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selenie
6 331 abonnés
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3,0
Publiée le 20 juin 2013
10 ans après son dernier film (échec relatif de "A boire" avec Edouard Baer) Marion Vernoux signe ce film adapté du roman "Une jeune fille aux cheveux blancs" de Fanny Chesnel, d'ailleurs co-écrit avec l'auteur. Cette histoire d'adultère pourrait vite pencher du côté "à la mode" des cougars. On suit donc une femme bourgeoise de 60 ans, mariée et grand-mère, qui prend pour amant un homme animateur de centre pour 3ème âge de près de 40 ans. Si l'âge de l'homme ne nous fait tomber dans ce contexte des cougars-MILF on reste déçu par le choix d'en faire un homme qui semble franchement peu mature, au fond, à 40 ans il a tout de l'ado ; décevant car l'histoire d'amour se transforme très vite en simple aventure qui s'apparente donc aux relations cougaresques. Les décors assez envoûtant de la côté nord (entre Dunkerque et Calais, Cap Blanc-Nez) ne colle pas vraiment à une romance soit disant passionnée, ce côté désertique et fantomatique finit d'assécher toute passion. Heureusement le casting sauve le film. Patrick Chesnais en cocu est juste magnifique, touchant sans tomber dans le grotesque. Fanny Ardant irradie de beauté aux naturelles et assument de belles façons un rôle pas si facile. Mais c'est peut-être Laurent Lafitte qui sort son épingle du jeu, contre-emploi total comparé à ses précédents films il assume et assure un personnage de séducteur qui frôle souvent l'antipathie ; dommage que son personnage manque d'étoffe. Merci les acteurs...
Financée par le Nord & Pas-de-Calais, une banale succession de coucheries et de cocufiages répétitifs sur fond de cartes postales pour bien valoriser la région généreuse. Fanny Ardant avec sa coloration approximative et ses sourcils bruns n'est pas très raccord. Bref, rien d'original dans cette histoire qu'on a déjà vue des centaines de fois...
Le sujet a déjà été traité tellement fois au cinéma et pourtant on ne s'ennuie pas. Le scénario est subtile et le jeux des comédiens excellents. Laurent Laffite surprenant et charmant, Fanny Ardant toujours aussi classe et charismatique et Patrick Chesnais très touchant derrière son humour cynique. Un joli film qui mérite d'être vu.
L'atout majeur de ce film est sans aucun doute son casting irréprochable : Fanny Ardant touchante et fragile, Patrick Chesnais magnifique en mari désabusé, Laurent Lafitte en séducteur paumé, etc ... L'histoire quant à elle est très convenue, sans grande originalité, et la mise en scène très classique. L'ensemble sonne juste mais ne nous emporte qu'à de trop rares moments.
Que du bonheur. Une belle histoire d'amour toute simple, une belle photographie, des dialogues ciselés et drôles, un régal! Fanny Ardant se lâche dans la deuxième moitié du film, et alors là, c'est un festival! Chesnais et Lafitte sont excellents, ainsi que les seconds rôles. Courez-y!!!
Au début quand je suis entrée dans la salle, je me suis dit "oups j'ai peut-être fait une boulette !" J'ai 30 ans, moyenne d'âge dans la salle : la soixantaine... Finalement, un très bon choix... Le plaisir de retrouver Fanny Ardant dans un très beau rôle, de revoir Dunkerque, la plage de Malo sur grand écran au cinéma... :) ;) (je suis originaire cette ville).... Ce n'est peut-être pas le film de l'année, mais un film touchant, bien joué, sincère et parfois très drôle...
Très bon film sur le pouvoir de séduire des femmes dites mûres Magistralement interprété par Fanny Ardant très juste et surtout très belle dans ce rôle toute en finesse Laurent Laffitte confirme s il en était besoin son talent Chesnais toujours juste comme à son habitude et surtout tes bien filme une belle photo et une elle lumière a voir pour tout l 'histoire les personnages les acteurs
Il faut évacuer l’esprit cougar qui ne fait qu’effleurer un film principalement consacré à son actrice vedette Fanny Ardant, qui passe effectivement avec superbe l’âge de la soixantaine. Mais l’histoire peine à se ressourcer, et la réalisation en pâtit. Pour une scène sublime autour de Marivaux, que de platitude…. Pour en savoir plus
Adaptation du livre de Fanny Chesnel "La jeune fille aux cheveux blancs". Marion Vernoux signe ici un beau film qui a le mérite de ne pas trop côtoyer les comédies potaches de bas étages. Très loin d'être un navet, sans être un chef d'oeuvre non plus, Fanny Hardant est juste MAGNIFIQUE !
Un bon film, mélancolique et joyeux par moments. Patrick Chesnais, excellent comme d'habitude, les seconds rôles du club sont très justes. En revanche, Fanny Ardent n'est pas très crédible en dentiste retrairée.
Hormis un beau générique s'appuyant sur les lignes géométriques d'une ville portuaire et la lumière si particulière du littoral de la Manche, l'histoire de cette jeune retraitée qui peine à trouver ses marques dans une nouvelle vie oisive ne m'a guère emballé. Teinte en blonde, vêtue à l'occasion d'un jeans, la comédienne Fanny Ardant se donne beaucoup de mal à banaliser son image et donc à rendre crédible une romance avec le prof d'informatique d'une vingtaine d'années son cadet rencontré au club du troisième âge. On aimerait voir dans ce trentenaire un peu marginal la parenthèse qu'il revendique être, soit un homme qui ne parle pas d'avenir ni d'engagement, mais se propose juste en posant sur sa conquête un regard différent de lui insuffler une nouvelle énergie. Séparé par l'âge et la condition sociale, le couple s'annonce déséquilibré et, au final, assez peu crédible. Patrick Chesnais, et encore davantage Laurent Lafitte, servent de faire-valoir à une actrice qui semble s'amuser à briser son image d'élégance et de distinction. En tout cas, beaucoup plus que moi, trompé en quelque sorte par un titre très beckettien qui ne tient guère ses promesses, au-delà d'un convenu et inoffensif film.
Beau et triste à la fois, ce film narre une passion, violente. Tous ces moments de vérité, débordant de sensualité, sont magnifiquement croqués par Marion Vernoux. Fanny Ardant dégage une émotion palpable, bien entourée par Laurent Lafitte, Patrick Chesnais et Fanny Cotençon. Un grand film d'amour.
"Les beaux jours" met en peinture l'histoire d'une bourgeoise fraîchement et subitement retraitée, qui par la perte de son image sociale va tâcher de revivre, de renaître pour exister à nouveau sous l'effet d'une rencontre subite avec un jeune quadra initiant l'informatique aux retraités du club "Les Beaux Jours"... Thème il faut bien l'avouer qui a le vent en poupe actuellement ! Les débuts sont d'ailleurs bien prometteurs lorsqu'on sent cette femme en décalé avec les autres, voire à l'opposé du public et de toutes ses activités. Puis, arrive cette relation qui n'a absolument rien d'une histoire d'amour car ici, Caroline (allias Fanny Ardant) s'encanaille, boit, fume presque à l'excès et recherche une aventure ! Certains y voient une femme libre, touchante, lumineuse... On peut y voir un personnage suffisant, égoïste, voire méprisant ! À l'image d'ailleurs que véhicule l'actrice dans cette histoire où il est peu question d'état d'âme puisque la provocation est de mise... Drôle de mère et grand-mère qui n'a rien à faire de sa famille, de ses filles et de ses petits-enfants au point de les oublier ! Certes ce genre de personne existe bien mais dans ce cas présent, on a un peu de mal à croire à cette liaison imprévue où tout endroit est prétexte à se retrouver sans retenue presque sous les yeux d'autrui. C'est sans doute pourquoi ce film au demeurant pas désagréable, reste bancal ! L'amant joué par Laurent Lafitte semble lui de temps à autre un peu déphasé à côté d'elle ! Patrick Chénais en mari fatigué et trompé est par contre assez juste. Peu de dialogues mais des paroles creuses et vaines qui ne font rien pour nourrir cette liaison qui on le sait à l'avance restera superficielle et vaine elle aussi ! Peut-être qu'une personne plus littéraire, plus sensible et surtout moins apprêtée aurait donné à cette relation une dimension où le doute, l'échange, la culpabilité et bien sûr l'émotion auraient eu enfin leur place. Mais même s'il reste de beaux moments, Fanny Ardant toujours en représentation, campe au final une femme très personnelle et peu intéressante pour donner un film au diapason, pas si intéressant que je l'aurais espéré, plutôt triste et pathétique !
On approcherait presque l'idéal pour une dernière ligne droite féminine dans ce joli film tiré d'un livre. Rien de tel que deux hommes pour se rassurer sur sa valeur, l'un faisant vibrer sa chair et l'autre, le "pote" de longue date avec qui tout finit toujours par s'admettre tant il restera proche. Les deux acteurs masculins ont assez de charme pour qu'on ne puisse pas en condamner l'un sur les deux. Fanny Ardant incarne bien cette fragilité de retraitée cherchant ses marques, économe de mots dans l'évitement des conflits, par exemple avec ses deux grandes filles en plein essor familial que les petits enfants permettent de réunir. Le portrait succinct d'une femme ébauchant sa nouvelle identité dans le marigot des relations sociales actuelles. J'ai passé un bon moment, souvent identifiée à "l'intérieur de Caroline", cette hypersensibilité qui commande de s'efforcer à la tolérance comme de trancher dans le vif quand ça sent le roussi. Au négatif, quelques clichés inévitables les talons aiguilles en bord de mer, un rythme un peu étiré par moments le défaut de ressources internes chez cette grande dame qui pourrait, à présent qu'elle a du temps pour elle, s'adonner à quelque chose d'introspectif procurant le recul nécessaire, peindre, écrire, sculpter autre chose qu'un unique cendrier... Qui sait, peut-être après la trempette collective !
Une étoile et demi pour Fanny et Pat! Si vous voulez voir des plans dignes d'une pub pour Citroën allez-y. Que d'images vides, d'effets pompeux vus et revus (la nuque de Fanny oulololo). Perso j'ai d'autres attentes pour valider en mon âme et conscience un tel film. Pour la première fois j'ai rie du ridicule au cinéma. Merci Marion Vernoux.