Ce film qui relate l'histoire plutôt simple mais assez plausible d'une femme dont le statut change pour cause de retraite, à un moment assez pénible de sa vie (perte d'une amie), se laisse regarder tranquillement. Malheureusement il est desservi par le jeu absolument ridicule de Fanny Ardan qui, avec un total manque de naturel, visiblement se croit dans une tragédie, peut être dans Racine ou dans Corneille. Son attitude au début dans le club de loisir qu'elle souhaite intégrer est absolument grotesque. On n'imagine absolument personne avoir ce genre de réactions face à des activités qu'elle a choisies. En revanche les 2 protagonistes masculin sont eux, très justes.
Démone de midi Malgré un début, un milieu et une fin sans surprise mais où tout est abordé avec justesse, voici un bon film joliment interprété qui nous confirme s'il en était besoin qu'il est bien illusoire de refuser le réel ou que la révolte quelque soit son mode comme sa nécessité parfois doit finir par être dépassée pour accepter dans la joie le plaisir simple de se retrouver
Les Beaux Jours, le nom du club pour retraités, dans lequel Fanny Ardant va à reculons, car elle n'accepte pas que sa carrière professionnelle puisse s'arrêter et que l'heure de la vieillesse et de l'inactivité puisse arriver. En cela, le film est intéressant, car il aborde les affres de l'heure de la retraite où les repères du quotidien se retrouvent bousculés, où le temps dont on dispose semble infini et difficile à occuper. Réflexion intéressante également sur l'amour en déclin ou plutôt les relations amoureuses transformées dans le couple au fil du temps, quand la passion ne règne plus... Fanny Ardant est solaire, le rôle de branleur adolescent attardé de Laffitte sans grand intérêt (comme souvent d'ailleurs), l'histoire adultérine peu intéressante et crédible. De beaux plans, pour un film somme toute classique.
Caroline dentiste ayant pratiqué son art avec son mari Philippe et récemment retraitée, s'ennuie ferme tout au long de la journée. Ses filles lui offrent un coffret découverte dans une association de retraités «LES BEAUX JOURS» Caroline s'y rend sans conviction et fait la rencontre de Julien jeune encadrant informatique.
Julien est un séducteur volage et Caroline se découvrant une âme d'adolescente mièvre tombe sous le charme et craque pour Julien dont la vie est à l'opposé de celle de la bourgeoise rangée et coincée qu'elle est.
Caroline connaît une nouvelle jeunesse qui lui fait tourner la tête dans les bras de son jeune amant alors que Julien garde le contrôle de la situation…
Le film raconte avec délicatesse et légèreté cette histoire d'amour pas simple dont l'héroïne est une actrice qui se fait rare au cinéma .
Marion Vernoux réalise ce film sur la crise de la soixantaine avec délectation tout en évitant le cliché de la couguar et du jeune éphèbe et nous entraîne dans une folle tempête de l'amour qui mérite d'être vécue. Les trois acteurs principaux sont excellents et la lumière de l'histoire illumine Dunkerque et sa région où le film est tourné...
J'ai hésité entre bien et très bien pour ce film qui a de nombreuses qualités : une pléïade d'acteurs formidables, avec en tête une Fanny Ardant solaire et étonnamment rock'n'roll, un scénario provocant dans son approche (pas toujours fine, mais plutôt drôle) de l'après vie professionnelle, une ballade amoureuse très crédible entre 2 personnages qu'un certain mal de vivre va rapprocher en dépit de leur différence d'âge... Mais il manque un petit quelque chose pour faire de ce film un vrai bon film, une espèce de raideur dans la mise en scène qui bride l'émotion et le maintient toujours à la surface de sentiments qui à force d'être suggérés sont un peu anesthésiés et m'ont laissée sur ma faim...
J’ai vu le film « Les beaux jours», une parenthèse dans la vie d’une retraitée.
Les beaux jours racontent l’histoire de Caroline interprétée par Fanny Ardant, nouvellement retraitée et ayant perdu sa meilleure amie. Pour lui changer les idées, ses filles lui offrent un «pack découverte» dans le club de retraité ou elle découvrira de nouvelles relations et un tout jeune amant.
L’histoire est aussi simple que cela et le talent de Marion Vernoux est de nous dresser une série de portraits de retraités vigoureux. Le casting de la comédie est excellent : Patrick Chesnais est le mari- cocu, Laurent Lafitte la jeune parenthèse amoureuse, Jean-François Stévenin, Fanny Cottençon, Catherine Lachens complètent la bande de nouveaux amis.
Fanny Ardant, en séductrice sans le vouloir elle est toujours un plaisir à retrouver, bien qu’on ait un peu de mal à l’imaginer en dentiste fugueuse. Etonnamment transformée en bonde et vêtue exceptionnellement d’un blue-jean et d’une chemise à carreaux, ce rôle dépeint une nouvelle silhouette à cette actrice, moins sophistiquée, et glamour qu’à son habitude. Toutefois la relation amoureuse démarre très rapidement, malgré tous les charmes de Fanny Ardant ici plus au naturel, on sent bien que le développement de l’histoire n’est pas la priorité du scénario. Il faut mieux ici se laisser bercer par les personnages, suivre les aller-retour de Caroline le long de la plage, comme un vague de fraicheur et se laisser conter fleurette en SMS vulgarisé.
Je décrète que ce film est touchant! Donc âme sensible, ne pas s’abstenir…
Non je n’ai pas le monopole de la sensibilité, et je comprend très bien qu’on puisse ne pas rentrer dans ce film bourré, comme Fanny Ardant quand la cinéaste veut la désinihber, de charme, comme Fanny Ardant quand elle n’est pas saoule.
« Les beaux jours » ce n’est pas exactement ce que vous croyez. Jolis mots pour dire le temps qu’il reste, le temps qu’on a enfin pour nous avant de ne plus en avoir du tout. C’est une rencontre avec des endroits: le Nord et la ville de Dunkerque, un foyer de retraités et des acteurs trop peu mis en évidence qu’on retrouve avec joie. Si Laurent Lafitte trouve enfin un rôle à sa portée, après ses prestations calamiteuses dans « Les petits mouchoirs » notamment, Patrick Chesnais est parfait de simplicité, Fanny Cottençon, Jean-François Stévenin et Marie Rivière – vive Rohmer! – dans des rôles doux sont idéaux et on aimerait les cotoyer davantage, qu’ils aient même une importance et une épaisseur supplémentaires…
Les beaux jours. Titre savamment choisi pour nommer une maison de retraite, théâtre de la rencontre des deux rôles phares du film et pour dépeindre la période pendant laquelle ces deux-là vont se chérir dans une brume de culpabilité. Marion Vernoux rendrait presque la ville de Dunkerque glamour en montrant sa plage au soleil tombant élégamment arpentée par une Fanny Ardant solitaire et rêveuse. Le choix des acteurs pour narrer cette idylle inattendue est finement pensé. D'abord le tandem réunissant Laurent Lafitte et Fanny Ardant fonctionne superbement, lentement et sensuellement. Lui dans son rôle de séducteur, prof d'informatique pour seniors rattrapés par le modernisme, un peu désabusé par la quarantaine qui pointe et elle, ancienne dentiste, attristée par la récente perte de sa meilleure amie et par son entrée dans le monde des retraités. Patrick Chesnais lui aussi, semble s'amuser dans son rôle de dentiste, un de plus, qui mène une vie sociale intense, comme pour ralentir le temps et qui, inconsciemment, délaisse son épouse, dont le temps libre nouvellement installé laisse une porte grande ouverte à toutes les libertés. Et puis comment ne pas rester interdit devant l'élégance qui accompagne Fanny Ardant, dans ses sourires, dans ses silences, dans cette timidité qui lui donne finalement cette assurance propre à elle seule. Tendre, teintée de beaucoup d'humour; surprenante, comme notamment l'apparition furtive de la craintive romancière Claire Castillon, cette comédie émeut, emporte le spectateur dans une sorte d'appétissante indiscrétion et choque avec distinction.
scenario commun , Fanny Ardent comme d'habitude colle parfaitement au rôle , de plus elle fait bien passer cette angoisse de passer de la vie active a la retraite.
D'un scénario malheureusement trop caricatural, à peine dégrossi et, convenons-en, parfois bien peu réaliste, Fanny Ardant, actrice toujours exceptionnelle, Patrick Chesnais et Laurent Lafitte font un film ultra-sensible et une comédie tendre et réussie, tournée avec délicatesse. Au delà, ces trois personnages plantent un des décors de la société d'aujourd'hui. Ils nous renvoient, chacun à sa manière, la question de nos modes de vie, de nos buts, de nos ambitions, du sens que nous savons ou non donner aux jours qui s'enfuient.
Les trois acteurs principaux sont bons. Le scénario est plus ou moins intéressant qu'un téléfilm d'après-midi. Petit "hic", les références "jeune" de Laurant Lafitte, n'y avait-il aucun vrai "jeune" pendant l'écriture des dialogues ? A 40 ans, écrit-on encore ses messages "texto" comme ça ? Ou les incohérences des répliques de Laurent, une fois encore, sur les technologies actuelles... Bizarre.... mais à voir quand même.
Presque déçu vu les critiques... Le film n'est pas nul attention mais bon ça ne casse pas trois pattes à un canard. C'est le scénario qui n'est pas à la hauteur. Laurent Lafitte joue bien son rôle, tout comme Ardant et Chesnais mais ça manqué de rythme, d'originalité.... Bref un air de déjà vu.