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    Lost River
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    Glouyie
    Glouyie

    16 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2018
    Le premier film de Ryan Gosling m’a... déstabilisée... L’esthétique est absolument époustouflante (et c’est trop peu dire), le jeu des acteurs est vrai et très bon et de même, l’atmosphère créée est vraiment prenante, on finit le film en repensant à certaines scènes, à certains passages marquants accompagnés d’une bande sonore plutôt intéressante. En revanche, l’histoire, et c’est le vrai point faible de ce film à mon goût, est plutôt... plate... peut-être aurait-il fallu plus développer sur la cité engloutie ou sur Bully. Finalement on finit le film en ne sachant pas grand chose de ces personnages, ce qui est assez frustrant.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    48 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Univers bien particulier, film post-apocalyptique de la crise économique. Beaucoup de choses peuvent identifier Lost River et notamment son aspect visuel et sonore. Ryan Gosling s'installe pour la première fois derrière la caméra et pour marquer le coup, s'inspire de la patte de Nicolas Winding Refn. Concernant Lost River, c'est un bon premier film, regorgeant de bonnes qualités précédemment citées. Son histoire, quelque peu loufoque, portera ses fruits avec brio. Il ne plaira qu'à un certain type de publique en revanche.
    spoty753
    spoty753

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Lost River
    Pour son premier film derrière la caméra, Ryan Gosling séduit par son sens de l'esthétisme léché, conjugué à une réalisation au cordeau. Une bizarrerie fantastique, visuellement parfaite, pour une expérience cinématographique onirique.
    En bref : Un enchantement! #movie #review
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2015
    "Quel cauchemar! Mais quel cauchemar". C'est ce que ne cessait de répéter une spectatrice d'un certain âge me précédant au sortir de la salle où venait d'être projeté ce film. Je le reconnais moi-même volontiers: oui, il est préférable de s'abstenir d'aller le voir si l'on est, comme on dit, une âme sensible.
    Pour les autres, s'il est vrai que cette première réalisation de Ryan Gosling (qu'on a connu, jusqu'ici, comme acteur) peut être perçue, en effet, comme un long cauchemar, elle peut aussi exercer un réel pouvoir de fascination. Bien sûr, il ne manquera pas de cinéphiles pour reprocher au réalisateur d'être trop resté sous l'influence de ses pairs et, en particulier, de ceux pour qui il a lui-même fait l'acteur. Cependant, mon sentiment, c'est que, si influence il y a, elle ne supprime nullement l'originalité d'un regard qui demeure singulier.
    Ryan Gosling a su habilement tirer parti et des décors et des acteurs qu'il a choisis pour son premier film. Les décors, ce sont ceux d'une ville quasiment abandonnée, des maisons en ruine ou prêtes à s'effondrer ou en cours de démolition. Et non loin de là, une rivière transformée en lac depuis qu'on y a construit un barrage. Et, sous les eaux du lac, un parc d'attraction et des demeures englouties.
    Tous ces décors sont formidablement filmés et habités par les personnages. Billy, une mère célibataire de deux enfants, qui persiste à vouloir habiter dans ce lieu et qui, pour ce faire, devra consentir à accepter une offre de travail dont elle préférerait se passer, d'autant plus qu'elle émane d'un personnage plutôt louche prénommé Dave. Elle devra pourtant s'exhiber dans une ahurissante maison dédiée au plaisir des mâles! Bones, le fils aîné de Billy, l'ami de coeur d'une fille surnommée Rat, Bones qui essaie de se rendre utile en hantant les ruines de la cité désertée pour y récupérer des matériaux qu'il essaie de vendre. Mais Bones qui se heurte à un petit despote qui a juré d'être le seul maître des ruines, un despote qui parade dans une décapotable sur laquelle il a fixé un fauteuil. Et d'autres personnages encore, dont certains, malheureusement, trop peu exploités (le chauffeur de taxi joué par Reda Kateb, par exemple).
    Certains critiques ne manqueront pas de souligner les défauts de ce film. Il y en a, je l'ai dit. Mais il y a aussi et surtout un grand talent qui se révèle: Ryan Gosling a construit son long-métrage en associant avec plein d'inventivité l'univers du film noir à celui du fantastique, voire même à celui du gothique (car il est aussi question d'une malédiction et du moyen de s'en défaire). Il a composé, c'est vrai, un univers de cauchemar... Mais que ce cauchemar est fascinant à voir! 8/10
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Je n'apprécie que très peu Gosling comme acteur, mais alors là comme réalisateur, il touche le fond. Nous étions quatre dans la salle à nous demander ce que nous faisions là. L'histoire ne démarre jamais et se concentre surtout sur la boite de nuit, dans une lumière et une musique à vomir Les dialogues tiennent sur un A4 recto. Quand aux acteurs, n'en parlons pas ils sont inexistants. A la sortie deux heures de sommeil perdues plus 3 euros de parking.
    Jimmy Laporal Trésor
    Jimmy Laporal Trésor

    91 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Une VRAIE proposition de cinéma, radicale, unique, esthétique. Un film au visuel intensément émotionnel. Un premier film très réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 avril 2015
    Pour un premier essai derrière la caméra, c'est franchement très bien. On ressent clairement les influences, les lumières - surtout lynchéennes et winding refniennes! - mais elles ne sont pas plombantes. On est dans un film d'atmosphère(s), dans un cauchemar fantasmagorique avec des images et scènes colorées, violentes, bizarres, belles (si on aime pas du tout Lynch à la base, il est vrai qu'on peut difficilement y trouver son plaisir). On n'est pas happé dès le début, mais assez rapidement Gosling réussit à faire en sorte qu'on "s'intéresse" au sort de ses personnages. Son but n'est pas de nous perdre dans une histoire complexe à interprétations multiples, il veut simplement nous faire ressentir des émotions variées, tout en conservant une ligne narrative et une intrigue assez limpides globalement (une mère et ses deux fils essayant tant bien que mal de s'en, de se sortir dans une ville déserte), saupoudrées d'un zeste de fantastique (la cité engloutie sous l'eau). Gosling se montre être un très bon directeur d'acteurs et révèle entre autres (si ce n'était pas encore fait) la sublime Christina Hendricks et le grandiose Ben Mendelsohn.
    nikolazh
    nikolazh

    63 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Que cela soit conscient ou non de la part de son réalisateur, le film fait penser aux univers de Lynch, et Cronenberg, reprenant les univers décalés et les personnages en marge qui avancent au milieu d'un scénario vaporeux un peu déroutant, sans trame "classique". Le tout avec l'ambiance visuelle et sonore des derniers films de Refn. Et si ces références sont toutes appréciables, force est de constater que Gosling ne les maîtrise jamais, et que l'ensemble fait un peu patchwork sans véritable identité, la faute principalement à un manque d'esthétisme flagrant. Si le scénario peut encore passer, la réalisation par contre manque vraiment d'identité, de rythme, de précision, d'efficacité, bref, de savoir faire. Pas mauvais donc - pour qui aime ces références précitées - mais pas assez aboutit pour réellement susciter un intérêt autre qu'une curiosité polie.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Franchement je ne serai jamais allé voir le premier film de Ryan Gosling si on m'avait pas proposé (et je ne dis jamais non), parce que voir un film d'un acteur c'est pas très intéressant cinématographiquement parlant... soit c'est très banal, soit c'est une sorte de plagiat, ou très fortement inspiré des films dans lesquels l'acteur a joué (en moins bien la plupart du temps). Et puis bon il faut bien se le dire Gosling à part chez Refn ça ne vaut pas grand chose...

    Mais son film m'a surpris avec ses airs de sous Gummo, très poétique, simple, assez beau, complètement fou... Et quelque part je suis content de l'avoir vu, parce que si toute la partie avec la mère est chiante, il faut bien se le dire... franchement on s'en fout non ? elle sert à rien, ce qui se passe n'est pas intéressant pour un sous... ça plombe le récit...

    Par contre dès qu'il y a le garçon et la fille... d'ailleurs la fille est jouée par Ronan, elle est géniale cette fille, et bien il se passe un truc... c'est beau, c'est vrai. Il y a une scène que je trouve magnifique avec la fille qui demande au garçon ce qui le retient ici, il lui répond son frère et sa mère... s'en suit un long plan fixe sur le visage de la fille... voilà... tout est dit, pas besoin d'en faire plus, d'en dire plus.

    Il y a une autre scène que j'ai adoré, c'est lorsque le mec va récupérer ses affaires qu'on lui a volé et que le méchant se met à gueuler dans ce zoo abandonné, limite je me serai cru dans Far Cry, la folie totale...

    Les décors sont vraiment beau, il y a une utilisation intelligente de la musique et une bonne alternance entre les scènes plus clipesques et d'autres plus naturelles, mais toujours avec une photo bien léchée.

    Bref s'il n'y avait pas ces problèmes de rythmes causés par les parties avec la mère ça aurait été vraiment bien, mais ça n'en reste pas moins un bon film et c'est quelque part assez encourageant pour le travail futur de Gosling vu que ce n'est pas un réalisateur avec de si mauvaises idées que ça, et si ce n'est pas non plus le film le plus original du monde, c'est pas banal non plus... Je suis content d'avoir vu ça...
    CritikcinéFr
    CritikcinéFr

    22 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Premier film de Ryan Gosling en tant que réalisateur, « Lost River » nous emmène dans l'univers féérique de son créateur. Le film est un conte fantastique où s'entremêlent d'évidentes références cinématographiques.

    Pour son « Lost River », Ryan Gosling se donne au public. Le réalisateur en dévoile beaucoup sur ses passions, sa vision sur le cinéma, et on sent que ses dernières collaborations lui ont apporté beaucoup. Gosling n'est pas un maître de la caméra mais comment pourrait-on lui en demander autant pour son premier film. Avec « Lost River », l'acteur et maintenant réalisateur nous transporte et nous fascine.
    .

    « Lost River » s'installe dans le cercle fermé des films inexplicables. Le scénario et plus particulièrement l'histoire se situe à la frontière du réel et du fantastique. Cette histoire originale au passage, envoie le spectateur dans un rêve éveillé fabriqué de la main de Ryan Gosling. Ce rêve est fascinant, rassurant parfois, effrayant d'autres fois et d'une beauté visuelle incomparable. Ce rêve, c'est l'histoire d'une famille tentant de survivre dans un monde où l'allégorie du monstre est omniprésente et où la crise économique sévit. « Lost River » décrit l'échec d'une mère et de son fils aîné dans leur vie rendu difficile par la malédiction qu'ils combattent chaque jour. Chacun des deux personnages a dans l'histoire un monstre qu'il doit vaincre pour pouvoir se libérer, s'émanciper de ce monde qui l'emprisonne.

    Au-delà de son aspect fantasmagorique, « Lost River » fait preuve d'un côté très maternel. C'est comme si votre maman vous racontait l'histoire d'un monde merveilleux où sévissent des monstres à l'apparence humaine. Un monde brutal où la violence et le sexe ne sont que spectacle. Un monde où les personnages ne sourient pas, hantés par leurs peurs. Chacun d'eux porte d'ailleurs un sentiment humain très marqué. Ainsi Billy est l'aspect maternel alors que son fils Bones incarne le courage. D'autres personnages représentent eux le vice mais aussi la tyrannie et l’oppression. Ryan Gosling fait de ses personnages des idées. Des thèmes très généraux il en convient, mais pas moins important et brillamment soulevés. Le réalisateur parle avec son cœur dans cette histoire. Sa vision fantastique est intéressante même si elle manque parfois d'un peu de folie. Mais surtout, le réalisateur d'origine canadienne utilise ses références cinématographiques au service de son film et de son histoire, et non l'inverse comme on peut le lire dans beaucoup de critique, qu'elles soient des spectateurs ou de la presse.

    Oui les références sont très nombreuses. De ces collaborations avec Nicolas Winding-Refn il en ressort un aspect chromatique particulier et une violence volontairement montrée. La teinte violette qui accompagne l'ensemble du film est superbe. Pour les couleurs de son film, Ryan Gosling réutilise le superbe éclairage aux néons comme on pouvait le voir dans « Only God Forgives ». Une particularité qui ne plaira surement pas à tout le monde. Autre collaboration de Gosling, celle avec Derek Cianfrance. De cette collaboration Gosling récupère la façon de filmer et aussi la photographie particulière des films de l'américain. Ryan Gosling nous gâte avec des plans particulièrement beaux de par leurs couleurs originales dans l'esprit fantastique, et de par des mouvements de caméra appréciables. Des travellings pour suivre les personnages dans cette ville meurtrie ou pour filmer le peu de paysages qu'il reste dans le Détroit du canadien. Autre référence incontestable mais qui ne se limite pas à l'aspect graphique : le cinéma de David Lynch. Le monde du rêve, l'inexplicable, le fantastique, l'érotisme, les sens, que des thèmes chers au réalisateur de « Mulholland Drive » et « Lost Highway » entre autres. Comme Lynch, Ryan Gosling fait un film hypnotique, contemplatif, où les émotions sont mise en avant de façon constante. Ryan Gosling arrête sa référence là où Lynch poussait le rêve jusqu'au cauchemar (« Mulholland Drive », « Lost Highway » ou encore son dernier « Inland Empire ») pour finir sur une note plus réaliste, plus joyeuse mais pas moins géniale.

    La suite sur Critikciné
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Pour son premier film, Lost River, Ryan Gosling laisse émerger cette sensibilité à fleur de peau qu’il laissait poindre en tant qu’acteur. Film onirique sur fond de crise financière, portrait d’une Amérique fantomatique, Lost River sublime ses personnages et ses acteurs tout en mettant en lumière la folie et la dureté d’un monde devenu inique.

    A Lost River, petite ville surendettée aux États-Unis, la famille de Bones (Iain De Caestecker) est la dernière a resté. Ce dernier envisage de la quitter à son tour s’il arrive à réparer sa voiture. À cet effet, il récolte du cuivre dans les maisons abandonnées, s’attirant les foudres d’un caïd local, Bully (Matt Smith). Pendant ce temps, Billy (Christina Hendricks qui rayonne ici autant qu’elle est transparente dans Dark Places), sa mère, tente de joindre les deux bouts en acceptant de se produire dans un cabaret sur les conseils de son banquier, Dave (Ben Mendelsohn que l’on a vu dans Exodus : Gods and Kings). En face de chez eux, leur jeune voisine, Rat (Saoirse Ronan, remarquée et remarquable dans The Grand Budapest Hotel et Byzantium) se débrouille tant bien que mal avec sa grand-mère, Belladonna (Barbara Steele).

    La première claque qui vous saisit à la vision de Lost River est cette photographie chimérique et l’abondance de plans qui, bien que s’intégrant parfaitement à l’histoire, semble issue de rêves délirants. Ou plutôt d’un cauchemar bien réel, celui d’une Amérique sinistrée par la volonté macabre de quelques traders mal intentionnés.Cette petite ville concentre en son sein, tous ce que le capitalisme a de plus nauséabonds. Ayant pressé jusqu’à la moelle, les épargnes des petits travailleurs et de la classe moyenne, voilà que le système qui leur promettait, en échange de leur fidélité, sécurité et bien-être, les abandonne. C’est ainsi, qu’à l’image de Détroit, dont s’est inspiré Ryan Gosling, Lost River est une ville morte ne collectionnant que les commerces et les immeubles à l’abandon.Sans verser dans un délire post-apocalyptique, Gosling met en place un univers angoissant, où les immeubles brûlent, s’écroulent d’eux-mêmes ou sont détruits et où les services publics ont déserté, laissant s’installer définitivement une loi du plus fort qui prévalait déjà auparavant mais dans l’ombre feutrée des bureaux de Wall Street. Avec maestria, aidé par la musique toute carpentienne de Johnny Jewel, le jeune réalisateur décrit cette petite mort de la civilisation qui n’a pas fini de nous révéler ces plus terribles travers endogènes. Mais si le macrocosme dans lequel évolue les personnages de Lost River est un terrible cauchemar oppressant, nos héros du quotidien que sont Billy, Bones, Belladonna et Rat sont semblables à des créatures magiques venues réenchanter ce triste monde.

    L’écriture confine au génie, nous faisant redouter le pire pour laisser éclore l’espoir le plus radieux. Billy est la figure même de la mère courage, vivant jusque dans sa chair l’imposture criante du marché pour lequel le corps de la femme est une marchandise comme une autre. Le cabaret où elle travaille n’est rien d’autre qu’une analogie sur la morbidité malsaine d’un système avilissant tout ce qui est pur. Bones, ne cédant pas aux sirènes de la facilité, tente de conserver son honnêteté et sa droiture là où Bully choisit clairement de reproduire en miniature l’ordre établi. Quelle différence y’a-t-il, fondamentalement, entre les petits caïds de nos rues et ceux de la finance ? L’argent sale revient toujours dans les mêmes mains et les codes moraux, cyniques et iniques qui les régissent, sont les deux faces d’un même miroir. Il n’y a qu’à comprendre cette maladie infantile du Hip-hop qu’est le « rap game » pour s’en convaincre. Puis, il y a Rat, solaire et superstitieuse, qui introduit une part de fantastique dans le scénario et introduit une quête fantasmagorique que finit par accepter Bones. Et enfin, Belladonna, symbole d’une qualité inviolable de l’humanité, sa capacité à aimer. La pauvre femme revoit en boucle la vidéo de son mariage. Son mari, bien avant la grande catastrophe économique fut une victime anonyme de conditions de travail déplorable sur le chantier du lac artificiel qui donna son nom à Lost River.

    Photographie sublime, scénario touchant, musique intrigante, acteurs fabuleux, Lost River est une des plus belles pellicules de ce début d’année. Sur la forme comme sur le fond, Ryan Gosling réussit un coup de maître, un long-métrage sensible et harmonieux. Lost River éclaire autant la noirceur du monde qu’il irradie de beauté les âmes perdues qui le peuple.

    Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2015
    J'ai eu du mal à comprendre ce film. En plus, la mise en scène est limite, des passages assez durs, crus...Les paysage sont beaux, les acteurs sont beaux, la lumière est belle. mais alors la mise en scène, et le scénario, tout ce qui doit être tenu par un réalisateur... lasse tomber ! Un film contemplatif par moments, mais inutile en sortant du cinéma. Un film exigeant, à ne pas y aller avec pop corn et copine... Pas divertissant et plutôt broie du noir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Film sans vraiment de fond d'histoire, pas mal de longueurs. Assez déçue.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Gosling situe son histoire dans une Amérique post crise des subprimes où les villes sont fantômes et les maisons sont brûlées (on voit beaucoup de choses brûler dans ce film). Tout cela est filmé à Détroit, ville traduisant bien la chute d’un empire auparavant prospère. Chacun essaye de s’en sortir comme il peut : supplier le banquier et se retrouver à faire un job pas très classe (au summum du glauque mais pas de spoiler), s’attirer des ennuis en essayant de voler le caïd du coin, ou lutter contre des moulins à vent en essayant de briser “une malédiction”. Mais on s’aperçoit rapidement que l’histoire est très décousue. On a du mal à comprendre où il veut nous emmener. Ce film est censé être un conte pour adulte, un “Dark Goonies” selon Gosling, mais malheureusement on ne retrouve pas cet esprit ici. Les adolescents sont peut-être trop vieux pour se raccrocher à cette idée de ville maudite. (Lire la suite sur le blog)
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Cajolé dans l'ambre pimpante de l'œuvre première, Ryan Gosling délivre avec Lost River un morceau fantasque de cinéma expiatoire, aussi personnel que distant. Kaléidoscope de quêtes tragi-oniriques, entre amour, fortune et exorcisme, le film se révèle comme un objet ouaté, désincarné, la narration perturbante et lymphatique nous enfermant aux côtés de ses personnages perdus dans cette ville de Lost River, halo coagulé tel une cité immergée. Blindé de références éparses tel un spectre de Refn couplé à un zombie gothique, le métrage parvient pourtant à creuser son identité, macabre, urbaine, flottante, dont les expérimentations hasardeuses du cadre et du montage ne parviennent jamais à rendre hommage au travail fantastique de la photographie. De la contemplation du flux aux exaspérations de ses balafres, il est complexe de se laisser totalement inonder dans l'expérience Lost River, moins exigeante que provocante. Coquille vide ou prouesse subjective, le premier film de Gosling ne sait sur quel pied danser mais à le mérite indéniable de laisser un goût différent dans l'âme de chaque spectateur, capable d'ouvrir ses portes iodées à qui veut bien y entrer.
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