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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 septembre 2013
Jolie travail d'actrice, mais tout semble bizarrement faux dans cette histoire et beaucoup trop sage. Finalement, on reste constamment en surface de ce film.
C'est un beau et bon film qui se laisse regarder facilement, une certaine ambiance mélancolique règne tout au long du film.. On se glisse dans la peau, de cette merveilleuse actrice.. On regarde, on admire avec un sourire béant jusqu'à la fin. Néanmoins, la manière dont né le début de l'histoire des deux amants est très peu crédible puisque qu'elle a lieu beaucoup trop tôt, il aurait fallu un peu plus rechercher, développer. Mais ce petit détail s'envole vite avec les péripéties qui suivent. Les images sont belles, les seconds-rôles bien joués, la bande-son très douce. Il n'y a, à première vue, pas grand chose qui se passe dans ce film, mais en y réfléchissant, l’héroïne du film atteint son but, c'est-à-dire trouver son bonheur, vivre paisiblement ses derniers jours, grâce notamment à "beaux jours", un centre pour personnes âgées. Quant à l'amant je l'ai trouvé un peu immature, gamin, ce protagoniste aurait pu être plus travaillé, le cinéaste est tombé dans le piège des clichés malheureusement. Pour conclure, ça reste quand même, d'après moi, un film très doux, charmant à regarder.
Caroline dentiste ayant pratiqué son art avec son mari Philippe et récemment retraitée, s'ennuie ferme tout au long de la journée. Ses filles lui offrent un coffret découverte dans une association de retraités «LES BEAUX JOURS» Caroline s'y rend sans conviction et fait la rencontre de Julien jeune encadrant informatique.
Julien est un séducteur volage et Caroline se découvrant une âme d'adolescente mièvre tombe sous le charme et craque pour Julien dont la vie est à l'opposé de celle de la bourgeoise rangée et coincée qu'elle est.
Caroline connaît une nouvelle jeunesse qui lui fait tourner la tête dans les bras de son jeune amant alors que Julien garde le contrôle de la situation…
Le film raconte avec délicatesse et légèreté cette histoire d'amour pas simple dont l'héroïne est une actrice qui se fait rare au cinéma .
Marion Vernoux réalise ce film sur la crise de la soixantaine avec délectation tout en évitant le cliché de la couguar et du jeune éphèbe et nous entraîne dans une folle tempête de l'amour qui mérite d'être vécue. Les trois acteurs principaux sont excellents et la lumière de l'histoire illumine Dunkerque et sa région où le film est tourné...
"Les beaux jours" est l'adaptation d'un roman de Fanny Chesnel joliment titré "Une jeune fille aux cheveux blancs". Ce titre-là avait le mérite de faire comprendre le paradoxe sur lequel le film est basé : la blonde(!) Fanny Ardant vient de prendre sa retraite mais a encore un cœur d'adolescente, prompte à s'enflammer lorsqu'un jeune garçon lui "fait du gringue" - comme on dit quand on a 50 ans passés ! Elle fréquente les "Beaux jours", le club de retraités où ses enfants, pensant bien faire, l'ont inscrite. Mais elle s'y intéresse moins aux cours d'informatique qu'au bel informaticien qui les dispense. Fanny Ardant croqueuse de jeunes hommes ? Sûrement pas. On ne saurait reprocher à Marion Vernoux, cinéaste autrement plus subtile, de surfer sur la mode racoleuse de la cougar, comme l'avait fait récemment le très évitable "20 ans d'écart". Son personnage est une belle femme toujours très séduisante, pas malheureuse en ménage. Mais la retraite qu'elle a prise sur un coup de tête a sonné trop tôt. Elle ne sait que faire du reste de sa vie. Elle ne veut pas jouer le rôle de grand-mère qui lui est assigné par ses filles et leurs bébés. Une fois encore (la dernière peut-être ?) elle a envie de se laisser emporter par la passion. Tout en gardant la suprême délicatesse de savoir se retirer avec élégance le moment venu. De Madame Ardant on n'en attendait pas moins ...
J'ai failli partir au bout d'une demi heure, tellement c'était prévisible. Fanny Ardant plus bourgeoise, évanescente, détachée que jamais m'évervait au plus haut point. Le personnage de Laurent Lafitte est à l'opposé très creux, très terre à terre. Et puis finalement quelques échanges intéressants avec son mari entre autre. Enfin ça reste un film pas terrible.
Je me suis ennuyée au cours de ce scénario fade et curieusement joué, sauf pour le mari cocu, P. Chesnay dans ce drôle de film où je n' ai pas eu l' impression d' être au cinéma. On attend la fin bien sagement dans son fauteuil pour dire ouf en sortant.
Ce film est nul ! Le rôle de Fanny Ardent est celui d'une retraitée qui croit avoir 20 ans et qui se comporte comme une gamine qui se prend pour le centre du monde en regardant sans cesse son nombril et celui de son amant (pour ne pas dire un peu plus bas). Son mari fait bien de se casser. Seul problème, il la reprend! Bon courage pour accepter de vivre avec cette nana qui ferait mieux de s'occuper de ses enfants et petits enfants. Les années passent et il faut savoir vivre avec.
Le thème du passage de la vie active à la retraite est intelligemment abordé. Le film montre bien les questions et les remises en cause qu'un tel passage engendre. Patrick Chesnais joue merveilleusement bien. Il est très crédible et touchant à la fois. Je n'ai pas trouvé la chute crédible / réaliste mais cela ne change au fond rien à la qualité d'ensemble du film et à ce qu'il nous montre. A voir, surtout quand on a plus de cinquante ans.
Les beaux jours.. de la retraite! lorsqu'une retraitée reprend vie suite à de gros chamboulements dans sa vie... ça peut aussi se passer comme ça! le film traite un vrai cas de société et c'est drôle, piquant, réel, réfléchi ... et parfois un peu poussé.. cette rencontre de 2 être aux antipodes de génération, de quotidien, de mode de vie! un très bon moment et... Quel acteur!!!
J'ai passé un très bon moment en regardant ce film. Très beaux acteurs. Un Laurent Laffite remarquable. Fanny Ardant sublime et Patrick Chesnais magnifique. Un film au charme subtil et a la psychologie complexe. Très belle photo. Promis j'irai à Dunkerque. À voir .
Extrêmement déçue par ce film que je trouve AFFLIGEANT.... Fanny Ardant avec son faux air de Brigitte Bardot est on ne peut plus coincée, essayant vainement de donner de la profondeur à des dialogues plats. On se demande qui l'a habillée car elle est la plupart du temps boudinée dans une jupe trop serrée accompagnée d'un pull en jacquard qu'il est difficile de faire plus ringard. Ne parlons pas de sa chemise de nuit bleu ciel à dentelle ! Les poncifs abondent : les sexagénaires sont forcément incapables de se servir d'un ordinateur, les personnes et les activités du club sont stéréotypées. Pas d'élan, pas de folie, la bourgeoise (qui pense avant tout à elle et pas à préserver les autres) dicte ses règles : l'amour dans le noir, attention au qu'en dira-t-on... On se demande bien ce que ce pauvre Laurent Laffite vient faire là. J'ai failli partir au bout d'un quart d'heure et je suis restée en espérant que ça s'arrange... Je suis d'accord avec un des commentaires, seul Patrick Chesnais tire son épingle du jeu et réussit à mettre un peu d'émotion dans ce navet. Vraiment très déçue par Fanny Ardant !