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gemini-hell
26 abonnés
395 critiques
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2,0
Publiée le 8 juillet 2013
Tout est factice, aseptisé et désespérément sage dans cette réalisation de Marion Vernoux à tel point que l’on ne s’intéresse pas vraiment aux échappées sentimentales de son héroïne fraîchement retraitée, Caroline. En dépit de quelques bonnes répliques, de la belle lumière du Nord et de quelques seconds rôles sympathiques qui permettent de revoir des actrices devenues rares au cinéma (Cottençon, Lachens, Rivière), on reste en permanence en surface de ce récit.
Il faut évacuer l’esprit cougar qui ne fait qu’effleurer un film principalement consacré à son actrice vedette Fanny Ardant, qui passe effectivement avec superbe l’âge de la soixantaine. Mais l’histoire peine à se ressourcer, et la réalisation en pâtit. Pour une scène sublime autour de Marivaux, que de platitude…. Pour en savoir plus
Ce film vaut pour l'interprétation mélancolique et très juste de Fanny Ardant, des méandres du cœur et des derniers soubresauts du désir qui assaillent une femme qui arrive à l'âge où les conventions sociales voudraient la conduire au renoncement. Patrick Chesnais nous offre en parallèle, une composition très juste du mari trompé mais en même temps lucide et désabusé. Pourtant, ce film qui visite quelques beaux paysages de la mer du Nord en accord avec cet hiver de la vie que constitue la fin de la "vie active", explore une telle masse de clichés qu'on finit par douter de l'intelligence du scénario. La retraite doit-elle rimer avec pâte à modeler, yoga ou club de vieux ? Le portrait du séducteur n'est-il pas un peu trop caricatural pour donner de la crédibilité à cette liaison adultère ?
Plutôt déçu par ce film, les scènes sont souvent longues et traînent. L'histoire et le sujet sont plus ou moins intéressants mais mal mis en valeurs à mon goût. Il est même parfois impossible de comprendre ce que disent les personnages, l'actrice principale en particulier. Je n'ai absolument pas accroché a la personnalité, et au jeu d'acteur de cette femme.
Certes, c'est très bien joué, et Fanny Ardant est magnifique dans ce rôle de femme un peu perdue, qui croit retrouver le goût de la vie dans la relation qu'elle entretient avec un jeune homme de l'âge de ses enfants... Mais l'histoire est plate, convenue, et on s'ennuie un peu (ou peut-être que je ne suis pas de la génération ciblée par ce film).
Les seuls atouts de ce film sont Fanny Ardant et le scénario. La différence d'âge entre un homme et une femme surtout quand la femme a 20 ans de plus. Mais la réalisation est assez catastrophique. Les personnages boivent, encore et toujours. Je me suis demandée à quoi ça servait. Quant au mari interprété par Patrick Chesnais, il est d'un mou, quasi transparent. Dommage, il y avait autre chose à faire sur ce thème.
quel ennui ! et quelle prétention dans la réalisation. Fanny Ardant surjoue, les scènes au club de retraite sont stupides et peu crédibles, improbables.
Ce film plaira sûrement aux futures sexagénaires féminines qui se reconnaitront et rêveront peut être à cet amour post ménopause mais réjouira sans doute assez peu ceux qui comme moi risquent de s'ennuyer à voir les états d'âme de Fanny Ardent qui dit oui, qui dit non, mais en fait si quoique.... Je ne dévoilerai pas la fin même si rien de d'exceptionnel...
Fanny Ardant n'est pas dans son meilleur role, moins raffinée. Une histoire sur les amours sans principes, la vieillesse et le quotidien.... Un film superficiel, limite pathétique sur une femme insouciante du mal qu'elle genère autour d'elle, aveuglée par sa soif de vivre une jeunesse passée et éteinte.
Un film que l'on regarde sans déplaisir avec une thématique assez peu souvent traitée : la crainte de vieillir, de s'assagir et de disparaître aux yeux des autres. C'est dans le regard de Laurent Lafitte en l'occurence que le personnage de Fanny Ardant retrouve sa place, et on y croit malgré tout tant il se révèle juste et naturel. Le problème pour moi a été le jeu de Fanny Ardant qui, si elle reste toujours aussi belle, semble déclamer son texte dans un murmure affecté parfois inaudible lui donnant un air hautain et impassible. Et c'est précisément ce qui manque au film : un vrai élan des personnages qui emporterait le spectateur dans son sillage. On reste un peu sur sa faim.
Des acteurs charismatiques, une héroïne qui se cherche, confrontée à ses premières heures de retraite. Le fait de situer ce film dans cette période charnière et d'en dérouler une partie dans un club de jeunes retraités est la seule originalité du film. Pour le reste, il s'agit d'un triangle amoureux entre une épouse désoeuvrée, un mari bourru absent, et un amant jeune mais voyant d'autres femmes. C'est assez banal donc on oubliera vite ce film distrayant sans plus.
Seule la lumière sur la mer du Nord vient enluminer une liaison septentrionale peu éclairée entre une sexagénaire un peu perdue et un trentenaire passablement frivole. La voix chaloupée, la présence intrigante et théâtrale (habituelle !) de Fanny Ardant se répandent sur le môle face à la mer. Sous des accents de modernité, l’histoire divague avec indolence entre échanges de SMS assassinant la langue de Molière et moments béats et somme toute assez banals. Les beaux jours sont ailleurs. La photographie est, par contre, plutôt réussie et joue avec les douces et profondes lueurs du Nord.