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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 mai 2015
Coup d'éclat pour Ryan Gosling. Pour sa première derrière la caméra, le bel australien nous offre un film fantastique à la mise en scène parfaite qui n'est pas sans rappeler "Drive" ou bien "Only God Forgives" dans lesquels il précédemment joué sous la supervision de Nicolas Winding Refn . Je vous invite à jeter un coup d'oeil à la critique filmé que j'ai effectué lors de sa sortie:
Si Ryan Gosling parvient à capter l'attention grâce à un sens aigu de la prise de vue, de la lumière comme de la photo particulièrement soignée, couleurs saturées, plans réussis, caméra fluide, il privilégie la forme sur le fond avec un scénario de l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette, rendant son premier film trop abscons. Le résultat fait que le spectateur reste au bord de la route, partagé entre indifférence et agacement de voir autant de complaisance et de gratuité ne donnant ainsi que le sentiment de vouloir masquer une paresse dramaturgique. Un premier film décevant en ce qui me concerne me laissant à penser que Ryan l'acteur est plus à sa place que Gosling le réalisateur...
Malgré l'ambiance à la David Lynch et des acteurs convaincants, le film fait touffu.. On a du mal à comprendre le sens. Il n'y pas de vrais élements fantastique. Je pense que c'est une vue très métaphorique d'un drame urbain. Pour une première réalisation, c'est pas mal mais ça s'oubliera vite...
Film beaucoup plus attrayant sur le papier qu'il ne l'est en réalité. On s'attend à une sorte d'aventure à mystères et on se retrouve avec un charabia incompréhensible de scènes en vrac, reliées entre elles par un fil ténu et fort peu crédible. Quelques jolies prises de vue. Dommage d'avoir perdu une heure sur ça.
Lost River, du bon cinéma d'auteur avec des idées visuel renversante, un scenario a plusieurs niveau de lecture, et des décors urbain très effrayant et poétique a la fois. Pour les amateur de Nicholas Winding Refn, le film de Ryan Gosling est a peu prés dans le même style. Film pas forcement accessible a tous, a ne pas mettre entre les mains des accros a l'action et ceux qui n'aime pas réfléchir émoticône wink Après l'avoir vu, j'ai penser un peu a 2001 l'Odyssée de l'Espace, un film qui, avant d'essayer d’être claire dans ses intentions et son histoire, se délecte d'abord visuellement
Pour un premier film réalisé par Ryan Gosling, il n'a pas à rougir. Le film n'est pas mauvais en soit, pour les fans de beau plan mais aussi d'histoire simple avec un soupçon de naïveté surréaliste. Le film m'a rappelé un petit air de "Drive" avec de nombreuses scènes sans paroles mais surtout avec une musique d'ambiance signée par le même producteur généalissime (que je vous conseille) : Johnny Jewel.
Nous suivons la vie d'une famille américaine en difficulté, ne pouvant pas rembourser son prêt bancaire dans une banlieue pauvre à l'abandon : une quête de survie entre une mère de famille essayant de subvenir aux besoins de ses enfants, un jeune ado fouillant ces agresseurs fous. On est totalement déconcerté de voir le nombre de maisons totalement vide et laisser à l'abandon. On a l'impression de suivre un documentaire en mettant en avant les difficultés des plus démunis dans leurs quêtes de survie. Le gros défaut du film est sans nul que certains passages sont quelque peu longuet, c'est le comble pour un film ne faisant qu'une 1h30.
Film sur l'enfermement. Physique, mental, social. Huis-clos sur 2 sites : une ville-fantôme en haut (la crise..), une ville-fantôme en bas ("rivière perdue"), et un cabaret glauquissime entre sexe et Grand-Guignol. Beaucoup de nuit(s). Des personnages perdus (une mère et ses 2 fils, un grand, un petit, une voisine avec un rat familier, un petit caïd sadique, etc). Une musique flippante... Ryan Gosling fait, pour sa première réalisation (dans laquelle il ne se distribue pas), dans le sous-Lynch : esthétique de la laideur, histoire tarabiscotée, de l'ambiance et du.... pas grand chose. La prochaine fois, peut-être, une histoire, et pas que du "style" ?...
Bon alors: l'histoire: une famille composée d’une mère et de ses deux fils fait tout pour rester dans sa maison même si elle est pas géniale (allusion aux problèmes économiques aux states, tout le monde a bien noté?), et c'est pas facile, surtout que la réalité du film est plus proche du Conte de fées que du drame familial...donc si tu aimes: *les histoires un peu biscornues (et pas trop facile de s'y intéresser surtout au début parce qu'on se demande où il veut en venir) *les atmosphères pesantes et poisseuses *les films avec UNE scène assez choquante *les tronches de déjantés (dont une que je me demande si y a trucage) *les contes (un peu spéciaux, quand même, pas Blanche Neige, hein
*les films au rythme plutôt lent *les plans de caméra plutôt gonflés mais visuellement très esthétiques *les films qui veulent ressembler à ceux de David Lynch mais en vrai, pas vraiment Tu aimes tout ça? Fonce, tu vas te régaler! Si tu aimes plutôt les trucs plus conventionnels, soyons fermes: va voir autre chose!
Un tableau de la misère ( expulsion de sa maison d'une mère et de ses 2 enfants ) qui. tourne au cauchemard dans le pays de l'oncle Sam avec un rêve de conte d'enfant en filigrane. Déroutant mais prégnant
Pour moi le pire film que j'ai vu cette année ! Ce délire visuel aurait pu être une merveille digne d'un Stanley Kubrick mais il n'en ressort qu'un film, froid, ennuyant et épuisant. Même la Bande Originale qui est une merveille est gâchée par un choix d'image ne collant pas du tout avec. Ryan Gosling je pense dans le futur va perfectionner son art et faire de mieux en mieux.
La dérive artistique d'un enfant gâté. L'image magnifique et les bels acteurs seuls ne font pas de bon cinéma. Il faut aussi un scénario, des personnages et au moins quelque chose à dire.
Pourquoi vouloir descendre un tel film, sous prétexte qu'un acteur, qui plus est, à succès et beau gosse ne pourrait pas passer derrière la caméra ! C'est pourtant ce que l'on entend et écrit ça et là... Or, ce n'est pas pour rien que le film tient l'affiche assez bien. Et il y a de quoi, originalité, atmosphère particulière sont au rendez-vous.
Lost River, premier film de Ryan Gosling, déjà mondialement connu pour son impressionnante carrière d'acteur à seulement 34 ans. Le blondinet sexy nous offre, pour son premier film, un splendide conte moderne et mature, dans un contexte social et économique d'un Détroit ravagé et construit sur un lac artificiel, un Détroit totalement fictif, un Détroit nommé Lost River. Fort en inspirations très visibles et totalement assumées, du Terrence Malick au Nicolas Winding Refn en passant par David Lynch (personnage de la grand-mère), Lost River charme par son esthétique ultra soignée et onirique, ses acteurs tous aussi convaincants les uns des autres, mais Lost River charme surtout par sa Bande-Originale magistrale qui accompagne ces images d'une manière très naturelle, douce, mais cruelle. Une expérience à la fois enivrante et intéressante, qui nous replonge dans nos plus beaux (ou nos plus terribles) moments. Ryan Gosling réussi donc son pari pour son premier film en arrivant tout de même à se créer une identité et une originalité propre à son talent, et il nous rend impatient quant à la venue de sa prochaine réalisation.
Ryan Gosling a mis sur pellicule un délire comico-gore et sadique anxiogène. L'atmosphère du film nous entraîne pendant 1h30 toujours plus bas dans la déchéance de cette ville et des habitants qui vivent, serrant un peu plus des doigts invisibles autour de notre cou. On étouffe, on se sent mal au fond de notre siège, on voudrait partir mais pourtant nos yeux restent rivés sur l'écran. Le final arrive pendant les dernières minutes comme une bouffée d'air frais et on respire enfin, parce que c'est fini, parce qu'on peut retourner à la réalité. En résumé: a voir si on n'est pas claustro et pour le réel exploit de R. Gosling d'avoir créer une atmosphère qui nous enveloppe complètement.