Derniers Avis : Bone Tomahawk - Page 5

Un western fantastique sur fond d'horreur ! Un sacré mélange qu'on ne voit pas tous les jours ! Le film débute sur un faux rythme, trop lent et parfois en manque d'inspiration, puis au fur et à mesure le mystère s'installe et capte toute l'attention. Enfin place à l'horreur, une sacrée claque que l'on ne voit pas venir. Ce film est une véritable surprise, mais gare aux âmes sensibles car certaines scènes sont franchement "hard".

Bone Tomahawk est dix fois plus intéressant que les Frères Sisters. Que les gens peuvent de mauvaise foi de porter au pinacle un film, alors que d'autres westerns contemporains méritent l'admiration, car justement ils racontent seulement une histoire. Bone Tomahawk utilisent les thèmes classiques du western. Le premier thème est la profanation du cimetière indien. On se rappelle du très beau Jeremiah Johnson, réalisé en 1972 par Sydney Pollack avec la profanation d'un cimetière indien sacré par des militaires américains. Cette profanation entraîne une riposte indienne. C'est le même processus dans Bone Tomahawk où la profanation déclenche l'histoire. L'autre thème est celui de l'épouse enlevée, comme pour The Professionals de Richard Brooks. On pense aussi à La Prisonnière du désert (The Searchers) de John Ford car les indiens Comanches coupables d'enlèvements sont montrés de façon sanguinaire dans le film de Ford. Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans) de Michael Mann allait aussi dans ce sens avec des indiens cruels et barbares. Kurt Russell et Richard Jenkins sont vraiment bons dans leur rôle. Ils nous emmènent dans un voyage vers l'horreur. A travers la poussière, la sécheresse, le combat avec une tribu indienne vraiment effrayante. On frissonne, on est inquiet, on est pris par l'histoire. Que demander de plus ? Bone Tomahawk s'inscrit dans la légendes des westerns.

Un film au pitch intéressant et au casting alléchant. L'image est très belle, les acteurs sont dans le ton (mention spéciale pour Richard Jenkins). Cependant les décors sentent le neuf (dans un western ça le fait moyen) et les costumes sont tout juste satisfaisants. Le film dans son ensemble traîne beaucoup trop, la mise en place de l'expédition prend au bas mot 50 minutes. Minutes emplies de scènes inutiles et de dialogues pleins de rien, le final est vraiment bien fichu, effrayant et gore à souhait, mais on reste tout de même sur sa faim.

Très décevant.
Impressionné par le 2nd film de Zahler, "section 99" j'ai voulu voir bone tomahawk et j'étais rempli d'a priori positif notamment du fait de la présence de Matthe Fox que j'apprécie bcp.
Je n'ai pas aimé. Ca se laisse suivre du fait de la photo essentiellement mais tout est sous exploité: à part celui de Richard Jenkins les personnages sont peu intéressants, les dialogues rares et sans grand intérêt, bon c'est le genre qui veut ça mais à quoi bon mettre 4 personnages dans ce cas... et puis la direction d'acteur est pauvre, il n'est pas rare que Fox soit souvent à l'arrière plan, à peine visible, à se demander pourquoi il es là, et c'est bien dommage, donc pas non plus d'effort notable en ce qui concerne la mise en scène. Alors oui c'est un genre qui se veut sobre voire austère mais tout n'est pas question de dialogue, il y a d'autre façons de donner du relief à des personnages, or là il n'y a pour ainsi dire rien:. le côté survival est sous exploité, on ne ressent aucune tension, le sentiment de l'aventure est assez faible également, cette traversée du désert est somme toute assez insignifiante, alors certes le final réveille un peu le film mais c'est trop tard et puis cela reste de toute façon là encore d'une grande platitude.
Bon, on va dire que c'était le premier film de Zahler, il s'est largement rattrapé avec son suivant.
Mais très dommage pour Matthew Fox dont j'attendais bien plus. A ce compte là autant revoir Extinction.

Le scénario a beau tenir sur un timbre poste, on ne peut s'empêcher de tomber sous le charme de ce western horrifique aux allures d'un survival oscillant entre La Colline a des yeux et The Descent pour la seconde moitié du film.
Kurt RUSSEL est très convainquant dans son rôle de shérif impitoyable et la répartition des rôles et la diversité des caractères des différents protagonistes est juste et équilibrée, ce qui donne lieu à plusieurs petites touches d'humour savamment maîtrisées pour diluer le stress d'une telle expédition.
La violence représentée ici est purement factuelle et jamais ostentatoire, ni esthétisée à la manière d'un Tarantino; il y a simplement juste ce qui est exigé afin de représenter la frontière entre la civilisation et la sauvagerie.
Un grand bravo à l'équipe de ce film qui s'est avéré être une bonne surprise et qui m'encourage à explorer la filmographie de Craig ZAHLER que je ne connaissais pas.

Le commencement est très spécial et assez déroutant. Je pensais qu'il fallait persévérer en attendant que cela se lance. En définitive, c'est laborieux du début à la fin !
Il ne se passe rien pendant une bonne partie du film. C'est désespérément long et dénué de rythme. On attend impatiemment le contact avec les indiens qui arrive dans les 45 dernières minutes. Et malgré quelques accrochages, cela reste lancinant. Tout est au ralenti, l'action n'en est pas ! C'est gore à souhait mais cela j'ai aimé.
Zahler aura eu besoin de 2h10 pour nous raconter pas grand chose. L'histoire tient sur un timbre de poste, une sombre affaire d'enlèvement sur fond de haine viscérale et de cannibalisme entre indiens et colons. Pourquoi cette haine ? Mystère...
Un western mystique au mélange de genre pas franchement inoubliable !

Un curieux mélange cinématographique entre western et film d'épouvante. S'il ne brille pas forcément par une grande originalité, un film qui s'avère suffisamment remarquable pour son casting à l'exception de Kurt Russell qui semble de prime abord complètement décalé pour au final s'avérer être une bonne surprise avec une mention spéciale et personnelle à Richard Jenkins mais aussi pour sa violence abrupte et assez dure. Quelques bonnes idées mais quelques longueurs, un peu long à démarrer mais une tension psychologique impeccablement prégnante. Strictement divertissant mais bien agréable.

Un western avec l'une des pires tribus de sauvages qui puisse exister ! J'ai eu plusieurs fois la nausée pendant le film. Il y a beaucoup de scènes de violences qui devraient être indiquées ! Et ce dès le début avec un égorgement et des bruitages pas très soft. Le scénario et le jeu des acteurs sont très bons. Mais le film est à réserver à un public averti !

Introduction :

Dans le cadre de mon cycle consacré aux westerns, je n'avais pas prévu de voir tout de suite "Bone Tomahawk". Cependant, ce long métrage était sur ma liste de films à voir et comme il passait à la télévision, j'ai saisi l'occasion pour le découvrir plus tôt que prévu. Sans rien avoir vu auparavant, j'étais quand même plutôt confiant car le casting me plaisait beaucoup et j'avais eu quelques retours positifs.

Le fond :

J'ai bien aimé ce scénario écrit par S. Craig Zahler. Il n'a pourtant rien de bien exceptionnel (de bons cow-boys qui partent à la chasse de méchants indiens) mais le film réussit dès son ouverture à me happer avec lui. Tout du long, j'ai même trouvé ce western assez prenant. Si il reprends tout ce que l'on attends de ce genre de production, c'est quand même dommage que le récit n'exploite pas davantage ses fameux indiens. Je n'en dirais pas plus pour ne pas trop spoliers mais je pense que le film aurait gagné en force à s'intéresser davantage à eux et à leurs motivations plutôt que de prendre un peu trop de temps à nous présenter l'intrigue et à suivre nos héros. Le danger qui les entoure est intéressant et j'aurais aimé en savoir plus sur cette tribu qu'on ne fait que survoler.

Le casting :

Sur ce point là, je n'ai pas du tout été déçu. Ce fut vraiment un plaisir pour moi que de retrouver à l'écran Kurt Russell (Franklin Hunt). Il a toute sa place dans ce genre de production et possède une gueule ainsi qu'un charisme idéal pour s'imposer en tant que leader. A côté de lui par exemple, même si ils n'en demeurent pas moins très bon eux aussi, Matthew Fox (John Brooder) et Patrick Wilson (Arthur O'Dwyer) sont plus léger dans leurs jeux respectifs. J'ai beaucoup aimé aussi Richard Jenkins (Chicory) ainsi que Lili Simmons (Samantha O'Dwyer) même si cette dernière s'avère être un peu plus en retrait. Plus anecdotique, les quelques passages avec Sid Haig (Buddy) et David Arquette (Purvis) sont excellents.

La forme :

J'ai été bluffé par la réalisation de S. Craig Zahler. Seul film que je connaisse de sa filmographie, j'ai trouvé que sa mise en scène était diablement efficace. On ne voit pas le temps passé et le réalisateur exploite à merveille les différents paysages qui s'offre à lui. Aidé par une très belle photographie, je trouve ça vraiment dommage que ce long métrage n'ait pas bénéficié d'une sortie en salles. De nombreux plans m'ont parus vraiment très beaux et devraient faire leurs petits effets sur grand écran. Les décors m'ont fait rentrer dans le jeu en tout cas et j'ai bien aimé tout l'identité visuelle des indiens que l'on traque d'où ma frustration de ne pas les voir davantage. Si le film reste rythmé et que je ne me suis pas ennuyé, quelques scènes notamment au début m'ont paru cependant un poil inutile malgré tout.

Conclusion :

"Bone Tomahawk" est un excellent western flirtant avec l'épouvante qui m'a beaucoup plu. Porté par une très belle mise en scène et un casting très convaincant, j'ai été pris de bout en bout par cette histoire pourtant classique. Si le film avait su exploiter davantage cette tribu indienne qui représente le danger environnant, je pense qu'on aurait même eu le droit à un western encore plus percutant. En l'état, je ne regrette en tout cas pas mon visionnage et je reverrais ce film avec plaisir.

Mr Vladdy - 6 février 2019.

L’adjectif « sauvage » accolé à l’Ouest n’a jamais aussi bien porté son nom ! Un western à l’intensité progressive. Un rythme lent que je conçois volontiers. J’ai l’impression que le réalisateur a privilégié cette notion du temps comme pour nous le rendre réaliste. Il aurait pu raccourcir son récit avec des ellipses. En tout cas, je n’ai pas été gagné par l’ennui. A l’approche du village troglodyte, le rythme monte crescendo et ce western moderne change de genre pour basculer dans l’horreur avec une scène limite insoutenable. Je n’en dirai pas plus. C’est tout « bone »-nement horrible ! A découvrir tout de même pour le fun !

À mi-chemin entre le western et le film d'horreur, nous passons un bon moment avec d'excellents acteurs. La fin du film est particulièrement violente...

Une plongée dans l'horreur crue du cannibalisme brutal, graphique et vomissif sur fond de conquête de l'Ouest. On assiste à une sorte de marche forcée, pleine de souffrance et de dépassement de sois. On regrettera l'absence totale de propos de fond, "tout ça pour ça"; on oscille entre film d'horreur et défouloir. Je me demande encore l'intérêt de cette histoire...
La réalisation est plutôt sympathique et nous tient jusqu'au bout. Et puis il y a LA SCÈNE de gore par excellence qui nous prend aux tripes totalement, pour le coup on ne reste pas indifférent!
Bref: une scène qui marque à vie, à par cela rien de neuf.

Excellent "petit" western avec une histoire simple, mais qui nous emporte avec un suspense toujours présent sur qui, que, quoi ?
Mise en scène et image excellente, ainsi que les dialogues pas toujours pertinent qui permettent de donner vie aux différents personnages.

Le vrai challenge de cette critique aurait ètè de ne pas èvoquer la durèe de ce "Bone Tomahawk" (du moins ses nombreuses longueurs) mais celle-ci reste tellement nècessaire que cela ètait quasiment inconcevable de faire un film de 80-90 minutes! Cela dit, on a droit à un western horrifique qui sort des sentiers battus et qui rèussit à nous captiver jusqu'au bout! Nous sommes quelque part dans l'Ouest sauvage où l'ambiance y est oppressante à souhait! On sent vraiment la tension qui pèse autour des quatre cowboys! L'idèe de ce qui les attend est plutôt bien pensè et on ne s'y attend pas vraiment! S. Craig Zahler n'a pas rèalisè beaucoup de longs-mètrages connus, il est donc inutile de s'ètaler sur sa carrière! Par contre niveau acteur, ça assure et on peut même apercevoir Sean Young et Michael Parè qui ne font que passer! En shèrif badass qui ne se laisse pas du tout faire, Kurt Russell trouve un rôle qui lui sied à merveille et contribue grandement à la rèussite du casting! Ames sensibles s'abstenir tout de même car "Bone Tomahawk" n'est pas un film à mettre entre toutes les mains! Notamment dans sa dernière demie heure, avec une mise à mort d'une grande sauvagerie...

Kurt Russell s’implique corps et âme dans ce western sanguinolent qui nous laisse pourtant de marbre tant il faut être patient pour arriver sur un dénouement improbable. Sans doute la faute à un casting qui manque de punch ou à une durée inadaptée. Revoyez plutôt "Vorace" ("Ravenous") d’Antonia Bird qui traitait du sujet du cannibalisme avec plus de fougue et d’originalité.