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    Lost River
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    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Une déception au regard des premières critiques que j'avais lues. Certes le film a du style et le casting est plutôt bon, mais le tout est un peu froid, peut-être trop sombre (dans tous les sens du terme), même si cette impression est bien entendu très subjective. Je n'ai pas vraiment réussi à adhérer au propos du film, à sa mise en scène, à ses enchaînements de scènes qui se veulent étranges et/ou angoissantes mais font un peu surfaites et superficielles. Bref, Ryan Gosling dit s'être inspiré de pas mal de références (Lynch, Kubrick...et bien sûr Nicolas Winding Refn), je préfère encore les films des références en question.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Fort de son succès international, Ryan Gosling passe assurément dernière la caméra. Très influencé par Nicolas Winding Refn et Gaspar Noé, le film est visuellement éblouissant. Une esthétique très poussée, marquée, poétique qui nous scotche par son point de vue. Ensuite, l'histoire n'est pas incroyable. Elle est très décousue. Comme pour de nombreux premiers films, le réalisateur veut quelque chose de poétique, un peu fantastique, qui sorte de l'ordinaire mais malheureusement c'est un peu déjà vu et ça ne prend pas. Heureusement qu'il a su s'entourer d'un véritable bon casting et d'une bonne équipe technique ce qui permet de sauver le film du naufrage. On peut dire que Ryan Gosling maitrise la forme mais pas le fond, d'où un premier film en demi-teinte.
    Inès N.
    Inès N.

    19 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2015
    Les habitants des villes autour de Lost River sont soumis à une malédiction leur donnant l'impression d’être "sous l'eau". C'est exactement l'impression que j'ai eu en regardant ce film. L'ambiance lourde est parfaitement réalisée à l'aide de musiques magnifiques, d'acteurs au sommet et de paysages de désolation. Pour une première réalisation, chapeau bas l'artiste !
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2015
    POUR

    ...) On a l’impression de s’enfoncer progressivement dans un huis-clos suffoquant, sans porte de sortie. On désenchante devant cette Amérique délaissée et qui est tombée dans ses bassesses les plus innommables. L’homme est devenu son propre prédateur, sa compassion n’est jamais désintéressée, son seul souhait n’est pas la domination, mais l’assouvissement de son prochain. Ryan Gosling parvient à faire ressortir une noirceur abyssale qu’il confronte à une amertume douce-amère. Mais même ce manichéisme criant ne parvient pas à étouffer la richesse du film. Les personnages sont caricaturés à l’extrême par dessein, chacun d’entre eux évoluant dans une bulle close qui se referment inexorablement, jusqu’à ce qu’ils deviennent prisonniers de leur propre condition. « Billy », la mère se sacrifie pour ses enfants, Rat en est réduite à imaginer un monde où elle aurait pu être heureuse, le jeune Bones s’échine au péril de sa vie à s’échapper de cet endroit tout en sachant intérieurement qu’il n’y parviendra jamais (...

    CONTRE

    ...) tout au long de LOST RIVER, les plans, la mise en scène, le cadrage et la photographie rappellent directement les dernières œuvres de Terrence Malick, Nicolas Winding Refn ou encore Derek Cianfrance (The Place Beyond The Pines), les réalisateurs avec qui l’acteur a collaboré récemment. Gosling semble clairement inspiré par ces réalisateurs, mais pas par ce qu’ils ont produit de mieux. Plutôt que le magnifique The Tree of Life, de Terrence Malick c’est davantage sa caricature A la merveille qui vient à l’esprit. Un décalage entre l’image et des dialogues (voix off intra-diégétique) ou des plans filmés caméra à l’épaule proches des acteurs le regard au loin qui rappellent immédiatement les effets de Malick. Egalement l’ambiance est davantage à prendre du côté de l’ennuyeux et uniquement visuel Only God Forgives plutôt que de Drive de Winding Refn. Car il faut l’admettre LOST River est d’une grande beauté. Ryan Gosling est pour cela allé chercher Benoît Debie, le directeur de la photographie d’Enter the Void, de Gaspard Noé, et Beth Mickle, la chef décoratrice de Drive et Only God Forgives. Les deux techniciens plongent le film dans une esthétique sublime, des couleurs flashy et kitchs, venant contraster avec une ville morte qui brûle à petit feu. Une ville fictive (tourné à Detroit) rappelant cette fois l’ambiance qui planait autour de The Place Beyond The Pines (...

    Les avis de Paul et de Pierre en intégralité, sur Le Blog du Cinéma
    trineor
    trineor

    191 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Je n’avais pas pensé en entrant dans la salle que j’en ressortirais aussi ébloui.

    Pourtant la bande-annonce ne manque pas de fidélité au film ; elle donne une idée assez exacte de ce qu’il est, que ce soit sur le plan de l’ambiance ou du style. Mais bien sûr un film prend mieux son temps que ne le peut une bande-annonce – du moins quand à la tête du film il y a quelqu’un soucieux de proposer du vrai cinéma, qui se contemple et dont on puisse s’imprégner. Il faut reconnaître, même si ses choix artistiques en tant que comédien le laissaient assez présager, que Ryan Gosling à la réalisation a ce sens de la lenteur où tout prend une dimension supérieure : quelque chose se dégage de plus enveloppant, plus sensuel, plus sordide aussi que ne le disaient les premières images.

    Il y a là toute une série de visions assez obsédantes qui hantent l’esprit des heures après avoir quitté la séance. Il y a une atmosphère unique, mélange d’onirisme cauchemardesque, de réalisme assez dru, de violence et d’intimisme sentimental un peu adolescent ; le tout n’étant en aucun cas réductible aux influences lynchiennes, refniennes, malickiennes, etc. que tout le monde aura déjà identifiées maintes fois – sans à peu près jamais relever qu’un cinéma irrigué tout à la fois de sèves aussi dissemblables que peuvent l’être celles de Lynch, Winding Refn, Malick, Cianfrance ou Gaspar Noé, ne peut pas *ne pas* être une proposition artistique nouvelle dont il y ait à parler en propre. Dans l’accueil tout tiède qu’a reçu Lost River, tout s’est passé au contraire comme s’il avait fallu, parce que Gosling est Gosling et qu’il représente ce qu’il représente, que le crédit de sa créativité lui soit retiré au bénéfice de ses inspirateurs dont il ne serait en somme que le pasticheur ; rien n’est plus éloigné de la réalité de ce film, qui, s’il n’est pas encore mûri sous ses propres procédés, l’est déjà par ses propres obsessions et sa propre imagerie. Je n’ai même pas envie de dire que c’est éblouissant « pour un premier film » ; c’est assez éblouissant, tout court.

    S’il fallait pinailler l’on pourrait toujours trouver à redire, sur le sens du montage notamment – Gosling est clairement préoccupé par ses lumières et la composition de ses cadres ; il veut que chaque plan soit remarquablement beau en soi, mais il manque encore à l’évidence et à la fluidité de l’enchaînement, à la beauté des plans dans leur succession : Lost River reste trop exclusivement un "film à tableaux", qui n’a que peu le sens du mouvement. Par ailleurs l’utilisation de certains filtres et quelques légers effets de ralenti sans véritable utilité donnent à deux ou trois passages çà et là une touche trop sophistiquée ou trop clinquante, où l’on aurait préféré plus d’épure.

    Pour le reste, c’est une authentique proposition de cinéma.
    J’y ai senti des émotions profondes de sens, et des angoisses d’enfance : ces personnages tentant de retrouver dans le petit espace consacré de leur amour un univers bienveillant et plus sûr, qui paraît à tout instant devoir se fracasser sous la mâchoire d’un monde extérieur empli de vacarme et de peur (Bully et sa paire de ciseaux), de chantage, de volupté mêlée d’obscénité et de cruauté (le club d’amateurs d’horreurs du banquier) – la frontière protégeant de la violence étant toujours illustrée dans sa terrible et dérisoire fragilité : l’entrée d’une maison laissée sans verrou, le bois vermoulu de murs cédant sous un bulldozer, le pauvre plastique d’une coque séparant seul d’un homme aux pulsions malades, la porte d’un taxi plein de réconfort ouvrant directement sur la porte de l’enfer, etc. J’y ai trouvé aussi toute cette série d’images saisissantes que j'évoquais plus haut : ces rues désertées aux maisons décrépies, où les gens sont des fantômes qui errent et où la nature reprenant ses droits réensauvage tout ; la ville immergée ; les objets en feu ; le caïd monté sur sa voiture comme un seigneur sur son trône ; la grand-mère muette pétrifiée au milieu de ses souvenirs dans sa robe de deuil depuis on ne sait combien d’années ; l'entrée du club littéralement figurée en gueule de diable, etc.

    Les quelques critiques qui reprochent la faiblesse du scénario ou du récit passent évidemment très à côté : un film de ce genre n’a absolument pas pour propos de raconter quelque chose mais de dérouler un univers et de donner à le contempler. Il aurait aussi bien pu ne pas y avoir de narration, ce n’aurait pas été un problème tant celle-ci est secondaire, pour ainsi dire subsidiaire, seulement prétexte à entrecroiser des personnages qui eux-mêmes apparaissent moins comme des individualités que comme des figures, des archétypes, quasiment des idées.

    Quelque chose d’autre, aussi : Gosling sait filmer les visages, vraiment.
    Cela mérite d’être signalé, car grâce à cela il épaissit remarquablement la présence de ses personnages à l’écran ; il parvient à capturer dans la beauté et l’étrangeté de ses comédiens quelque chose d’assez ineffable.

    Le film donc est avant tout profondément personnel. Et comme je le disais, irréductible aux influences qui le travaillent. Mais s’il fallait désigner le film récent auquel il ressemble le plus pour donner une idée à qui lirait ceci de la veine dans laquelle placer ses attentes, je penserais en premier sans doute à Only God Forgives – en plus naïf, en plus tendre… et en moins magistral, tout de même. Gosling n’est pas encore Winding Refn. Mais qu’importe, il n’a pas à rougir : son film est magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Lost River réalisé par Ryan Golsing marque un tournant dans sa carrière, puisque que c’est la première fois qu’il réalise un film. Et pas n’importe quel film étant donné que « Lost River » est un film bien plus personnel qu’il n’y parait. Le réalisateur va nous encrer dans une ambiance oppressante à travers les vestiges d’une ville en perdition. Il s’est beaucoup inspiré de sa mère pour le personnage de Christina Hendricks, même chose pour le lac artificiel de son enfance. Il expliquait, lors d'une avant-première, qu’il se baignait dans un lac artificiel recouvrant une ancienne ville. Le scénario simple mais efficace suit le combat ou plutôt la survie d’une mère et son fils, tentant par tous les moyens de payer le loyer avant d’être expulsés.

    Lost River est un film visuellement brillant, la réalisation va primer sur le scénario. On devine, sur certains plans, l’influence du réalisateur de « Drive » Nicolas Winding Refn ou même de Stanley Kubrick, avec ses travelling verticaux rappelant « Orange mécanique ». La photographie signée Benoît Debie, connu pour « Enter the Void » et « Spring Breakers », est dans la même veine que ses films c’est-à-dire avec des couleurs et des lumières très épurées et stylisées qui vont magnifier les décors de cette ville en perdition. A travers la pauvreté et de l’atmosphère austère et froide régnant sur ville, la BO va de manière poétique, en même temps que la réalisation, embellir les décors où règne le néant. L’affiliation de la BO magnifique, notamment pour le morceau "Yes" du groupe CHROMATICS, et des plans vont aliéner une sensibilité aux images ainsi qu’aux dialogues à travers le regard illuminé des personnages.

    Au niveau du casting, tous les acteurs sont justes. A noter la présence de Reda Kateb récemment césarisé pour le film « Hyppocrate ». Son personnage a été bâti en improvisation au fur et à mesure du tournage, en même temps que ses dialogues parlant de la difficulté à vivre dans cette ville dénommée Lost River. En résumé « Lost River » est un film se fondant pratiquement sur une réalisation d’une qualité irréprochable, accompagnée d’une BO originale qui va adoucir et enjoliver les scènes ou, au contraire, les rendre oppressantes. Pour un premier film, Ryan Golsing signe un des meilleurs films du mois d’Avril et sans doute de l’année.
    Viricel L.
    Viricel L.

    5 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Lost River est un film vraiment bizarre. Pour sa première réalisation Ryan Gosling nous offre un ovni. D'abord il me faut absolument parler de l'esthétique des plans! Il sont juste incroyables, tout est calculé au millimètres près tant par le cadrage utilisé que par les couleurs! Chaque nouveau plan est d'un niveau artistique époustouflant, et ça dès le générique! Quant à l'histoire je l'ai trouvé assez bancale, il parle d'une ville fantastique mais on ne la voit pas (peut être est ce fait exprès pour gardez un peu de mystère) mais je trouve que cette idée de ville mystérieuse n'est pas assez "exploitée".
    La musique, elle, est tout aussi bonne que le visuel, qui je le répète est purement génial malgré quelques scènes horribles.
    Les acteurs très bons eux aussi.
    Bref mon seul vrai problème est l'histoire qui est un peu trop farfelue, mais je comprends que ça puisse plaire à certaines personnes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 avril 2015
    Un premier long intéressant avec un sujet assez effrayant car terriblement actuel. Gosling semble très ambitieux mais l'ensemble reste un peu faiblard. Hâte de découvrir son deuxième film.
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2016
    J'ai vu avec ce Lost River un magnifique premier film. Ryan Gosling en plus d’être un acteur enthousiasment se révèle en tant que réalisateur, sa mise en scène est jouissif et d'une beauté sans pareil ou presque ... Ces inspirations sont bonnes, l'essence allié à sa patte donne un objet intéressant. Ces acteurs sont aux point, Saoirse Ronan - notamment - m'a fait forte impression. La partition marque les esprits.
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2015
    (...)
    Fort de ces deux dernières références sur le plan de la mise en scène, sans doute bercé également pas les premiers films de Terrence Malick, « Lost River », après digestion, s’avèrent une bien jolie pépite, mais comme chaque rareté, à ne pas mettre entre toutes les mains.
    Il n’y a bien sûr aucun mode d’emploi pour apprivoiser ce genre de film, et tout le monde pourra se faire un jugement, subjectif, qui sera crédité du poids émotionnel et personnel de chacun, afin de se forger un avis tout a fait louable.
    Mais il ne faudrait cependant pas passer à côté d’un film qui finalement tend plus vers la démarche artistique, que vers une arche classique du 7ème art.
    Lynch s’y est souvent aventuré, on récolte alors une horde de fans d’un côté, et de l’autre, des gens qui resteront à quai devant un tel « objet ».
    Car « Lost River » fonctionne uniquement par la curiosité et l’étrangeté qu’il développe. Le scénario, plus fable onirique, biseauté, conte urbain qui ne ressemble à rien de schématique, jusqu’à un point de confusion et d’abstraction qui laissent peut-être dubitatif. On comprends les idées principales, la chute, mais entre, tout ressemble à des saynètes quasiment isolées les unes des autres.
    Le plus intéressant se situe ailleurs. Dans sa mise en scène, sa note artistique, ses séquences toutes plus étranges les unes que les autres. Une photographie sublime du belge Benoît Debie (un habitué de Fabrice Du Welz, Gaspar Noé et prochainement Wim Wenders ; ça donne un peu le ton…), mais également dans (...)
    C’est un peu tout, et rien en même temps donc. « Lost River » s’habille donc d’éléments peu séducteurs si on s’attend à voir un divertissement calibré, cloné, facile d’accès, divertissant. On ne trouvera aucun code du film dramatique, du polar ou même du thriller par exemple. Un simple (pas tant que ça d’ailleurs) OFNI, envoûtant, magique, perturbant et attirant. Un « objet » qu’on doit prendre le temps d’apprivoiser, qui questionne, perturbe et étrangement, qu’on a envie d’adorer malgré le vide (in)certain qu’il laisse dès son dernier plan. Vide qui sera comblé par tout l’impact artistique qu’il réussit finalement à déployer après coup. En somme, un cinéma trop rare, et peu prétentieux pour le coup. Personnel certes, mais ascensionnel.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Je me doutais bien que j allais voir un truc pas banal, un film spécial mais pas à ce point! Le moi.s que l on puisse dire, c est que le film marque , pas prêt d oublier cette ambiance étrange, cette noirceur inquiétante... Une photo magnifique et des personnages excentriques inoubliables! De ce point de vue, le film est une totale réussite, j ai trouve ça beau et original. Je vais néanmoins nuancer mon enthousiasme puisqu'il faut avouer que c est un peu le bordel quand même, ça part un peu trop dans tous les sens pour être clair et on finit par avoir du mal à savoir où voulait en venir Gosling. Ce gros défaut m aura empêché d apprécier pleinement ce film mais son esthétique et son originalité m auront d avantage marqué et c est le principal. Je suis persuadé qu un deuxième visionnage du film devrait cependant atténuer cette impression de brouillon... A tenter!
    Dark Maul 05
    Dark Maul 05

    25 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2015
    Une belle découverte.
    "Lost River" raconte l'histoire de Billy, une mère célibataire et ses deux enfants qui doivent faire face à un monde sombre qui les entraîne dans les bas-fonds. Bones, l’aîné, découvre une route secrète menant à une cité engloutie. Billy et son fils tentent de trouver une solution pour que leur famille s'en sorte.
    J'ai voulu voir à tout prix ce film parce que la BA m'a donné de gros frissons notamment de par ses images et de ses musiques.
    Personnellement, j'ai plutôt apprécié. Ce premier film de Ryan Gosling est très particulier. On reconnait le style de "Tree of Life" pour les images et de "Drive" pour le rythme et d'autres choses que j'ai difficile à expliquer. C'est assez normal de retrouver ces influences pour un premier film. Heureusement ce sont de très bonnes influences pour moi.
    Dès le début, on est plongé dans une atmosphère unique qui est difficile à décrire. Je me suis directement laissé emporter. Au fur et à mesure que le film avance, j'aurais quand même aimé un peu plus de scènes qui accrochent le spectateur sans pour autant avoir besoin d'action. Il y a quelques moments où je me perdais un peu. Je ne comprenais pas où le réalisateur voulait en venir. Mais il ne faut pas oublier que c'est son premier film. Quant à la fin, j'ai beaucoup apprécié contrairement à d'autres qui se demandaient pourquoi cela se termine comme ça. Il est vrai que cela aurait pu continuer un peu plus loin mais moi, cela ne m'a pas dérangé.
    A noter que ce film est visuellement très beau. Beaucoup de décors, de couleurs,... J'ai bien aimé aussi la BO du film (qu'on entend d'ailleurs dans la BA). Tout cela font que certaines scènes sont superbes.
    Donc voilà, "Lost River" est un bon premier film qui mérite d'être vu. Je ne doute pas que les prochains seront encore mieux.
    Jed R
    Jed R

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Un premier film puissant, sombre et luxuriant. Les idées comme les plans fusent. Ryan Gosling aurais pu facilement nous perdres dans un dédales glauque mais il n'en ai rien, il nous prend la main et nous accompagne dans cette univers complexe remplie de légendes et de magie. Une fresque morbide se dessine mais elle ne tombe jamais dans quelques de surfait, tout est très juste, très sensible. Remplie d'un sentiment très étrange après la séance, Ryan Gosling réussis le pari audacieux de nous emmener dans sont esprit, dans ses rêves et ses blessures. Les acteurs sont magnifique, humains et leurs jeux et d'une justesse sans borne. Le rythme est équilibré, composé en nuances et en volupté. Un grand moment de cinéma comme peu de réalisateur savent le faire... a voir absolument.
    Aurélien B.
    Aurélien B.

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Pour sa première réalisation Ryan Gosling nous offre un petit bijou.
    Dans la lignée de Lynch et de Refn.
    Des images sublimes et une BO vraiment superbe qui colle parfaitement.
    Une histoire sombre et profonde dans un univer oppressant et parfois malsain, clin d'oeil sur notre société ?
    Une famille prête à tout pour survivre...
    Un film à ne pas mettre entre toutes les mains malheureusement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Ryan gosling, fortement inspiré de ses précédents rôles, nous délivre son premier bébé en tant que réalisateur. Un film moins bon que "Drive", largement plus inspiré que "Only god forgives" mais restant dans cette même envergure. Les quelques parties lentes et observatrices ont leur charme, la bande son est excellente et les images proposées ne peuvent être savourer que sur grand écran. On regrettera juste la partie engloutie de l'iceberg qui est Lost river elle-même, un monde sous l'eau dont on n'aurait pu se passer.
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