On rigole pendant la première demi-heure mais large déception globale. Seul clin d’œil (involontaire qui plus est) qui m'a bien plu au regard de l'actualité française du moment ..."le stew qui ne peut pas s’empêcher de dire la vérité !" la vérité ps : marrant aussi le choix d'un sosie de Lionel Messi comme commandant de bord
Gros changement de registre par rapport aux deux précédents qui étaient des thrillers sérieux. Ici, c'est une comédie déjantée qui je dirais, parodie le film catastrophe américain. Tout comme dans Air Force One ou Flight Plan, tout le film se déroule dans un avion. Mais ici, tout tourne au délire. Évidemment, la métaphore de l'Espagne est claire. La compagnie qui s'appelle Peninsula, en référence à la péninsule ibérique, le déplacement en rotation continue de l'appareil, la division entre la classe affaires et la classe économique... Almodovar a voulu montrer de manière loufoque et étrange la situation que connaît son pays avec la crise de la Zone Euro. Les musiques additionnelles sont en anglais, ce n'est peut-être qu'une première étape annonçant un futur éventuel film en anglais d'Almodovar, avec des acteurs anglo-saxons pourquoi pas ... Vers la fin, la scène où l'on voit de spoiler: froids plans de l'aéroport vide et en bande son un bruit d'écrasement et des cris d'horreur laisse à penser que l'avion s'est crashé et qu'ils sont tous morts ... mais ce n'est qu'une manipulation filmique, délaissant le comique pendant une minute pour rappeler aussi le penchant morbide d'Almo.
On va dire que almodovar fait une cure de jouvence, il se repose peut être selon certains mais il me semble qu'il veut retrouver la spontanéité de ses jeunes années.... On ne peut raisonnablement attendre d'un réalisateur qu'il ne produise que des chefs d'oeuvre.... Ce film dénote absolument de ce qu'il a fait depuis quinze ans..... Surtout dans l'esprit et presque dans le style.....Almodovar s'amuse.....C'est un brin iconoclaste sur bien des points et l'humour est en dessous de la ceinture.....Sans doute pense t-il comme Jacques Dutronc, que quand on prend l'avion s'est pour s'envoyer en l'air.....Beaucoup de dialogues salaces mais pétillants cachent un scénario qui n'a ni importance ni profondeur, on est proche du théatre de boulevard.... On ne rie pas, on peut être gêné par une scène hot, et l'humour des stewards est trop caricatural (peut être se retient on parce qu'en public il n'est pas séant de rire de ce genre de blagues .....De là à dire que c'est un mauvais film, (c'est peut être simplement un film à voir chez soi tranquillement).....A vous de voir....
Absolument déjanté; le tout est de savoir si le spectateur acceptera d'entrer dans ce scénario - par faveur pour Almodovar et ses succès précédents - ou s'il se laissera gagner par exemple par le sommeil et j'ai choisi la seconde solution. Un film qu'on peut ne pas voir.
Ce film est vraiment sympathique, le talent de Pedro Almodovar avec son sens de la parodie et son anticonformisme nous délivre ici une petite perle de dérision. Le trio gay est absolument génial, les répliques fusent de toute part et ça sonne juste. Pour ceux qui sont un peu coincés ça ne passera pas. Une réussite. Quatre étoiles.
L'idée de départ n'est pas mauvaise : un avion se retrouve bloqué dans les airs. Un problème technique l'obligeant à tourner inlassablement en rond au dessus de la piste de décollage. L'imprévu agit alors comme un révélateur pour le personnel et les passagers. On prend du recul, on regarde sa vie d'un point de vue différent, et on essaye de profiter de l'instant présent au cas où... Ce qui pour Almodovar signifie orgie. Pourquoi pas ! L'histoire est très allégorique à la situation espagnole actuelle et tente d'y apporter (difficilement) un élan de légèreté. Sincèrement, c'est plein de bonne volonté. Mais concrètement, le résultat s'avère assez consternant et déclenche, au mieux, seulement quelques sourires. Il n'y a pas de gag fort ou de réplique qui fait mouche, la farce reste gentiment potache tout au long du film et tire sur des ficelles sans doute un peu ringardes. Almodovar livre une caricature plutôt indigeste sur les stewards homos, qui n'a vraiment rien à envier à Gérard Vives dans Les Filles d'à côté. Les 90 minutes sont longues...
Almodovar revient à l'époque de ses premiers films, de Pepi, Luci, Bom à Entre les ténèbres. Il renoue avec la provocation excessive et l'humour déglingué, parfois cracra. Disons-le franchement, ce film, c'est n'importe quoi, mais c'est tellement jouissif qu'on y prend plaisir. C'est tourné comme un téléfilm la plupart du temps (quelques bonnes idées de mise en scène ici et là, tout de même), le décor est hideux, les costumes kitschissimes, les acteurs surjouent à mort. On est dans l'excès, la démesure, l'humour surréaliste, et presque toujours à caractère sexuel. Mais certaines scènes sont tellement loufoques! Ca fait du bien de voir un film aussi différent, qui se fout des règles et qui envoie se faire foutre tous les canons de l'esthétique et de la vraisemblance. Pas pour de viles raisons commerciales, mais pour imposer ce formidable bordel qu'est ce film. On respire et on rigole un bon coup. Et puis, vers le milieu du film, il y a une chorégraphie renversante, absolument mémorable. C'est autre chose que du Bergman.
C'est une comédie??? Ah? Ben faudra nous expliquer où est l'humour, il a dû louper l'avion lui! Les acteurs auraient dû aussi tiens... Quelle tristesse! Rien n'est bon: de l'interprétation au scénario tout est mauvais! Film d'1h30 qui en paraît 3. A ne surtout pas voir!
Un film d'Almodovar qui comme l'indique le nom du réalisateur, est forcément déjanté. Le thème de la mort et du sex est là comme d'hab chez Almodovar. Un film qui au final est pus porté par la qualité du jeu des acteurs que par son histoire...
Train d’atterrissage bloqué, l’avion envolé pour Mexico tourne en rond dans le ciel espagnol en attendant une piste d’accueil. L’équipage vivrait –il sa dernière heure en compagnie des passagers de la classe affaires (les autres dorment) ? C’est en tout cas le moment où les inhibitions se lèvent. Le moment où Almodovar laisse vagabonder ses fantasmes. Dans l’avion en danger, tous détachent allègrement leur ceinture. Car c’est en dessous que ça se passe. L’abus de la mescaline booste les pulsions. C’est bien simple, côté cabine ils sont tous pédés, certains à la folie, d’autres inavoués, parfois bi ; alors que parmi les passagers les nymphos font bonne mesure avec les obsédés de la chose. Bref, tous ne pensent qu’à ça : s’envoyer en l’air ! Ça donne quand même un vol sympa et marrant, mais plus foutraque qu’hilarant ; car cette histoire d’arrière-train finit par manquer de fond, si on peut dire. Au final, cette montée au septième ciel ne vole pas si haut que ça...
Une très bonne surprise pour le retour d'Almodovar à la comédie. Film centré surtout sur les relations humaines entre les personnages. Un scénario un peu décousu mais bon on adhère ! L'espagnol fait du bien à entendre donc courez le voir en VO !