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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 mai 2016
Des Indiens troglodytes cannibales sadiques… Certainement le pire film sans intérêt que j’ai vu depuis longtemps. Si néanmoins vous insisté pour voir cette idiotie incommensurable vous vous souviendrez de ce que je viens d’écrire.
Je me demandais comment S.Craig Zahler, qui avait signé le scénario de "The Incident", allait mêler ces deux genres, mais finalement "Bone Tomahawk" n'est qu'un western traditionnel, le genre horreur est ajouté uniquement par rapport aux "Indiens" qui sont différents de d'habitude. Le synopsis décrit entièrement le film ni plus ni moins, c'est sûr que le scénario n'est pas le point fort, on assiste pendant 1h30 à une longue ballade, mais c'est un western, ça prend son temps, c'est le style et ce n'est jamais ennuyeux surtout que l'ambiance est là et le casting est très bon. Ensuite, ça se décante et ça valait le coup d'attendre, les 40 dernières minutes sont très bonnes toujours sur un faux-rythme, mais il se passe enfin quelque chose et le film sait être très violent et gore quand il le faut. On peut regretter que cette partie ne soit pas plus longue, que le film ne soit pas plus court pour lui donner plus de rythme, mais dans l'ensemble, c'est un bon film.
Un western sauvage et inclassable qui flirte allégrement avec le gore. Une grande aventure, une mission perdue d'avance et un film plein de (bonnes) surprises. La tribu "indienne" est réellement flippante, le film angoissant, l'interprétation parfaite. A découvrir si l'on a le coeur bien accroché.
S. Craig Zahler est l'un des cinéastes les plus réjouissants de ces dernières années. La preuve avec "Bone Tomahawk", sorti en 2015, western reprenant quelque peu la thématique des quatre cavaliers de l'apocalypse, partis dans une escapade vengeresse. Les observations sont similaires à celles d'un film plus récent comme "Dragged Across Concrete". Sans révolutionner le genre, l'auteur construit néanmoins un long-métrage au sujet sincère, puissant et charismatique, à l'image de la prestation de Kurt Russell. En sa qualité de cinéaste mais aussi par celle d'as de la plume, Zahler livre un bijou d'humour noir, dans lequel les répliques mémorables cotoient les situations qui nécessitent d'avoir l'estomac bien accroché. Ce qui nous avait plus demeure : cet investissement presque enfantin que le cinéaste déploie dans sa fusion des genres et sa cinéphilie. Un vrai bon film.
Très intéressant western horrifique. Pour un 1er film, on peut dire que le pari de Mr.S.Craig Zahler est réussi. Bien que la véritable horreur ne survienne qu'à la toute fin du film, On ne s'ennuie pas à suivre cette longue chevauchée dans le désert en compagnie de l'excellent Kurt Russel et surtout Patrick Wilson qui m'aura fait souffrir à ramper comme ça pendant 1h. Le climat, l'ambiance prêtent vraiment à maintenir un certain suspens, une certaines angoisse jusqu'à la découverte de cette horde de sauvages. La fin est réussie, une oeuvre originale à découvrir...
S.Graig Zahler artiste éclectique (musicien, auteur de chansons, de romans et de nouvelles) passe pour la première fois à la réalisation en tentant le pari osé et rarement réussi de marier le western avec un autre genre cinématographique. La dernière tentative de Jon Favreau, "Cowboys et envahisseurs" (2011) avec Daniel Craig et Harrison Ford aux allures de blockbuster avait montré les limites de l'exercice. Idem pour l'adaptation de la mythique série télévisée "Les mystères de l'Ouest" réalisée par Barry Sonnenfeld en 1999 avec Will Smith et Kevin Kline . On peut en déduire que l'univers très codifié du western se prête assez peu aux variations et aux mélanges. Introduire du gore comme l'avait initié en 2008 un petit film indépendant fauché de J.T Petty, "Les créatures de l'Ouest", était peut-être le seul bon filon. C'est cette voie qu'a choisi d'emprunter le réalisateur débutant pour son coup d'essai. Ayant écrit lui-même son scénario il a su être convaincant et a réussi à rassembler un casting solide autour de son projet avec à sa tête Kurt Russel, figure emblématique de la filmographie de John Carpenter, qui n'en est pas à son coup d'essai dans la lutte contre les créatures "zombiesques" ou venues d'ailleurs, ayant fait partie du chef d'œuvre encore trop méconnu qu'est "The Thing" (1982). Long de 2h10, le film propose en trois actes la descente aux enfers d'une petite communauté confrontée à une tribu d'indiens troglodytes que deux pillards ont malencontreusement (David Arquette et Sid Haig) fait sortir de leurs trous en profanant leur cimetière. Très contemplatif, le choix narratif et esthétique de Zahler prend à contre-pied la trépidation visuelle actuelle faite de mouvements de caméra saccadés et de raccourcis déroutants. C'est justement ce qui fait tout le prix de ce film surprenant qui parvient à nous imprégner de la peur sourde qui envahit ces hommes plutôt instruits et bien élevés qui partent vers un inconnu qu'ils pressentent comme fatal. Zahler qui a retenu les leçons des grands maîtres du genre horrifique sait que l'attente habilement entretenue est la meilleure recette pour tenir le spectateur en haleine à la condition que le climax final soit à la hauteur de celle-ci. L'engagement est tenu, l'arrivée dans le repère des indiens tortionnaires est proprement dantesque livrant en vingt minutes un déchaînement de violence rarement atteint. Le film n'est cependant pas sans défaut notamment dans les portraits psychologiques que l'on aurait souhaités plus élaborés et dans certaines incohérences qu'il aurait été facile d'éviter. Mais assurément Zahler possède un tempérament qui doit lui permettre d'aller plus loin avec davantage de maîtrise. A noter la courte apparition de Sean Young ex-réplicante de "Blade Runner" (1981).
Film percutant avec des scènes chocs. La caméra se pose sur des vues habituellement suggérées, là c'est du lourd. L'histoire reste simple, typée polar dramatique. Dommage qu'il y ait un sacrément manque de rythme et un film long à se mettre en place. Questions interprétations, elles tiennent la route. 3.5/5 !!!
Un curieux mélange cinématographique entre western et film d'épouvante. S'il ne brille pas forcément par une grande originalité, un film qui s'avère suffisamment remarquable pour son casting à l'exception de Kurt Russell qui semble de prime abord complètement décalé pour au final s'avérer être une bonne surprise avec une mention spéciale et personnelle à Richard Jenkins mais aussi pour sa violence abrupte et assez dure. Quelques bonnes idées mais quelques longueurs, un peu long à démarrer mais une tension psychologique impeccablement prégnante. Strictement divertissant mais bien agréable.
Très bonne surprise que ce Bone Tomahawk sur lequel je n'aurais pas misé un Kopeck, interprété magistralement par une brochette d'acteurs oeuvrant là dans des registres inédits (la palme pour Matthew Fox tout simplement époustouflant!) à mi chemin entre le Western pur et dur et le trash des films d'Eli Roth.
Filmé sobrement dans des décors naturels somptueux, le film est techniquement impeccable, agrémenté d'une mise en scène efficace et stressante au possible.
Infiniment mieux que les "8 salopards" de Tarantino et autrement plus humble de surcroit!
Un western sous fond de thriller-horreur perso j'ai adoré!il y a du gore de la tension et on ressent toute la pénibilité du long voyage que nos protagonistes entreprennent chaque minute. J'ai trouvé que les dialogues étaient le gros point fort du film du fait qu'on ne ressent pas l'emprise de notre époque sur aucun d'eux, on est au 19 eme siècle et on a des comportements et dialogues en adéquation avec le contexte de l'époque et ça fait plaisir.Peut être que certains trouveront ce film grotesque et bien pour ma part j'ai accroché au concept et je le recommande vivement, après il ne faut pas le lancer en pensant voir un western classique ça c'est évident car il est bien classé comme western horrifique. 4/5.
Gérardmer se trompe rarement, disons-le d'emblée. Le festival, de plus en plus connu pour nous sortir des polars sombres flirtant à la limite du fantastique, continue à écrire ses lettres de noblesse au travers de palmarès toujours plus aiguisés les uns que les autres. Le cru 2015 ne déroge pas à la règle et élit le-dit Bone Tomahawk, film brutal et tendre à la fois. La peinture sensible de ces quatre aventuriers montre que lorsque l'empathie naît pour un personnage, ses aventures nous paraissent tout de suite intenses. Car qu'on se le dise, BT n'est pas intense pas son montage ni même son scénario. Toute la dramaturgie qui naît provient de cette menace insoutenable qui monte crescendo et fait peser sur les acteurs principaux un danger qu'ils savent, et que nous savons redoutable. Le parti pris de l'absence de surnaturel fonctionne totalement, et même si certaines scènes ont tendance à traîner en longueur, on ne peut plus décoller les yeux de cette claque sitôt que l'on soit rentré dans le sujet. Une excellente surprise à découvrir en compagnie de public averti, sur rétroprojecteur si possible, afin de profiter d'une dernière demi-heure cauchemardesque pour nos sens. A voir.
Ce western moderne qui s'apparente d'avantage à une série B ne se foule pas sur son scénario et la crédibilité de certaines situations. Pour autant via des personnages attachants, et une violence gore et impressionnante, Bone Tomahawk est un divertissement relativement sympathique.
Les films indépendants ont globalement la côte actuellement. Bone Tomahawk nous le prouve une nouvelle fois avec des idées sympathiques mêlant western et horreur tout en ayant un budget relativement réduit. Au delà de la créativité, le réalisateur doit également être un gestionnaire hors paire. Cela se voit particulièrement avec cette oeuvre qui parvient à nous horrifier avec une bande de cannibales sanguinaires et sans jugement. La particularité de ce peuple, c'est qu'il ne communique jamais à l'exception de hurlements terrifiants qui résonnent dans les contreforts du canyon du grand ouest américain. Oui, nous sommes bel et bien dans un western comportant un casting 5 étoiles (Russell qui débarque du grand Nord américain de Tarantino, Fox qui s'était perdu sur une île depuis 2010...) Du jolie monde pour une histoire simpliste (l'enlèvement d'une femme, la quête du shérif, de l'ex et du mari) qui ressemble étrangement à un conte sanguinolent. Rien de surprenant dans les faits mais une maîtrise particulière qui permette de faire ressortir l'aspect gestionnaire du metteur en scène (placement des acteurs, retranscription de l'horreur grâce à l'inconscient et à la peur du spectateur...)
Affligeant. Une étoile uniquement par respect pour les acteurs qui sont des pros (sans doute en manque de contrats), et parce que le caméraman ne tremble pas. Pour le reste, c'est vraiment à se demander comment des producteurs et distributeurs osent débloquer des fonds pour ce genre de navet. Il y a tellement d'auteurs de talent qui envoient désespérément leurs scénarios à des producteurs ou leurs bouquins à des éditeurs... Mais comment peut-on aller tourner des invraisemblances pareilles, bourrées de clichés débiles ?! Nul. Voire choquant, tellement c'est ridicule.
Un excellent western avec tous les ingrédients pour plaire et divertir. Avouons que tout n'est pas parfait, surtout en ce qui concerne le scénario dans lequel on peut compter quelques imprécisions ou certaines questions qu'on peut se poser et qui débouchent sur des éléments manquant de logique. Mais cela dit, ce film reste bien fait et le final n'est pas gâché !!