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Ykarpathakis157
4 821 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 9 avril 2020
Un film complètement horrible, sans intérêt avec un scenario qui n'a pas de sens. C'est un film qui vous donne envie de récupérer votre argent bien que je l'ai vu gratuitement. Pouah ! Qui a donc pu produire ce niveau de bêtises complètes, on devrait lui donner une médaille pour avoir fait ça. C'était le même genre de cannibales que vous voyez dans un film B (ou moins) bon marché. Plus d'une heure, trop long et incroyablement ennuyeux avec des scènes de meurtres qui étaient ridicules. Comment peut-on faire un film aussi nul. OMG, à quoi pensait donc Kurt Russell quand il jouait dans ce film. Rien de divertissant juste un non-sens gore..
14 113 abonnés
12 490 critiques
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3,5
Publiée le 23 septembre 2018
Le vrai challenge de cette critique aurait ètè de ne pas èvoquer la durèe de ce "Bone Tomahawk" (du moins ses nombreuses longueurs) mais celle-ci reste tellement nècessaire que cela ètait quasiment inconcevable de faire un film de 80-90 minutes! Cela dit, on a droit à un western horrifique qui sort des sentiers battus et qui rèussit à nous captiver jusqu'au bout! Nous sommes quelque part dans l'Ouest sauvage où l'ambiance y est oppressante à souhait! On sent vraiment la tension qui pèse autour des quatre cowboys! L'idèe de ce qui les attend est plutôt bien pensè et on ne s'y attend pas vraiment! S. Craig Zahler n'a pas rèalisè beaucoup de longs-mètrages connus, il est donc inutile de s'ètaler sur sa carrière! Par contre niveau acteur, ça assure et on peut même apercevoir Sean Young et Michael Parè qui ne font que passer! En shèrif badass qui ne se laisse pas du tout faire, Kurt Russell trouve un rôle qui lui sied à merveille et contribue grandement à la rèussite du casting! Ames sensibles s'abstenir tout de même car "Bone Tomahawk" n'est pas un film à mettre entre toutes les mains! Notamment dans sa dernière demie heure, avec une mise à mort d'une grande sauvagerie...
Je me demandais comment S.Craig Zahler, qui avait signé le scénario de "The Incident", allait mêler ces deux genres, mais finalement "Bone Tomahawk" n'est qu'un western traditionnel, le genre horreur est ajouté uniquement par rapport aux "Indiens" qui sont différents de d'habitude. Le synopsis décrit entièrement le film ni plus ni moins, c'est sûr que le scénario n'est pas le point fort, on assiste pendant 1h30 à une longue ballade, mais c'est un western, ça prend son temps, c'est le style et ce n'est jamais ennuyeux surtout que l'ambiance est là et le casting est très bon. Ensuite, ça se décante et ça valait le coup d'attendre, les 40 dernières minutes sont très bonnes toujours sur un faux-rythme, mais il se passe enfin quelque chose et le film sait être très violent et gore quand il le faut. On peut regretter que cette partie ne soit pas plus longue, que le film ne soit pas plus court pour lui donner plus de rythme, mais dans l'ensemble, c'est un bon film.
Un western aujourd'hui, ce n'est déjà plus si courant, mais un western comme « Bone Tomahawk », ça l'est encore moins ! Une expérience étrange, lente sans être ennuyeuse, où S. Craig Zahler n'hésite pas à construire son récit en deux parties bien distinctes : le voyage puis le règlement de comptes, donnant au film une sorte de « double identité » très palpable. Je dois vous avouer avoir trouvé ça un peu long par moments, mais d'un autre côté je trouve que tous les choix se justifient : les personnages sont un minimum développés et évite le manichéisme, sans apparaître trop complexes non plus.
Le visuel n'est ni trop spectaculaire ni trop intimiste, ce qui permet de trouver un équilibre plutôt salutaire. Enfin, si le film reste assez sobre pendant longtemps, le réalisateur « s'offre » quelques accès de violence particulièrement sanglants, faisant basculer l'œuvre vers le « survival » primal. Il y a quelque chose d'étrange dans cette œuvre, à la fois réaliste et résolument étrange. Solide casting, homogène et cohérent, peinture assez juste des hommes et de leurs motivations. Pas un coup de cœur, mais un titre surprenant, qui aurait sans nul doute mérité un passage par la case cinéma (même si son positionnement n'était pas évident, j'en conviens!).
Premier long-métrage pour S. Craig Zahler, qui impose le respect, telle une grosse baffe tendue par la main rugueuse d’un cowboy de l'Ouest américain.
Âpre, violent, sans concession, d’entrée de jeu S. Craig Zahler ne nous laisse pas indifférent avec son western au budget dérisoire (mais porté par un casting 5 étoiles !). En effet, le bonhomme a su s’entourer d’une pléiade d’acteurs de renommée, avec dans les rôles principaux Kurt Russell, Patrick Wilson, Richard Jenkins & Matthew Fox (que l’on n’attendait pas dans un pareil rôle) et en guise d’amuse-bouche, le regretté Sid Haig.
Brillamment mis en scène, son western se veut aseptiser de tout artifice et suit le parcours de 4 hommes à la recherche d’une bande d’indiens troglodytes & cannibales (!). S’ensuit alors une traque lancinante au cœur de paysages arides, rudes & poussiéreux à perte de vue. La bande-son se veut toute aussi discrète que les indiens, on ne l’entendra qu’à de très rares moments. Ce qui n’était alors qu’un western, va se transformer en un "vigilante movie" puis en un survival horrifique (!) avec une scène de scalpe et de démembrements à vous faire dégueuler votre dernier repas.
Si les 130min du film vous effraient quelque peu, si les westerns où ça tchatche et les scènes cradingues vous rebutent, passez votre chemin (comptez facilement 90min de western pure et 45min d’horreur), pour les autres, ouvrez grands vos yeux et profitez du spectacle. On n’a pas tous les jours l’occasion de voir un 1er film aussi bluffant, tant dans le fond que dans la forme.
Premier long métrage qui ne manque pas d'ambition en osant le mélange des genres et pas des moindres.Le film reste un vrai western dans les codes, le cannibalisme des indiens est finalement assez anecdotique où les plus sensibles ne réagiront qu'à une seule scène, mais marquante ! Outre le solide Kurt Russell on apprécie particulièrement les performances de Richard Jenkins et Matthew Fox. Un excellent film, une bonne surprise qui n'aura malheureusement pas les honneurs d'une sortie en salle en France.
Dès son premier film S. Craig Zahler frappe fort car quasiment tout est bon dans Bone Tomahawk. Parlons de suite de ce qui fait tiquer, la photographie n'est pas très jolie surtout pour un western, on dirait qu'elle n'est pas très lumineuse ni vraiment travaillée ; l'autre point que certains reprochent à ce film : c'est sa longueur et il est vrai que Bone Tomahawk aurait pu facilement durer une dizaine de minutes de moins. En-dehors de ses points, c'est un excellent film porté par un casting savoureux et on retrouve avec plaisir Kurt Russell en shérif de l'Ouest à la poursuite de gens kidnappés par des Indiens...cannibales et la vient, la force de ce film. Comme avec Section 99 (son film suivant) il y a ce crescendo dans le climat, ça commence plutôt calmement (bien qu'une tension se fait ressentir dans le ton) pour virer dans le film horreur assez gore dans son dernier tiers. C'est sec, âpre et violent mais surtout c'est bien filmé et bien raconté avec un vrai travail sur l'atmosphère de plus les acteurs sont tous excellents, dont Lili Simmons qui joue avec intelligence.
Russel joue une caricature de shérif (surtout au début), Matthew Fox interprète un personnage exécrable et Patrick Wilson fait pitié avec son rôle en béquilles. Seul Richard Jenkins apporte une note d'humanité dans cette galerie de caricature. Sinon c'est lent, et certaines scènes sont inutiles (ça sert à quoi l'histoire des puces savantes ?) on a droit à quelques bondieuseries et à quelques scènes gores (sans doute pour afficher la prétendue originalité du film) et puis surtout c'est du grand n'importe quoi, les invraisemblances et les facilités de scénario jalonnent ce film prévisible et mal écrit qui n'a rien à nous dire. (Et en plus Lili Simmons n'est m^me pas mise en valeur)
Une curiosité, un western assez classique où un groupe de hommes dont le shérif d’une ville par sauver la femme de l’un d’entre eux, kidnappée par une mystérieuse tribu. Et ça vire dans le final au film gore assez brut. Le film bénéficie de l’aura d’un Kurt Russel au sommet de son côté vieux bouledogue et aide pour beaucoup à supporter le (trop) long voyage à travers le désert qui emmène vers un final aussi abrupte que marquant. Le film aurait gagné a faire quelques coupes car ses deux heures et quart sont trop longues pour ce qu’il a à raconter. Mais le final mérite de patienter jusqu’à lui.
Un western avec l'une des pires tribus de sauvages qui puisse exister ! J'ai eu plusieurs fois la nausée pendant le film. Il y a beaucoup de scènes de violences qui devraient être indiquées ! Et ce dès le début avec un égorgement et des bruitages pas très soft. Le scénario et le jeu des acteurs sont très bons. Mais le film est à réserver à un public averti !
Bof, certains trouvent sans doute ça très bien, mais moi ça m'ennuie plus qu'autre chose... on a ici l'exemple typique du film qui au lieu de durer 1h20 grand max s'étale sur 2h10 alors qu'il n'a de toute évidence pas la substance pour ça. Je veux dire qu'ici on n'est pas en face d'un Wolf Creek qui se renouvelle toutes les 15 minutes, qui propose un nouvel hommage souvent très réussi à un genre, à un film et qui arrive à faire en sorte que ça donne un tout cohérent. Ici on présente longuement les personnages, qui ne sont pas très originaux et pas si développés que ça non plus... après ils marchent... après ils rencontrent des indiens et boum boum on éventre un type par les couilles, trop subversif et on repart.
C'est vraiment léger.
De plus je n'aime vraiment pas le ton du film qui pour moi est à ranger du côté d'un Cogan ou d'un The Rover, c'est-à-dire où ça cause pas mal entre personnages "virils" (dieu sait si Patrick Wilson n'est pas convainquant une seule seconde) entre deux explosions de violence totalement démesurées niveau gore, mais qui font tellement artificielles et ça ne surprend jamais réellement vu que ça fait partie intégrante des codes de ce genre de film qui se la joue un peu Tarantino sans l'humour.
Et c'est peut-être en voyant ça que je prends conscience de la qualité d'écriture des 8 salopards. Ici ça ne me semble même pas désabusé, juste gratuit. Et je n'ai rien contre la violence gratuite, au contraire, mais il faut au choix que ça me fasse rire, que ça me dégoûte, enfin qu'il se passe un truc, pas que je regarde ça tout en consultant ma montre en me disant... pfff... c'est long. Disons que dans Green Inferno par exemple j'ai senti un réel malaise par moment, ici pas vraiment...
De plus presque tout ce qui est intéressant est concentré à la fin et encore je trouve ça bien mou, ce qui fait que j'ai tellement eu le temps de m'ennuyer à mourir devant le film... Et si j'adore le concept, une sorte de survival avec des cannibales dans un western, très bien... mais il faut que ça soit beaucoup plus intense que ça, il faut réellement réussir à faire flipper le spectateur, qu'il ait peur pour la vie des personnages... qu'il s'y attache... parce que là...
Un western sauvage et inclassable qui flirte allégrement avec le gore. Une grande aventure, une mission perdue d'avance et un film plein de (bonnes) surprises. La tribu "indienne" est réellement flippante, le film angoissant, l'interprétation parfaite. A découvrir si l'on a le coeur bien accroché.
Film percutant avec des scènes chocs. La caméra se pose sur des vues habituellement suggérées, là c'est du lourd. L'histoire reste simple, typée polar dramatique. Dommage qu'il y ait un sacrément manque de rythme et un film long à se mettre en place. Questions interprétations, elles tiennent la route. 3.5/5 !!!
S.Graig Zahler artiste éclectique (musicien, auteur de chansons, de romans et de nouvelles) passe pour la première fois à la réalisation en tentant le pari osé et rarement réussi de marier le western avec un autre genre cinématographique. La dernière tentative de Jon Favreau, "Cowboys et envahisseurs" (2011) avec Daniel Craig et Harrison Ford aux allures de blockbuster avait montré les limites de l'exercice. Idem pour l'adaptation de la mythique série télévisée "Les mystères de l'Ouest" réalisée par Barry Sonnenfeld en 1999 avec Will Smith et Kevin Kline . On peut en déduire que l'univers très codifié du western se prête assez peu aux variations et aux mélanges. Introduire du gore comme l'avait initié en 2008 un petit film indépendant fauché de J.T Petty, "Les créatures de l'Ouest", était peut-être le seul bon filon. C'est cette voie qu'a choisi d'emprunter le réalisateur débutant pour son coup d'essai. Ayant écrit lui-même son scénario il a su être convaincant et a réussi à rassembler un casting solide autour de son projet avec à sa tête Kurt Russel, figure emblématique de la filmographie de John Carpenter, qui n'en est pas à son coup d'essai dans la lutte contre les créatures "zombiesques" ou venues d'ailleurs, ayant fait partie du chef d'œuvre encore trop méconnu qu'est "The Thing" (1982). Long de 2h10, le film propose en trois actes la descente aux enfers d'une petite communauté confrontée à une tribu d'indiens troglodytes que deux pillards ont malencontreusement (David Arquette et Sid Haig) fait sortir de leurs trous en profanant leur cimetière. Très contemplatif, le choix narratif et esthétique de Zahler prend à contre-pied la trépidation visuelle actuelle faite de mouvements de caméra saccadés et de raccourcis déroutants. C'est justement ce qui fait tout le prix de ce film surprenant qui parvient à nous imprégner de la peur sourde qui envahit ces hommes plutôt instruits et bien élevés qui partent vers un inconnu qu'ils pressentent comme fatal. Zahler qui a retenu les leçons des grands maîtres du genre horrifique sait que l'attente habilement entretenue est la meilleure recette pour tenir le spectateur en haleine à la condition que le climax final soit à la hauteur de celle-ci. L'engagement est tenu, l'arrivée dans le repère des indiens tortionnaires est proprement dantesque livrant en vingt minutes un déchaînement de violence rarement atteint. Le film n'est cependant pas sans défaut notamment dans les portraits psychologiques que l'on aurait souhaités plus élaborés et dans certaines incohérences qu'il aurait été facile d'éviter. Mais assurément Zahler possède un tempérament qui doit lui permettre d'aller plus loin avec davantage de maîtrise. A noter la courte apparition de Sean Young ex-réplicante de "Blade Runner" (1981).