dans le bon sens du terme) "La piel que habito", Almodovar est revenu un peu à ses origines avec "Los amantes pasajeros". Le film traite de thèmes qui pourraient être dramatiques en utilisant le classique humour noir naïf. On retrouve comme à son habitude sexualité, relations compliquées et religion avec beaucoup de dérision.Cependant, il n'y a rien de plus. Comme si le réalisateur avait voulu respirer un coup après son dernier long-métrage.Quant à nous, on se divertit, tout simplement, comme si on buvait un coup avec un vieux copain après une longue absence.Cependant, on attend du plus lourd pour la prochaine fois!
Je n'ai pas souvenance d'avoir vu un navet de Pedro Almodovar. Et s'il en existe un, ce n'est certainement pas celui-là. C'est vraiment comique, à condition de le prendre au premier degré. Les acteurs sont bien en place dans un huit-clos qui nous ballade de tous les côtés. Apparition très courte mais marrante d'Antonio Banderas et de Pénélope Cruz au début du film.
Pedro Almodovar revient avec une comédie complétement loufoque et très gais prêts à prendre leurs envols. "Les amants passagers" sont comme son nom l'indique, un film totalement irréaliste et heureusement avec aucune comparaison avec les compagnies aériennes et les stewards. Un film qui se laisse regarder avec plaisir mais on est très loin de rire à gorge déployé. Les acteurs font tout pour amener "Les amants passagers" dans un dédale de pitrerie et de situations totalement folles. On suit le rythme effréné de leurs mésaventures sans se dire une seule fois "je veux être dans cette avion". Le film est tellement improbable et déjanté qu'on n'arrive pas à se mettre dans le film et on garde vraiment un regard de spectateur sans aucune compassion ou autre états d'âme. Cela reste du cinéma libre et irréaliste qui parfois ne fait pas de mal et cette comédie même pour les homophobes ne fait pas mal et donne le sourire, mais on ne va pas plus loin. A conseiller sans préjugés !!
Une comédie tirée au cordeau avec une réalisation de main de maître et des acteurs tous excellents. Les dialogues sont géniaux et la chorégraphie des stewards par Blanca Li sur le tube des Pointer Sisters mémorable ! La direction artistique est signée, Almodovar sait encore être audacieux comme dans ses premiers films tout en confirmant la maîtrise de sa direction d'acteurs. Un pur moment de délire et de plaisir.
Almodovar revient ici à la pure comédie. Il ne s'agit donc pas ici d'une œuvre majeure du cinéaste espagnol. Mais l'humour, la facétie sont là. Les acteurs, tous plus ou moins "almodovariens" dans l'âme s'amusent et nous amusent. Ce qui est plaisant, c'est cet hymne à la liberté et à la tolérance, 2 notions vitales pour le bien vivre qui se perdent de plus en plus de nos jours. Comme si Almodovar regrettait la période faste de la movida, on peut le comprendre.