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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 juin 2016
L'idée de mélanger le western et l'horreur est bonne mais le résultat n'est pas totalement convaincant. Le film bénéficie d'un casting d'acteurs confirmés, mais le problème est le scénario, c'est lent, c'est long dès qu'ils partent à la recherche, un peu répétitif, les troglodytes ne font pas peur, la tension est quasi inexistante... Dommage.
ce film m'a dérangé mais est-ce finalement à cause de cette violence gratuite à l'écran ou est-ce à cause du message subliminal traitant de l’extermination des civilisations sauvages ? Reste qu'il n'a y aucune place pour la négociation, tout n'est que violence dans ce film. Trop. C'est pourquoi ma note est moyenne malgré le bon jeu d'acteur.
Je ne sais pas comment qualifier ce western tant il est paradoxal. Film un peu fleuve, il met du temps à se mettre en place et le rythme est assez lent. On sent que l'on essaie de construire les personnages par les dialogues mais ça ne marche jamais vraiment. Désolé pour Patrick Wilson que j'aime bien dans les films d'horreur mais ici il a le charisme d'une huître, heureusement que Kurt est la pour sauver les meubles. Après de longues minutes dans le désert, une scène d'une violence extrême hyper trash vient un peu péter la cohérence du film et s'en suit en quelques instants une fin de film brouillon, nous laissant une impression d'ensemble mitigée. Bien qu'esthétique, le film souffre donc d'un problème de rythme et de fond, en plus d'une scène complètement en décalage avec l'ensemble.
Western netflix original et bluffant par moment avec des rebondissements et des situations insolites. On pense regarder un western commun puis on part vite sur un road movie façon Tarantino pour finir limite par un film d'horreur avec des indiens particulier. Kurt Russel en chef d'orchestre tient comme toujours la route et est bien secondé par des acteurs de talent. Bone Tomahawk est une vraie surprise.
Grand prix du festival du film fantastique de Gérardmer 2016, ce Western nous plonge progressivement dans l'horreur tout en gardant une pointe d'humour. Le réalisateur a voulu nous montrer le périple semé d'embûche d'une poignée de Cowboys et le tout sans bande son musicale, ce qui nous rapproche un peu plus des personnages, bien joués.Le casting est bien choisi, ce film sonne juste. Je regretterais parfois la longueur (on peut facilement enlevé 20 minutes sans mettre en péril la qualité du film).[14/20]
Un western aujourd'hui, ce n'est déjà plus si courant, mais un western comme « Bone Tomahawk », ça l'est encore moins ! Une expérience étrange, lente sans être ennuyeuse, où S. Craig Zahler n'hésite pas à construire son récit en deux parties bien distinctes : le voyage puis le règlement de comptes, donnant au film une sorte de « double identité » très palpable. Je dois vous avouer avoir trouvé ça un peu long par moments, mais d'un autre côté je trouve que tous les choix se justifient : les personnages sont un minimum développés et évite le manichéisme, sans apparaître trop complexes non plus.
Le visuel n'est ni trop spectaculaire ni trop intimiste, ce qui permet de trouver un équilibre plutôt salutaire. Enfin, si le film reste assez sobre pendant longtemps, le réalisateur « s'offre » quelques accès de violence particulièrement sanglants, faisant basculer l'œuvre vers le « survival » primal. Il y a quelque chose d'étrange dans cette œuvre, à la fois réaliste et résolument étrange. Solide casting, homogène et cohérent, peinture assez juste des hommes et de leurs motivations. Pas un coup de cœur, mais un titre surprenant, qui aurait sans nul doute mérité un passage par la case cinéma (même si son positionnement n'était pas évident, j'en conviens!).
Premier long-métrage pour S. Craig Zahler, qui impose le respect, telle une grosse baffe tendue par la main rugueuse d’un cowboy de l'Ouest américain.
Âpre, violent, sans concession, d’entrée de jeu S. Craig Zahler ne nous laisse pas indifférent avec son western au budget dérisoire (mais porté par un casting 5 étoiles !). En effet, le bonhomme a su s’entourer d’une pléiade d’acteurs de renommée, avec dans les rôles principaux Kurt Russell, Patrick Wilson, Richard Jenkins & Matthew Fox (que l’on n’attendait pas dans un pareil rôle) et en guise d’amuse-bouche, le regretté Sid Haig.
Brillamment mis en scène, son western se veut aseptiser de tout artifice et suit le parcours de 4 hommes à la recherche d’une bande d’indiens troglodytes & cannibales (!). S’ensuit alors une traque lancinante au cœur de paysages arides, rudes & poussiéreux à perte de vue. La bande-son se veut toute aussi discrète que les indiens, on ne l’entendra qu’à de très rares moments. Ce qui n’était alors qu’un western, va se transformer en un "vigilante movie" puis en un survival horrifique (!) avec une scène de scalpe et de démembrements à vous faire dégueuler votre dernier repas.
Si les 130min du film vous effraient quelque peu, si les westerns où ça tchatche et les scènes cradingues vous rebutent, passez votre chemin (comptez facilement 90min de western pure et 45min d’horreur), pour les autres, ouvrez grands vos yeux et profitez du spectacle. On n’a pas tous les jours l’occasion de voir un 1er film aussi bluffant, tant dans le fond que dans la forme.
Le concept scénaristique d'une troupe de valeureux cow-boys partant à la rescousse de personnes kidnappées par les indiens est presque aussi vieux que le genre du western lui-même. Un des plus célèbre reste sûrement "La prisonnière du désert" de John Ford. "Bone Tomahawk" tente de se distinguer avec une légère touche horrifique d'où sa sélection (et sa victoire) au festival du film fantastique de Gerardmer. Mis à part cette petite touche à la "The Descent" et quelques effets un peu trashouilles, ce long métrage est un western très classique. Le gros de l'intrigue consiste à voire notre petite troupe de sauveurs voyager à travers le désert.
Très classique comme je l'ai dit malgré une réalisation solide et un bon casting. Mais ça reste du déjà-vu. Dommage que le film ne se rattrape pas sur l'ambiance qui, tout en étant correcte, manque d'intensité. J'ai apprécié la lenteur du rythme qui colle bien avec le style mais à cela s'ajoute malheureusement de nombreuses longueurs avec des scènes s'étirant inutilement et des dialogues à rallonge dont je n'ai pas saisi l'intérêt (une tentative vaine de faire du Tarantino ?). Il en a résulter pour ma part quelques pics d'ennui.
Western plutôt sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Loin de là...
Sur le coup j'étais emballé par ce que je voyais - avec un vif sentiment de dégoût pendant l'unique scène vraiment trash du film - on est prévenu puisqu'il est déconseillé aux moins de 16 ans... -, mais la dernière partie ne m'a pas totalement convaincu en terme de crédibilité. C'est un peu dommage, car le mélange des genres western/horreur donne un résultat original et intéressant, même si je peux comprendre que de nombreuses personnes trouveront ça trop long, lent et manquant globalement d'action. "Bone tomahawk", à défaut d'être un grand film, est une oeuvre originale et soignée très recommandable.
Une curiosité, un western assez classique où un groupe de hommes dont le shérif d’une ville par sauver la femme de l’un d’entre eux, kidnappée par une mystérieuse tribu. Et ça vire dans le final au film gore assez brut. Le film bénéficie de l’aura d’un Kurt Russel au sommet de son côté vieux bouledogue et aide pour beaucoup à supporter le (trop) long voyage à travers le désert qui emmène vers un final aussi abrupte que marquant. Le film aurait gagné a faire quelques coupes car ses deux heures et quart sont trop longues pour ce qu’il a à raconter. Mais le final mérite de patienter jusqu’à lui.
Croisement très réussi (et sincère) entre le western et le film d'horreur, "Bone Tomahawk" possède un casting savoureux, les acteurs se régalant sans doute à jouer des personnages particulièrement bien écrits (pas de caricature). Fans de l'un ou de l'autre genre, ne passez pas à côté !
L'atmosphère du western est bien implantée, tout est là, des décors authentiques, des personnages attachants, des paysages grandioses, les terres poussiéreuse et un shériff. Ça sent bon le super western que l'on va se faire, très vite on s'aperçoit que la ville ne contient que 9 ou 10 personnages, toujours les même, pas de forgeron ni d'épicier ni de citadin se promenant dans les rues, à croire que l'on a réduit les coup pour payer les grosses pointures de cette aventure. La violence est de mise, les meurtres sont toujours très sauvage, un peu de gore parsème le tout..étrange pour un western, surtout au dénouement. On appréciera les excellents bruitages sourd et profond des bruits de sabots, tirs, chutes à terre, un régal pour les oreilles. Voilà un bon western mais tout de même un peu longuet dans son milieu.
L’adjectif « sauvage » accolé à l’Ouest n’a jamais aussi bien porté son nom ! Un western à l’intensité progressive. Un rythme lent que je conçois volontiers. J’ai l’impression que le réalisateur a privilégié cette notion du temps comme pour nous le rendre réaliste. Il aurait pu raccourcir son récit avec des ellipses. En tout cas, je n’ai pas été gagné par l’ennui. A l’approche du village troglodyte, le rythme monte crescendo et ce western moderne change de genre pour basculer dans l’horreur avec une scène limite insoutenable. Je n’en dirai pas plus. C’est tout « bone »-nement horrible ! A découvrir tout de même pour le fun !
Un western où l'on suit les déboires d'américains déterminés à poursuivre des kidnappeurs. Le film mise tout sur l'ambiance (comprendre que le film est long) et sur ses personnages criant de vérité qu'ils soient d'honneur ou sans vergogne, malins ou irrationnels. Question réalisation, les décors dégueulasses s'enchaînent et la lumière façon "magie du cinéma" donnent l'image d'un western vieillot. Le film est sauvé par Richard Jenkins qui crève l'écran dans son rôle de petit vieux adjoint du shérif. L'histoire est originale mais un peu de liant avec le prologue (exit "Buddy") aurait été appréciable. Ce qui aurait du faire la force du film: suivre ces gens "simples", tombe à plat notre empathie pour eux étant restée dans la ville de Bright Hope.