Avis : Bone Tomahawk - Page 4

Âmes sensibles s'abstenir sur la scène dans l'antre des indiens sinon très bon film avec le toujours excellent Kurt Russell ainsi que Jenkins et Fox. Les indiens font vraiment flipper

ça démarre sec, ça poursuit tranquillou et ça envoi du lourd. Très bon film qui arrive à claquer la rétine par sa violence et imprimer les tympans par les cris de souffrance

Une bonne surprise !
Le scénario est simple et pas vraiment original, mais le réalisateur parvient à créer une histoire prenante...
Les acteurs sont excellents et très crédibles dans leur rôles respectifs (mention spéciale à Richard Jenkins !)... sans en faire des tonnes

En plus, le film est 'beau' pour ses décors naturels (enfin, si on aime ce type de désert évidemment

En lisant les infos, je craignais le côté "épouvante-horreur' (pas fan des mélanges de genre, surtout des 'attelages bizarres' du style Western horreur). Mais ce n'est pas -à mon sens- un film d'horreur : c'est plutôt qu'il comporte quelques scènes très violentes

A conseiller !

Un western qui bascule dans l'horreur.
Un film cru et violent, avec des acteurs formidables.
Une petite réussite.

Bone Tomahawk est dix fois plus intéressant que les Frères Sisters. Que les gens peuvent de mauvaise foi de porter au pinacle un film, alors que d'autres westerns contemporains méritent l'admiration, car justement ils racontent seulement une histoire. Bone Tomahawk utilisent les thèmes classiques du western. Le premier thème est la profanation du cimetière indien. On se rappelle du très beau Jeremiah Johnson, réalisé en 1972 par Sydney Pollack avec la profanation d'un cimetière indien sacré par des militaires américains. Cette profanation entraîne une riposte indienne. C'est le même processus dans Bone Tomahawk où la profanation déclenche l'histoire. L'autre thème est celui de l'épouse enlevée, comme pour The Professionals de Richard Brooks. On pense aussi à La Prisonnière du désert (The Searchers) de John Ford car les indiens Comanches coupables d'enlèvements sont montrés de façon sanguinaire dans le film de Ford. Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) de Michael Mann allait aussi dans ce sens avec des indiens cruels et barbares. Kurt Russell et Richard Jenkins sont vraiment bons dans leur rôle. Ils nous emmènent dans un voyage vers l'horreur. A travers la poussière, la sécheresse, le combat avec une tribu indienne vraiment effrayante. On frissonne, on est inquiet, on est pris par l'histoire. Que demander de plus ? Bone Tomahawk s'inscrit dans la légendes des westerns.

Mi Western - Mi Horreur avec un bon casting, ce film mérite d'être plus connu tout comme son réalisateur qui a sa patte bien à lui avec une petite (une grosse en vraie) touche de gore.

Dans ce film ou l'histoire avance lentement mais surement on suit les péripéties de cowboys qui vont tenter une mission périlleuse pour sauver les leurs contre une peuplade barbare dénuée d'humanité.

Ok je suis complètement rentré dans cet horrible périple... j'étais ultra crispé jusqu'à la toute fin mdr

Pour son premier film S. Craig Zahler signe un chef-d'œuvre, jamais un western de la sorte n'avait été réalisé, Bone Tomahawk est un prototype. Les scènes terriblement gores et horrifiques réparties stratégiquement au début de son long métrage atteignent leurs paroxysmes à la fin du film et marquent le spectateur. Un film sublimé par l'esthétisme de la réalisation, des dialogues jubilatoires et des acteurs dans des rôles tout simplement mémorables.

Ame sensible s'abstenir pour une scène gore en particulier, certes ce n'est pas un chef-d'œuvre mais nous avons un film original et même comique à certains moments, pour les amateurs du genre western/violent ça vaut la peine de regarder

Un mélange subtile entre un Tarantino pour la violence et l'atmosphère poignante de certaines scènes et "Le bon, la brute et le truant" pour son ambiance, le verbe du scripte et sa réalisation surprenante. On ne s'ennuie à aucun moment et il est sans conteste l'un des meilleurs films de ces dernières années.

Ne pas aimer ce film c'est visiblement manquer de sens esthétique, philosophique, féministe, et ne jamais avoir tenté de dégager dans une oeuvre des thématiques intéressantes. N'étant pas critique moi-même, je me bornerai à proposer des pistes pour apprécier ce genre de film.
Le thème le plus évident, à mon avis, c'est le rapport d'opposition entre le "civilisé", et le "sauvage"; non pas au sens ethnicisant ou même raciste, mais de façon sublimée. Le civilisé, blanc, rouge ou noir d'ailleurs, est accentué dans sa dimension de civilisé. Le mot revient souvent. Les manières et les rapports des personnes sont augmentés, les excuses pour comportements et attitudes abusifs sont très explicites, malgré la situation de tension sauvage. La notion de "frontier", qui est bien plus que la "frontière" en français, marque le passage du civilisé au sauvage.
Le rapport à la femme, et la condition de la femme est très intéressant. De part le récit lui-même qui est un hommage à l'amour, à la femme, une exaltation de l'héroïsme masculin, de la galanterie chevaleresque en fait. Mais aussi par la position de la femme en question, médecin sauveuse d'hommes, quels qu'ils soient, et sa clairvoyance extrême à la fin du film sur la fontier, justement. Magistral. Aussi, le traitement de la femme par les sauvages VS par les civilisés.
Tout cela dans une esthétique et un rythme magnifiques, qui permettent notamment de mettre en contraste de façon éclatante la violence sauvage qui peut arriver à tout moment.
Et le personnage du sauvage : magnifiquement incarné par ces troglodytes sans langage, qui se greffent des ossements pour pousser leur cri/sifflement abominable... leur sauvagerie est désinteressée, gratuite, brutale. ça m'a rappelé un peu un Tarantino ou un Cohen dont j'ai oublié le nom, où le tueur tue pour le seul fait qu'il incarne le mal absolu.
ça m'a aussi rappelé mon ex.

Excellent "petit" western avec une histoire simple, mais qui nous emporte avec un suspense toujours présent sur qui, que, quoi ?
Mise en scène et image excellente, ainsi que les dialogues pas toujours pertinent qui permettent de donner vie aux différents personnages.