Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
moket
541 abonnés
4 349 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 18 juin 2016
Visuellement somptueux et doté d'une BO magnifique, le film est un peu trop bancal, trop contemplatif et se regarde trop le nombril... Gosling applique sa recette mais l'on voit mal où il veut aller : écrasé par ses influences, il oublie d'y mettre sa personnalité et son film ressemble finalement à un catalogue (très beau) qui peine à susciter l'émotion.
Gosling propose une oeuvre presque expérimentale à la fois étrange, déroutante, captivante, avec une esthétique visuelle évidente. toutefois, la promesse du scénario n'est pas là au final et nous laisse sur notre faim.
Après avoir fait ses armes dans l'écurie Disney et explosé aux yeux du public dans “Drive”, Ryan Gosling se lance dans la réalisation. La présentation de son film au festival de Cannes n'avait pas réellement soulevé l'enthousiasme des critiques. Personnellement, je vais malheureusement faire chorus avec cette déception. Si la bande-annonce était intrigante avec un univers visuel intéressant, le long-métrage, lui, ne transforme pas cet essai. En fait l'esthétique du film, crépusculaire, dans cette ville fantôme où vivent des êtres à l'excentricité proche de la folie rend le film froid, dépressif et franchement lourd à regarder. Si formellement, l'acteur, maintenant réalisateur, montre une belle maîtrise avec des cadrages, des travellings, etc..., très créatifs, il le fait de façon trop appuyée confinant à un maniérisme presque prétentieux. Las, côté scénario c'est beaucoup moins abouti et cette faiblesse narrative achève de donner un film très visuel, mais finalement un peu creux et pour tout dire presque ennuyeux. Franchement, passée la surprise de cet univers singulier et esthétiquement original, l'histoire se fait attendre et au bout d'une heure, le spectateur finit par se lasser de cette intrigue languissante et sombre. Pour un premier film, Ryan Gosling, n'a pas démérité, en tout cas du point de vue formel, mais il doit se souvenir qu'un bon film c'est avant tout, une histoire, une histoire, une histoire ! Un premier long-métrage visuellement bluffant, mais dont la beauté peine à cacher une vacuité dramatique qui donne un film au final ennuyeux. À voir cependant pour se faire son idée.
Lost River, le premier film de Ryan Goslin était attendu au tournant malheureusement le résultat est loin d'être à la hauteur des espérances. Si le film est absolument sublime sur le plan esthétique, le travail sur la lumière est remarquable (merci au chef opérateur de Spring Breakers et d'Enter the void). On est imprégné par la mise en scène même si le film, notamment sur le plan esthétique croule sous les références. On pense à Lynch, à Refn, à Argento mais aussi, dans une moindre mesure à Malick et à Harmory Korine (le côté Amérique profonde proche de Gummo). Le côté impersonnel du film, son côté récit initiatique un peu bouffi, ses personnages assez creux prouvent bien que le fond est parfois aussi important que la forme. Gosling ne raconte pas grand chose au final, son film est joli exercice de style qui se regarde sans déplaisir avec quelques idées brillantes spoiler: (les passages au théâtre du grand guignol) mais aussi un certain manque de rythme. Pas désagréable mais oubliable.
Ce premier film écrit et réalisé par Ryan Gosling est une histoire étrange où planent de sacrées influences cinématographiques. Le rythme est lent, l'ambiance se pose petit à petit. L'image est très travaillée et la musique parfaitement choisie. Le scénario oscille entre différents genres, c'est peut-être pourquoi on n'arrive pas complètement à entrer dans cet univers onirique, glauque, malsain et sanglant.
Ce premier film de Ryan Gosling n'est pas une réussite, bien au contraire. Il est difficile d'entrer dans le film il est encore plus difficile de rester concentrer à 100 % jusqu'à la fin. Le réalisateur avait de nombreux idées mais c'est dernières sont mal exploitées. C'est dommage.
Le premier long métrage de ryan gosling est intéressant. La mise en scène est soignée, les plans sont travaillés, musiques d'ambiance bien choisies , rien à dire au niveau des acteurs, et le scénario est intéressant. L'idée qu'une petite ville va bientot être recouverte par les eaux est originale, et recouvre de suspense toute l'histoire par cette ambiance pesante. Le problème est le style. L’influence du réalisateur comme drive , only gods forgive est flagrante : trop de style tue le style. Les scènes ne vont pas assez à l'essentiel est amènent rapidement un ennui certain. C'est beau, c'est sur, mais le rythme est plombé par cette envie de sublimer chaque plan.Idéal pour un court métrage ou un clip mais trop étouffant pour un long métrage. Un réalisateur à surveiller avec son prochain film pour s'assurer que son propre style a été trouvé et non influencé d'une manière si flagrante.
Bien sur c'est une caricature torturée, c'est sans doute bien abordée et salué favorablement par les pairs de Ryan Gossling mais moi j'ai envoyé de lui dire arrête de torturer et continue à être acteur.
Au coeur des Etats-Unis, dans une ville abandonnée, Billy élève seule ses deux fils. Pour payer les dernières traites de la maison, elle accepte de travailler dans un cabaret un peu particulier. De son côté, Bones, son fils aîné, explore une cité engloutie. Ryan Gosling nous conte une histoire complexe, ésotérique et gore, dans une ambiance de fin du monde. Si le scénario peut laisser perplexe, l'ambition est bien là et la qualité esthétique et de la mise en scène touche d'emblée. Un peu court pour passionner vraiment mais déjà pas si mal pour un premier film.
Un premier film bien curieux de la part de Ryan Gosling. L'inspiration de Nicolas Winding Refn est frappante en bien des aspects, l'ambiance, les "non dialogues", l'image ultra soignée de chaque plan... L'histoire est captivante malgré quelques longueurs il faut bien l'avouer. L’esthétique globale est superbe, tout comme le duo d'acteurs est attachant. Le film est a mi-chemin entre le rêve et le cauchemar mais nous transporte constamment dans un autre monde magique et maudit à la fois... Un film à voir tout de même.
Le voilà, le tant attendu premier film de Ryan Gosling en tant que réalisateur. Peu de communication, une histoire assez floue dans les pitchs présentés par la presse, et donc le spectateur ne sait pas à quoi s'attendre quand il entre dans la salle. Tout se passe dans une ville désertée par une grande majorité de ses habitants. Ne reste que les plus défavorisés, qui n'ont pas eu les moyens de fuir, et ceux qui ont tiré profit de la situation, par quelque moyen que ce soit. La famille de Bones, élevé par sa mère, est dans la difficulté, alors que personne n'a de travail et que la banque menace de mettre la main sur la maison suite à des échéances impayées. S'ensuivent alors des péripéties où à la fois la mère et le fils aîné se mettent en danger pour rapporter de l'argent dans le foyer familial. Les pastilles ont toutes quelque chose d'intéressant, mais il y a un grave manque d'unicité et de liant entre chacune d'entre elles, accompagnées d'un manque cruel de rythme. Les bonnes idées ne sont jamais vraiment traitées, et certaines d'entre elles, dont le village enfoui sous l'eau, auraient carrément pu être retirées, car n'ont aucun intérêt dans le film. On sent que sur la forme, Gosling a été énormément influencé par Nicolas Winding Refn, lui qui l'a révélé dans Drive. Au niveau esthétique, Lost River est bien plus proche d'Only God Forgives, avec sa tonalité bi-chromatique bleu et rouge. Le blondinet se cherche donc et n'a pas trouvé son identité. Le film est fouillis, inachevé, que ça soit sur le fond comme sur la forme, et ce malgré la présence d'un casting XXL. Seul Ben Mendelsohn, trop méconnu et sous-estimé du grand public, tient correctement son rôle d'éternelle crapule. Hélas, ça ne suffit évidemment pas.
Même si l'univers fourmille de bonnes idées et si les personnages ne laissent pas indifférent, Lost River cumule les petites imperfections, que ce soit en terme de rythme ou de narration. Ryan Gosling montre cependant un certain savoir-faire, ce qui laisse présager de bonnes choses pour la suite. Un coup d'essai mitigé mais prometteur!
Ryan Gosling veut faire du David Lynch! J'avoue il s'est appliqué, le film est beau, la b.o sonne (Glass Candy, etc). Mais ça reste trop soft, l'histoire aurait pu être cool si il avait mis un peu plus de folie :/ Encouragement...
Bien, mais un peu soporifique. Il faut dire que l'ambiance, ou le rythme est le pendant du jeu de Ryan Gosling, du moins de ces derniers rôles. C'est le chant grégorien du cinéma. Mais la lumière est assez mise en avant. Elle participe activement à l'ambiance. On penserait presque à du cinéma indépendant. Au final c'est bien fait mais de là à le revoir, j'aurais besoin de courage.
Ryan Gosling nous présente son premier long métrage, Lost River. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’est appliqué. Doté d’un esthétisme certain, la photographie est signée Benoît Debie, ce film nous raconte l’histoire de la famille de Billy qui tente de survivre, tant bien que mal, dans une ville abandonnée des États-Unis, une ville fantôme. Je dirais que cinématographiquement parlant, si vous avez déjà vu Drive et The Place Beyong the Pines, Lost River n’est pas très surprenant. En revanche, l’histoire aux allures de freak show est vraiment intéressante. Je pense d’ailleurs que le film aurait gagné en qualité, si M. Gossling avait mis moins d’énergie dans l’esthétisme et un peu plus dans l’exploitation de cette histoire au gout fantastique. Ceci étant dit, Lost River demeure un très bon premier film. NB. Johnny Jewel signe une nouvelle fois, une très bande son.