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kibruk
150 abonnés
2 582 critiques
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2,5
Publiée le 2 juin 2018
"Lost river" est un film étrange qui n'est pas sans rappeler les univers troubles et dérangeants de David Lynch, et aussi les deux derniers films de Refn par le rythme et le traitement de l'image. Objet visiblement très personnel et original, il n'arrive toutefois pas à déclencher l'intérêt tant on peut peiner à rentrer dans son histoire un peu trop obscure.
Loin d’être un chef d’œuvre, le premier film de Ryan Gosling en tant que metteur en scène reste intéressant par bien des aspects. Sa bande originale, tout d’abord, est très adaptée à ce conte macabre et illustre très bien ses enjeux. Le film bénéficie en plus d’un casting cinq étoiles, avec un Matt smith impressionnant ! Cependant on ne peut que déplorer les inspirations du réalisateur bien trop présentes comme celle de Nicolas Winding Refn, David Lynch ou bien Terrence Malick...certains plans ou personnages sont exactement les mêmes que dans The Tree of Life, Twin Peaks, Drive, The Neon Demon voire Beyond the Black Rainbow. Une multitude d’inspirations qui enlèvent du charme au film car très pesantes, bien qu’intéressantes.
Au final, Ryan Gosling nous livre un film à l’image de ses personnages dans Drive, Only God Forgives ou Blade Runner 2049 : Beau, intéressant mais au final assez creux,froid, sans âme... Pour un premier film, cela reste une bonne prestation !
J'attendais beaucoup de "Lost River" et j'ai été très déçu. Faire de la belle image, certes - et les images sont très belles - mais derrière on oublie l'essentiel : la trame. On ne sait pas où on veut nous emmener....et on ne trouvera jamais. J'ai été perdu en cours de route, ai espéré retrouver le chemin...mais l'ai définitivement perdu.
Une de ces nombreuses villes fantômes américaines, fruit de l’abandon des maisons par les gens en détresse que la légalité bancaire a dépouillé. Un reste de petite famille qui s’y accroche en survivant à peine. Un grand vilain méchant coupeur de lèvres qui sort d’on ne sait où. Une jeune fille amie avec un rat apprivoisé, convaincue d’une malédiction ambiante. Une grand-mère foldingue qui ne sait plus parler. Une ville engloutie sous les eaux. Des bourges glauques et décadents qui s’encanaillent dans un théâtre aux sanglants spectacles macabres. Une série d’incendies absurdes. Un pas de danse soudain au milieu d’une rue… Des lumières sombres, confuses ou criardes. De fatigantes images vacillantes, floues ou hachées. Des excès de longueurs ou de brièveté. Des silences, des bouts de phrases et des hurlements. Un acharnement continue de métaphores, de psychédélismes et de tons décalés qui semblent exiger l’originalité. Bref, je ne me suis pas senti touché ou concerné une seconde par cette épreuve lourde et ennuyeuse. Ce ramassis de grand n’importe quoi pseudo-poétique cherche à tout prix à s’accrocher aux œuvres surréalistes et envoûtantes mais n’aboutit qu’à un gros navet absurde et excessivement esthétique. Seule l’obstination m’a permis de tenir jusqu’au bout.
Un « OCNI » (Objet Cinématographique Non identifié) : « Lost River » est écrasé par l’accumulation des effets de styles qui le rendent difficile à cerner, confus et finalement insondable. La critique l’a encensé, moi je ne ferai que l’enfoncer car il ne m’a pas suscité d’émoi, de colère, d’indignation ou de joie. Ce brique-à-braque n’a que le mérite de dénoncer une réalité économique futuriste qui ne justifie en rien cet art visuel coloré de ce conte de fée nébuleux.
Film revu - Novembre 2022 Malgré son rythme un peu lent, ce conte glauque, sombre, aux images léchées distille une ambiance angoissante qui nous happe pour mieux nous envelopper. Ce drame social interpelle par sa forme, sans renier le fond, le rêve américain qui se transforme ici en cauchemar. Un travelling sur l'enfermement, physique, mental, social sous forme de Huis-clos, une ville désaffectée et rongée par le temps. On est ressort ébloui ou désabusé, selon sa perception mais il ne nous laisse pas indifférent.
Premier film de Ryan Gosling en tant que réalisateur, "Lost River" nous emmène dans l'univers féérique de son créateur. Le film est un conte fantastique où s'entremêlent d'évidentes références cinématographiques. Pour son "Lost River", Ryan Gosling se donne au public. Le réalisateur en dévoile beaucoup sur ses passions, sa vision sur le cinéma, et on sent que ses dernières collaborations lui ont apporté beaucoup. Ryan Gosling n'est pas un maître de la caméra mais comment pourrait-on lui en demander autant pour son premier film. Avec "Lost River", l'acteur et maintenant réalisateur nous transporte et nous fascine. "Lost River" s'installe dans le cercle fermé des films inexplicables. Le scénario et plus particulièrement l'histoire se situe à la frontière du réel et du fantastique. Cette histoire originale au passage envoie le spectateur dans un rêve éveillé fabriqué de la main de Ryan Gosling. Ce rêve est fascinant, rassurant parfois, effrayant d'autres fois et d'une beauté visuelle incomparable. Ce rêve, c'est l'histoire d'une famille tentant de survivre dans un monde où l'allégorie du monstre est omniprésente et où la crise économique sévit. "Lost River" décrit l'échec d'une mère et de son fils aîné dans leur vie rendu difficile par la malédiction qu'ils combattent chaque jour. Chacun des deux personnages a dans l'histoire un monstre qu'il doit vaincre pour pouvoir se libérer, s'émanciper de ce monde qui l'emprisonne. Au-delà de son aspect fantasmagorique, "Lost River" fait preuve d'un côté très maternel. D'autres personnages représentent eux le vice mais aussi la tyrannie et l’oppression. Ryan Gosling fait de ses personnages des idées. Des thèmes très généraux il en convient, mais pas moins important et brillamment soulevés. Le réalisateur parle avec son cœur dans cette histoire. Sa vision fantastique est intéressante même si elle manque parfois d'un peu de folie. Mais surtout, le réalisateur d'origine canadienne utilise ses références cinématographiques au service de son film et de son histoire, et non l'inverse comme on peut le lire dans beaucoup de critiques, qu'elles soient des spectateurs ou de la presse. En résumé, un très bon film fantastique
Beaucoup de regret ! En sois le film n'est pas mauvais... Je ne possède juste pas les clefs pour le comprendre. Il faudrait surement que je le revoie une seconde fois. Les couleurs sont d'une beauté.
Pour un premier film c'est plutôt pas mal. Ryan Gosling signe un film très étrange. Dans une ville quasi-désertique, une femme essaye de garder sa maison à tout prix tandis que son fils aîné se bat contre un caïd coupeur de lèvres. On pense beaucoup au cinéma de David Lynch au regard de ce film. On sent que le néo-cinéaste s’applique beaucoup pour proposer un film original et intense. Et cela fonctionne par instants. Certains plans très réussis et quelques très bonnes idées de mise en scène montrent que Ryan Gosling a des choses à dire et à faire derrière une caméra. L’univers qu’il crée devant nous est assez intriguant pour qu’on s’y intéresse, mention spéciale au cabaret morbide à la fois déroutant mais tristement crédible. Certaines scènes sont inutiles mais le film reste néanmoins intéressant. Le casting est correct sans être transcendant. Les thèmes brassés par le film sont actuels : il est surtout question d’aliénation dans ce film, à l’argent, au sexe, à la violence. Dans un monde qui ne semble plus avoir de règles, ce sont les pulsions qui règnent et enferment les individus. Un film très étrange, dramatique, presque documentaire par moment, avec une petite dose de fantastique, qu'a opté Ryan Gosling avec " Lost River ". Même si les défauts du film sont évidents, le suspense est maintenue jusqu'à la fin.
Bien que les critiques sur Lost River ne soient pas folichonnes j'étais curieux de découvrir ce film de Ryan Gosling ; on ne peut pas dire qu'il rate son 1er film en tant que réalisateur et il peut avoir une carrière de réalisateur pourtant ce n'est clairement pas une réussite. Lost River démarre plutôt bien et on se laisse presque bercer cependant au bout de 15/20 minutes on se rend compte que le rythme très évasif fatigue, c'est même plutôt mou, c'est joliment filmé car Lost River est visuellement beau d'ailleurs on reproche souvent la vacuité d'un Winding Refn par exemple qui est une des références de Ryan Gosling mais ici c'est souvent creux. Dommage qu'il donne l'impression de passer à côté de son film, l'histoire est mal racontée, c'est une sorte de fable sur le rêve américain qui semble être devenu un mirage, le côté fantastique, étrange et mystérieux de Lost River ne fonctionne pas, le film tombe à plat souvent malgré le talent des acteurs. On sent la volonté de créer un film original mais c'est inabouti ; Ryan Gosling en tant que réalisateur pourra peut-être surprendre un jour en attendant ce n'est pas le cas malheureusement avec ce film oubliable.
Ce film est affreux, il m'a semblé interminable. J'ai totalement détesté, non seulement c'est long mais pour moi c'est mal filmé, peu de dialogue, histoire qui ne tient pas debout et univers glauque à souhait. Franchement Ryan Gosling en réalisateur ? euh bah non merci ça ira... passez votre chemin et eviter ce film.
Un excellent thriller de Ryan Gosling. Christinia Hendricks incarne une mère de famille. Ian de Caestecker interprète le fils. Matt Smith tient le rôle d'un voyou. Reda Ketab joue un chauffeur de taxi. Une belle plongée dans les abymes du macabre. Poétique et onirique.
Je crois que d'avoir autant tourné avec Winding Refn n'a pas fait que du bien à notre ami Ryan Gosling. Lost River est un film extrêmement sombre, de la mère obligée d'interpréter des spectacles glauques jusqu'au fils poursuivi par un jeune Bully (oui il porte bien son nom) adepte de la violence gratuite, on ne peut pas dire que l'univers dépeint soit particulièrement jovial. Et justement, la violence ne me dérange pas à partir du moment où elle est justifiée dans l'histoire, mais là encore, comme certaines scènes des films de son mentor, on sent que la violence est là pour justifier le caractère extrémiste de Bully spoiler: (le meurtre de souris, la découpage de lèvres) mais dont les raisons sont particulièrement obscures. De la même manière, la fascination morbide des habitants pour les spectacles spoiler: de dépècement humain et de meurtre à l'arme blanche est pour le moins surprenante. Quant à la fameuse rivière perdue et à l'histoire de la grand-mère, elles arrivent comme un cheveu sur la soupe, ce qui empêche certaines scènes d'avoir un sens et un caractère humain. Le fait est que je vais surement oublier ce film assez rapidement. Et c'est dommage car j'aime beaucoup les interprètes : Christina Hendricks que l'on ne voit que trop peu au cinéma, Iain De Caestacker, très bon dans Agents Of Shield ou Saoirse Ronan, l'une des rares filles de la nouvelle génération que j'apprécie. Et avec Gosling à la caméra et l'apparition prévisible de sa compagne Eva Mendes, ce film indépendant avait les éléments pour réussir à me séduire. Malheureusement je crois que Gosling, malgré une bonne réalisation, s'est lui aussi perdu dans la rivière...