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axel Q.
1 abonné
97 critiques
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2,5
Publiée le 8 avril 2013
Pour une comédie qui se veut totalement absurde,il manque une certaine audace et surtout un manque de folie...Les scènes manque de fluidité et de spontanéité,ce qui réduit l impact humoristique.L ensemble n'est pas assez culotté même si le refoulement de l homosexualité est représenté avec beaucoup d'humour et d'intelligence. Dommage.
Difficile de critiquer le grand Pedro , mais même si ce film fait rire par des fantaisies scénaristiques et visuelles qui sont propres à ce grand cinéaste , je suis restée un peu perplexe .L'exercices de style est intéressant , mais il manque une dimension qui transcenderait les personnages , comme un désarroi derrière la lubricité. Désarroi sans doute présent , mais les personnages ne nous touchent pas , donc reste l'obscénité , selon moi.
franchement je déconseille ce film, inintéressant, pas drôle, vulgaire - mais qu'est-ce qui est arrivé à Pédro ??? il nous avait habitué à beaucoup mieux -
Intéressé par la bande annonce déjantée mais aussi inquiet, je suis finalement sorti du ciné ravi d'avoir vu ce dernier Almodovar. Certes, si on apprécie ce réalisateur et son monde complètement dingue, on aimera, mais on est un peu perplexe quant à cette histoire farfelue, à la limite, par moments, du raisonnable ! J'ai été surpris par le nombre de personnes ayant un âge assez avancé (fidèles d'Almodovar j'imagine) qui ne devait pourtant pas s'attendre à un sujet aussi crûment traité mais davantage choqué par la présence d'un enfant d'environ 10 ans... Les mots sont crus, il n'y a aucun moyen de ne pas comprendre tout ce qui se passe...
Almodovar retourne à l'ambiance de ces films déjantés style: "femmes au bord de la crise de nerf". Il faut dire qu'il y est allé à fond avec celui-ci. Rien que le synopsis fait rêver: dans un avion ayant un problème technique, l'équipage (composé majoritairement d'émules de Zaza de la cage aux folles) décide d'endormir les passager de la classe éco pour n'avoir qu'a gérer les quelques personnes de la 1ere en attendant de trouver l'aéroport où ils pourront se poser en urgence. A partir de là tout devient possible. On assiste médusé au spectacle de ces passager et équipage partant complètement en vrille. Comme le titre le laisse supposer, beaucoup de scènes et répliques vont viser en dessous de la ceinture, alors âmes puritaines abstenez-vous. Le cinéaste ici s'attaque à tous les tabous et les maux de la société: l'homosexualité, les conflits-parents enfants, la religion, la sexualité, les croyances mystiques, l'économie de marché, pour les tourner tous en ridicule. C'est parfois un peu pesant (la subtilité n'a pas beaucoup sa place), mais cela reste plaisant. Dommage que la mise en scène soit un peu plate (sauf la scène avec les stewards) et au final une successions de scènes, le happy end n'était pas lui non plus forcement de mise.
Après un Étreintes Brisées moyen et un La Piel que Habito ridiculement mauvais, Almodovar a fort à faire pour rabibocher les cinéphiles avec son cinéma bien particulier. Pour ce faire, il choisit un film humoristique où une situation chaotique est détournée et où on joue du contraste préoccupations futiles/problème potentiellement mortel. Pedro a de l'humour et des idées et arrive assez facilement à nous faire rire. Le décalage permanent entre premier et second degré couplé à des acteurs formidables est un vrai délice, mais tout cela ne dure guère plus d'une demi-heure. Passé ce délais, on attend davantage du long-métrage qui ne dépasse jamais les petites histoires annexes qui parfois se rejoignent, en délaissant totalement une histoire principale qui n'est finalement que d'un intérêt relatif et grandement inexploitée. Notre intérêt s'essouffle donc, et la seconde moitié du film est plus vécue comme une obligation que comme un plaisir. Volver reste donc le dernier très bon film d'Almodovar qui n'arrive plus à nous offrir une intrigue d'une telle intensité.
D'une navrante vacuité, cette soi-disant comédie nous fait rarement décrocher un sourire. Impossible de rentrer dans ce fourre-tout d'intrigues, cette galerie de personnages véhiculant clichés et vulgarité. Un film sur rien avec ni point d'attache solide, ni dessein décelable par le spectateur qui s'endort au fil des minutes. A fuir sans regrets.
Film assez moyen, humour un peu lourd mais c'est tout de même un bon divertissement. Ce film est peut être un peu trop caricatural des homosexuels a mon goût. Néanmoins ce film est parfaitement joué, les acteurs sont géniaux.
Lorsque l’on quitte la projection des Amants Passagers, on est atterré. Qu’a-t-il bien pu se passer dans la tête d’Almodovar ? Est-il si imposant que personne n’ose arrêter ses délires ? En effet, le réalisateur espagnol est auréolé d’une suite de long-métrages magistraux de Tout sur ma mère (1999) à La Piel que Habito (2011), il n’a fait aucune erreur. Il est devenu incontournable (même si boudé par les récompenses cannoises) et attendu. On pourrait trouver comme excuse qu’il a laissé de côté la comédie dans les années 2000 dont les œuvres résultent plutôt d’un regard acerbe sur la vie et ses tourments : le deuil (Tout sur ma mère, Volver, Etreintes Brisées), la maladie (Parle avec elle), les abus sexuelles (La mauvaise éducation). Mais il reste néanmoins un fin comique qui a réussi à transformer le genre suivant ses codes et ses thématiques, il suffit de voir la réussite qu’est Femmes au bord de la Crise de Nerfs en 1988. Ne lui reste-t-il donc rien de ses jouissives boutades colorées ?
Le problème majeur du film, c’est qu’il n’y a finalement pas d’histoire. Tout est un prétexte pour faire un film et sans doute, on imagine, réunir autour de lui la famille cinématographique pour un énième voyage. Mais Almodovar semble – comme ses Stewards – remplir le temps en inventant au fur et à mesure que le film avance des gags éCULés. Son incursion ubuesque a plus à revendiquer d’American Pie que de sa propre filmographie comique. Son cinéma nous avait pourtant habitués à une sexualité débridée loin des tabous, mais avec tout de même une finesse d’analyse et une sorte de bienveillance. Il livre ici un marivaudage pervers dans lequel les blagues atteignent des sommets de mauvais goûts : de l’odeur d’une drogue anale à avoir du sperme autour de la bouche. La finesse est de mise. Ne nous méprenons pas, ce n’est pas une critique envers une comédie bas de gamme et puérile, il suffit seulement de mettre du talent pour que cela fonctionne. Le rire est plus dur à engendrer que la tristesse. L’humour de Mes Meilleurs Amies (Paul Feig, 2011) n’est pas ce qu’il y a de plus raffiné, mais pourtant la scène culte limite scato de l’essayage des robes est jouissive et hilarante. Les Amants Passagers peut se résumer simplement à un baisodrome volant dans lequel Almodovar tente de mettre des dialogues vulgaires. Seul fulgurance : la chorégraphie des Stewards sur « I’m so excited » des Pointed Sisters.
De plus, Les Amants Passagers va à l’encontre des thématiques et de la construction du mythe filmique de Pedro Almodovar. Le réalisateur ibérique est depuis ses débuts un défenseur d’une esthétique homosexuelle et d’un regard sur les déviances sexuelles sans y ajouter une morale. La Mauvaise Education (2004) prend d’ailleurs finalement le parti LGBT face à une Eglise qui a plus à cacher. Cependant, ici il en fait une caricature et détruit d’un coup d’humour bas de gamme sa thématique. Les Stewards ne sont que des folles outrancières et affligeantes. Le sexualité également en prend pour son grade en (re)devenant une simple lubie adolescente malsaine et inutile. Tout n’est qu’un prétexte à apporter un dialogue ou une gestuelle sexué. Il n’y a plus aucun travail psychologique pour sortir du clichée : les femmes ne sont plus au bord de la crise de nerf, mais ne sont que des hystériques. Même les couleurs et la forme chorale du film dénote dans l’œuvre du cinéaste. On se croirait dans un échec de Woody Allen dans lequel la choralité n’est que le moyen de faire apparaître des célébrités qui soutiennent leur réalisateur coûte que coûte. C’est un mariage cinématographique pour le meilleur (le reste) et pour le pire (ici).
Le pire, c’est qu’Almodovar tenterait presque de faire de son film un discours social sur la situation de l’Espagne dans laquelle les « classes économiques » sont assommées à coup de somnifères pour laisser partir un personnage de banquier magouilleur. C’est peut-être cette volonté sérieuse qui est la véritable blague du film.
Un moment de détente ! des personnages hauts en couleurs ! des moments de rire mais film qui traine un peu sur la longueur par moment ! pas déçue d'avoir vu ce film mais n'irai pas le voir une deuxième fois !
Un bon Almodovar dans une comédie décalée sympa, avec à la volée un homme d'affaire qui quitte le pays car rattrapé par ces dernières, une dominatrice, un tueur à gage, une voyante vierge, un acteur gigolo, un équipage gay complètement allumé...tous fuient vers le Mexique dans un avion peninsula dont le train d'atterrissage est cassé et qui ne peut plus atterrir. Bref on ne quitte pas l'Espagne comme ça et en attendant le crash... vamos chicos. A voir au 2eme d°!
Le réalisateur ne sort pas de son registre habituel dans ce quasi huis clos aérien où chaque personnage se trouve violemment confronté à sa propre vérité. Si Almodovar aime jouer avec des situations invraisemblables et déconcertantes (une vierge clairvoyante qui vient se frotter aux pilotes, des dialogues décalés, aucune piste d'atterrissage qui se libère...) le spectateur est charmé par la construction -ou plutôt déconstruction- de chaque situation personnelle qui se déploie et vient finalement compléter le puzzle très coloré d'une société espagnole qui se délite.