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Un visiteur
3,0
Publiée le 3 novembre 2014
Laurent Lafitte fait revivre « Les beaux jours » d’une Fanny Ardant blessée par la vie et au crépuscule de sa vie sexuelle et sentimentale. Marion Vernoux donne un coup de jeune à une Maud subtilement distillée par la caresse d’un mot ou d’une caméra. Lafitte, ardent et subtil, enivre Fanny de châteaux et de passion imprudente tandis que le Chesnais souffre comme un vieux pied de vigne.
Je ne peux être impartial s'agissant d'un film ayant Fanny Ardent dans son casting... Une belle histoire, racontée avec subtilitée et bien bercée avec la voix jouissive et orgasmique de l'hardente Fanny.
Les Beaux Jours, le nom du club pour retraités, dans lequel Fanny Ardant va à reculons, car elle n'accepte pas que sa carrière professionnelle puisse s'arrêter et que l'heure de la vieillesse et de l'inactivité puisse arriver. En cela, le film est intéressant, car il aborde les affres de l'heure de la retraite où les repères du quotidien se retrouvent bousculés, où le temps dont on dispose semble infini et difficile à occuper. Réflexion intéressante également sur l'amour en déclin ou plutôt les relations amoureuses transformées dans le couple au fil du temps, quand la passion ne règne plus... Fanny Ardant est solaire, le rôle de branleur adolescent attardé de Laffitte sans grand intérêt (comme souvent d'ailleurs), l'histoire adultérine peu intéressante et crédible. De beaux plans, pour un film somme toute classique.
Je décrète que ce film est touchant! Donc âme sensible, ne pas s’abstenir…
Non je n’ai pas le monopole de la sensibilité, et je comprend très bien qu’on puisse ne pas rentrer dans ce film bourré, comme Fanny Ardant quand la cinéaste veut la désinihber, de charme, comme Fanny Ardant quand elle n’est pas saoule.
« Les beaux jours » ce n’est pas exactement ce que vous croyez. Jolis mots pour dire le temps qu’il reste, le temps qu’on a enfin pour nous avant de ne plus en avoir du tout. C’est une rencontre avec des endroits: le Nord et la ville de Dunkerque, un foyer de retraités et des acteurs trop peu mis en évidence qu’on retrouve avec joie. Si Laurent Lafitte trouve enfin un rôle à sa portée, après ses prestations calamiteuses dans « Les petits mouchoirs » notamment, Patrick Chesnais est parfait de simplicité, Fanny Cottençon, Jean-François Stévenin et Marie Rivière – vive Rohmer! – dans des rôles doux sont idéaux et on aimerait les cotoyer davantage, qu’ils aient même une importance et une épaisseur supplémentaires…
Un film que l'on regarde sans déplaisir avec une thématique assez peu souvent traitée : la crainte de vieillir, de s'assagir et de disparaître aux yeux des autres. C'est dans le regard de Laurent Lafitte en l'occurence que le personnage de Fanny Ardant retrouve sa place, et on y croit malgré tout tant il se révèle juste et naturel. Le problème pour moi a été le jeu de Fanny Ardant qui, si elle reste toujours aussi belle, semble déclamer son texte dans un murmure affecté parfois inaudible lui donnant un air hautain et impassible. Et c'est précisément ce qui manque au film : un vrai élan des personnages qui emporterait le spectateur dans son sillage. On reste un peu sur sa faim.
Comédie attendrissante et sincère, Les Beaux Jours s’avère un succulent divertissement pour celles et ceux qui se laisseront charmer par cette idylle naissante. Une belle ode à l’amour, un vibrant hommage à la vie.
Un film bien écrit, qui nous concerne tous, le trio Fanny Ardent, Laurent Lafitte et Patrick Chesnais fonctionne bien, mention spéciale à Fanny Ardent que j'ai beaucoup aimé dans ce rôle de la jeune retraitée qui d'abord se morfond puis décide d'en profiter. Un bon moment.
Aucun intérêt : aucun point de vue, aucun rythme et Fanny Ardant, de tous les plans, qui traine sa voix éthérée et à peine audible et son mal-être de jeune retraitée d’images en images. Foufffffff !
Joli moment passé avec ce film, Fanny ardant y est pour beaucoup, une actrice formidable et qui a gardé sa beauté. L'histoire quant à elle est prenante.
LE VENT NOUS PORTERAS. La femme d'à coté, sa voix, son regard, le beau rôle pour Fanny Ardant. Rien à faire, juste à se laisser séduire par le cinéma post coitum de Marion Vernoux. Love etc...
C'est pour ma part le premier film de Marion Vernous que je voyais et s'ils sont tous de la même qualité c'est bien dommage pour moi d'avoir manqué les autres. Le sujet dont le film traite aurait pu laisser place à un drame putassier ou bourré de cliché sur ce que les magazines appellent grotesquement les "couguars". Mais au contraire le film fait preuve d'une réelle sensibilité et d'une belle pudeur pour évoquer la passion fulgurante d'une femme à l'automne de sa vie pour un homme qui a l'âge de ses filles. Le film évite même les drames de la jalousie et du cocufiage, préférant amener les personnages vers un questionnement intérieur plus intimiste. La qualité de l'interprétation est elle aussi pour beaucoup dans le charme de ce drame amoureux avec une Fanny Ardant plus femme fatale que jamais, même avec un tablier de potier. Laurent Lafitte (de la Comédie Française...) compose un personnage de tombeur désabusé absolument crédible et bien loin des rôles comiques qu'il tenait par exemple dans "De l'autre côté du périph". Le dernier de ce trio est Patrick Chesnais est très juste en mari overbooké qui ne comprend plus l'attitude de sa femme. La réalisatrice réussit un drame amoureux ni sentimentaliste, ni intello-chiant qui pendant 1h30 nous entraîne à la suite de cette femme qui à 60 ans se découvre aventureuse et capable de retomber amoureuse. Un drame magnifique de pudeur et de passion qui me pousse avec enthousiasme à chaudement le recommander. À voir de tout urgence.
C'est fou comme on a toujours du mal à imaginer l'amour entre une cougar et un jeune homme, tandis qu'entre une jeune femme et un homme plus âgé ça passe tranquille... C'est peut-être uniquement parce que je suis un gars en fait ? ^^ Quoi qu'il es soit, Fanny Ardant, plus juste que jamais, illumine "Les Beaux Jours" (joli titre) de son élégance, de son rejet d'être cantonnée à ce qu'on attend d'une femme de son âge (attention clichés !). L'apollon de service c'est Laurent Lafitte, qui même s'il s'en sort très bien, n'arrive malheureusement pas toujours à rendre ce couple crédible... le manque d'expérience probablement. Patrick Chesnais joue à merveille sa partition de mari trompé et on se laisse bercer par les sentiments éprouvés par ces trois personnages, jusqu'à l'épilogue, un peu emmêlé. Légèrement mélancolique.
Un vrai beau film sensible et généreux. J'adore ce groupe de 4 femmes du club qui évoquent leur jeunesse et Fanny Ardant qui réalise simplement son désir d'amour mais qui souffre de la différence d'âge. Une réflexion tendre et magnifique. Une douceur qui plane sur l'écran. Rare
Ça n est pas trop mon genre de film mais il y a d excellentes choses dans ses "beaux jours". L histoire d une femme fraîchement retraitée et dont les filles pour tromper son ennui lui offre une inscription dans un club de jeunes vieux. C est ici et par peur de cette vieillesse qu elle va avoir une aventure avec un des animateur du club bien plus jeune qu'elle. Le film ne se perd pas en chemin et c est appréciable, ce que j ai surtout apprécié c est la prestation de Patrick Chesnais jouant parfaitement à la fois l ironie et l usure. Fanny Ardent est toujours très juste. Dommage en revanche que le rôle de Laurent Laffite est été un peu bâclé à l écriture.
"Les Beaux-Jours" est une sorte de comédie dramatique,qui se démarque par sa légèreté de ton générale,par son refus de juger son personnage principal et par son cadre singulier des côtes du Nord. Il suffit que Fanny Ardant se teigne les cheveux en blond et qu'elle enfile un jean pour qu'on croie sincèrement à son émancipation tardive,à son refus de végéter à la retraite et à sa volonté d'éprouver de la sensualité. Elle n'est pas du tout présentée comme une cougar,simplement comme une femme... Face à elle,Laurent Laffite fait office d'homme-objet plus jeune de 20 ans(rôle ingrat)et Patrice Chesnais celui du mari délaissant son épouse à ses risques et périls... La rencontre se fait au milieu d'activités type AVF,ce qui renforce l'originalité. Il est dommage que des scories auteuristes viennent gâcher la fête,mais l'ensemble laisse une belle impression,entre rire et mélancolie,avec pour thème principal la liberté de corps et d'esprit.